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3,67

sur 816 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Barbezieux-Bordeaux aller-retour...
Ce roman aurait pu, sans aucun doute, servir de préambule à la trilogie Paul Darrigrand sortie précédemment.

Adepte de Philippe Besson depuis son premier roman, je trouvais suspecte la sortie précoce d'un nouveau livre, alors que la trilogie à succès venait tout juste de terminer sa promotion.
Une histoire écrite trop vite ? Une histoire écrite entre deux bains de mer en Sicile ? Une histoire écrite pour surfer sur le succès avant que l'inspiration ne se tarisse ?

Après mon soulagement de constater que l'écriture n'était pas à la première personne, le "je" ayant pu être "Anne-Marie", ma suspicion fut confirmée dès les premières pages.
Le style est plat, ou peut-être m'en suis-je lassé, avec ces éternelles suites de mots redondants, exprimant la même chose au moyen de quasi synonymes.

L'histoire est narrée froidement, sans aucune émotion, le désespoir exagéré de la mère manque de crédibilité, l'indifférence du fils est d'une banalité actuelle, et celle du père taiseux tellement prévisible...

De plus, un décalage dans les générations m'a beaucoup gêné pour pénétrer cette histoire de famille. Si la génération du fils est indéniablement actuelle, bien ancrée dans les années 2000, la génération des parents, elle, a tout pour être celle des années 60's, c'est à dire la génération des parents de l'auteur ! Cherchez l'erreur...

Et puis ces suites de poncifs sur les tâches ménagères incombant aux gens simples, d'une banalité affligeante, prévisible, de pire en pire jusqu'au dénouement ridicule ! Quelle déception...

Je resterai malgré tout un de tes fidèles lecteurs, Philippe, mais j'espère que ton prochain roman renouera avec la qualité à laquelle tu nous as habitués jusqu'alors ! Prends ton temps, et offre-nous un autre "Garçon d'Italie" !
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Voici l'histoire d'une mère qui accompagne son fils lors de son déménagement.
En effet, le petit dernier quitte le nid !
Histoire banale d'une famille comme les autres. J'en attendais que cela m'apporte de l'émotion, malheureusement, celle-ci a dû rester dans le stylo de l'auteur.
Dommage...
Cette histoire simple aurait pu devenir touchante, mais je suis restée sur ma faim...
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Le sujet était prometteur mais l'histoire tombe assez vite dans une espèce de misérabilisme plutôt irritant. Ce portrait de femme... On frôle la condescendance, c'est gênant. C'est dommage parce qu'il n'était pas nécessaire de tartiner autant pour toucher le lecteur. Un roman tout en nuances vraiment? Bon, j'ai tout de même été émue par quelques passages plus délicats et sensibles, mais j'ai plus souvent été dérangée par le manque de subtilité.
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Ma rencontre avec ce livre est assez particulière... Elle ne s'est d'ailleurs pas faite entièrement, pas comme je l'aurais souhaité.

J'ai lu les 2/3 premiers chapitres et je me suis ennuyée. Je n'ai pas d'autres mots. J'ai failli abandonner. J'ai survolé la suite. Pour reprendre la lecture au dernier tiers du livre. À partir de là, j'ai préféré. Lire les émotions de la mère, m'a beaucoup plus intéressée. Même si je ne me suis pas attachée à elle, j'ai compris. Je l'ai comprise. Peut-être que les coeurs des mamans/parents sont comme... reliés?

Et c'est d'ailleurs pour cela que j'avais acheté ce roman. Étant maman de deux (jeunes) enfants, j'ai tout de suite accrochée au résumé. Mais n'étant pas encore au point de voir mes deux petits loups quitter la maison - bien que le temps passe vite... Je suis sans nul doute passer à côté de cette lecture. Je ne me suis pas sentie entièrement concernée, et j'étais comme une spectatrice très lointaine. Même si, comme dit plus haut, certains passages lus m'ont touchés.

Je suis donc très mitigée, mais contente d'avoir sortie ce roman de ma pile à lire. Roman que je donnerais à ma propre mère, en espérant que ça lui plaise davantage qu'à moi! :)
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24 heures de la vie d'une femme, le jour où son dernier enfant emménage pour ses études dans une autre ville, le déchirement, qui la surprend elle-même.

Et bien, voilà une bonne idée pour faire le tour d'une vie, n'est-ce pas ?
 
Seulement voilà, ce n'est pas le portrait d'une femme à un moment crucial de sa vie, c'est une accumulation de clichés. Philippe Besson décrit Anne-Marie, caissière à Leclerc, de la façon dont il imagine qu'on vit dans cette classe moyenne pavillonnaire. Car forcément une caissière de Leclerc ça vit dans son petit pavillon propret, avec un mari gentil mais taiseux et maladroit, un petit monde sans horizon, et sans relief, fait de renoncements. Ca n'a pas d'autre investissement que ses enfants, pas de ressources psychologiques en dehors du ménage, c'est fier de lire des romans niais. Et le mari n'a d'autre aspiration que de tondre le gazon ou bricoler dans son sous-sol. Ca souffre horriblement, d'une façon primaire, quasi animale, privée de réflexion.

Je dis « ça » car Anne-Marie, au-delà d'un semblant d'analyse psychologique tellement fine qu'elle pèse 10 000 tonnes, est traitée comme un objet d'étude, avec une condescendance parisienne-bourgeoise. Eton voit déjà tous les lecteurs auto-satisfaits et supérieurs qui vont dire : c'est tellement bien vu, c'est tellement ça, la classe moyenne !

Un beau sujet gâché.
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J'avais commencé l'écriture d'un avis, une mauvaise manip, et hop, disparue !
Je remets le couvert, qui sera moins fourni, pour une simple raison que ce livre n'a présenté que peu d'intérêt à la lecture. Je ne sais si l'auteur a éprouvé du plaisir à la conception et à l'écriture de ce roman, je l'espère pour lui, mais franchement...
A aucun moment, je n'ai accroché à l'évocation de la vie de cette famille de classe moyenne, sans histoires saillantes, dont le seul souci est le départ du petit dernier et les affres dans lesquels est plongé sa mère, image d'une vie où il ne se passe rien, sauf à ce moment-là, la découverte que les enfants grandissent et ...s'en vont, la vie, quoi, ce que tout le monde sait. le vide sidéral fait peur, le décor effraie, la profession et la sédentarité de ces gens me laissent perplexe. La grande majorité vit comme ça.
Inodore, incolore et sans saveur, une succession de poncifs, lieux communs et stéréotypes, à peu près dans tous les domaines de la narration, le décor, les références, la psychologie primaire des personnages font que l'on ne peut s'intéresser aux problèmes existentiels de cette maman qui voit son dernier enfant quitter la maison.
Je n'aime pas donner un avis négatif mais c'est le cas ici.
Passez votre chemin, il y a mieux sur les tables des libraires.
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Il y a des rencontres qui ne se font pas.

Comment parler d'un roman qu'on n'a pas aimé ?

L'histoire est simple, une mère de 3 enfants se trouve désemparée lorsque son dernier fils déménage pour aller étudier dans la ville voisine.
À la rigueur, je peux comprendre le vide que laissera ce dernier fils dans la maison familiale… mais l'écriture laisse vraiment à désirer.
À aucun moment, je n'ai accroché à ces lieux communs, au ressenti de cette maman qui n'a vécu que pour les tâches ménagères et le confort matériel de chacun. Et si je voulais être méchante, je dirais même que cette séparation va être bénéfique pour le fils qui s'éloigne.

Où est passée la littérature ? La thématique est intéressante, pourquoi avoir bâclé ce sujet et réduit la condition de cette mère à des pensées obscures, sans profondeur, excluant toute forme de subtilité féminine ?

Cher auteur, il faut se ressaisir et bannir ce style plat et redondant, ainsi que cette psychologie sans saveur !
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Une mère voit son dernier enfant quitter le nid familial. Nous suivons alors toutes les émotions qui traversent l'esprit de cette mère.
Ce livre est bien écrit, il campe bien chaque personnage mais on se perd dans un enlisement qui ote beaucoup d'intérêt à ce livre.
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