La maison atlantique

Une maison tragique.
Dans cette maison sur les rives de l'Atlantique, témoin d'un drame tragique, Philippe Besson nous fait entrer par la petite porte, décrivant subtilement, comme toujours, les émotions et les sentiments des protagonistes de la tragédie qui va s'y tenir.

04/05/2014

Je n'ai pas accroché à ce roman. Je l'ai trouvé banale cette histoire d'un ado de 18 ans qui part en vacances avec son père, afin de se réconcilier. En termes de réconciliation, il n'y a aucun dialogue entre le père et le fils... le père a une liaison avec la voisine, qui est mariée et un drame arrive. Bof. Pas emballée. Mais ce n'est que mon avis.

Poussif et viellot . le canevas : famille , je vous hais ( en l'occurrence, père je te hais ) . On a lu ça cent fois

La maison atlantique est le récit d'un été tragique, celui qu'a vécu le narrateur il y a bien des années, lorsqu'il avait dix-huit ans. le jeune homme ne s'était jamais remis de la disparition de sa mère, deux ans auparavant, et s'entendait alors très mal avec son père. Ce dernier avait d'ailleurs décidé d'emmener son fils dans la « maison atlantique », qui appartenait autrefois à la mère, afin de tenter une réconciliation. Mais si le père avait eu l'initiative du rapprochement , il ne fera toutefois rien au long des quelques semaines que dure le roman, qui puisse amener un quelconque réchauffement des relations avec son fils, bien au contraire.

Entre ce père et son fils, rien de commun, sinon des reproches mutuels, des incompréhensions, et surtout un passé douloureux : la mort de la mère, peu après le divorce et les responsabilités du père, jamais assumées. le père est égoïste et cynique, c'est indéniable, et encore une fois, il ne peut s'empêcher de gâcher l'infime chance qu'il a de renouer avec le narrateur, lorsqu'un couple de vacanciers vient s'installer dans la maison voisine. En effet, la jeune femme est jolie et lui plaît. Les diners s'enchaînent et c'est bientôt l'engrenage que le fils observe, et dont il comprend rapidement qu'il mènera droit à la tragédie.

Le roman de Philippe Besson est efficace, rondement mené, bien que fondé sur ce qui n'est finalement qu'un fait divers sordide. le jeune narrateur est très lucide pour son âge, peut-être parce qu'il a déjà beaucoup souffert et perdu ses illusions : il fait part au lecteur de toutes ses impressions, il imagine ce que ressentent les personnages et c'est cet aspect psychologique qui fait l'intérêt du roman. Tout comme l'écriture, qui tient le lecteur à distance, et fait de la maison atlantique un roman froid, comme le sont les personnages, empêtrés pour l'un dans son égoïsme, pour l'autre dans sa haine du père.

http://lelivredaprès.com/

Une histoire banale comme il s'en écrit souvent. Je ne pense pas que je vais lire un autre livre de cet auteur.

Sans intérêt. J'étais pourtant contente à l'idée de lire ce livre : l'affrontement entre un père et son fils dans la maison au bord de l'océan de la mère (disparue) . Mais j'ai été vite déçue. Les personnes ne sont pas assez bien décrits. L'intrigue est simpliste et que vient faire la liaison homosexuelle dans tout ça ? On sent peu de passion entre les personnages. Je n'ai pas été touchée mais agacée par ce court roman bâclé.

Dans "La maison atlantique",Philippe Besson met en scène la vengeance implacable et tragique d'un fils contre son père.

Une maison familiale face à l'Atlantique. le narrateur, un ado de 18 ans, a perdu sa mère quelques années plus tôt. Son père, égoïste, obsédé par l'argent et les femmes, ne se préoccupe pas de lui.
En juillet, père et fils viennent passer leurs vacances dans cette résidence au bord de mer.
L'arrivée le temps des vacances, d'un jeune couple va sceller le destin de ces personnages dans la langueur de l'été atlantique.

Père et fils se retrouvent dans leur maison de vacances,mais l'ambiance est pesante car le fantôme de la mère adorée par le fils et délaissée par le père est bien présent.
La tension monte entre les deux hommes.....
Relation filiale traitée avec subtilité.

Pas mal mais ça manque «d'histoire» ... plus je lis des livres de P. Besson et plus je me dis qu'il ne passe pas assez de temps sur ses livres... c'est dommage car il écrit formidablement bien !

J'ai bien aimé Un garçon d'Italie, ou une bonne raison de se tuer, mais alors là..
Il ne se passe rien, du blabla, on comble, on étire au max, c'est sirupeux... Pour tout dire le livre fait 217 page ecrit gros avec un chapitre tous les 2 pages (donc des bas de pages vierge partout). La liaison homo debute page 162 ! avant on s'emmerde grave... et l'histoire commence au chapitre 65, page 201 ! Javais regarder l'interview chez ruquier et j'avais très envie de le lire pensant retrouver l'atmosphère des 2 autre ouvrages.. et bien non raté completement.. heureusement que je n'ai pas claqué 19 euros pour çà mais que j'ai pu trouver une edition neuve a 4 euros. Très déçu.