>
Critique de Marti94
C'est ce qu'on appelle un page-turner!
Ce roman se lit d'une traite avec plaisir. Je dirais même que "La théorie des poignées de main" de Fabienne Betting est une histoire pleine de bonnes intentions qui pourrait la rapprocher du genre Feel good.
C'est l'histoire d'Antoine étudiant en statistiques qui prépare un doctorat. Alors là ça commence très bien parce que je fais de l'analyse quantitative et des statistiques dans le cadre professionnel. J'ai quand même tenté d'éviter de m'appesantir sur les incohérences qui ne portent pas à conséquence dans ce roman. Déjà, présenter son travail d'étudiant au cours d'un colloque alors qu'il n'est pas terminé, c'est très surprenant comme de parler de théorie sans donner aucun chiffre. Là j'ai été un peu frustrée par le manque de données. Surtout que les hypothèses annoncées par Antoine n'ont fait l'objet d'aucune recherche pratique, sur le terrain (ce qui est incontournable pour un doctorat).
Cela va devenir le sujet du livre, par défi, puisque au cours de ce colloque Antoine est interpellé par un grand professeur qui le met au défi de mettre son postulat en pratique. Il s'agit de prouver que la théorie des six degrés de séparation qui est aussi appelé la théorie des poignées de main est avérée.
Entre nous c'est complètement idiot si on ne prend qu'un seul cas car ça ne prouve rien. Mais il s'agit d'un roman et il faut qu'il y ait un fil conducteur.
Cette théorie vient de la science des réseaux qui étudie les phénomènes de propagation, elle tente de démontrer que le monde est petit puisque toute personne sur la terre serait reliée à n'importe quelle autre à travers une chaîne de relations comprenant six maillons au maximum.
La personne cible est un vietnamien né durant la guerre et orphelin, ce qui complique l'enquête d'Antoine puisqu'il faut le retrouver pour pouvoir établir les liens qui les séparent.
Ces recherches vont lui permettre de visiter plusieurs pays et rencontrer des personnes passionnantes. Elles vont durer plusieurs mois et préparer un doctorat tout en voyageant est plutôt sympa. Bref, on se croirait dans un polar.
Cette aventure va également lui permettre de rencontrer l'amour car il fallait qu'il y ait une romance face à ce combat de coqs, entre étudiant et professeur. Car au final cela ressemble un peu à ça. Et puis on se demande à quoi sert tout cela à part satisfaire des ego et dépenser beaucoup d'argent. Les théories sont faites pour comprendre et agir en conséquence.
J'ai beau lui trouver plein de défauts j'ai quand même beaucoup aimé ce roman. C'est sans doute en raison de la générosité du jeune homme qui découvre la vie, ce qui le rend très sympathique.
Je remercie Babelio et les éditions Les escales qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'une opération masse critique.
Ce roman se lit d'une traite avec plaisir. Je dirais même que "La théorie des poignées de main" de Fabienne Betting est une histoire pleine de bonnes intentions qui pourrait la rapprocher du genre Feel good.
C'est l'histoire d'Antoine étudiant en statistiques qui prépare un doctorat. Alors là ça commence très bien parce que je fais de l'analyse quantitative et des statistiques dans le cadre professionnel. J'ai quand même tenté d'éviter de m'appesantir sur les incohérences qui ne portent pas à conséquence dans ce roman. Déjà, présenter son travail d'étudiant au cours d'un colloque alors qu'il n'est pas terminé, c'est très surprenant comme de parler de théorie sans donner aucun chiffre. Là j'ai été un peu frustrée par le manque de données. Surtout que les hypothèses annoncées par Antoine n'ont fait l'objet d'aucune recherche pratique, sur le terrain (ce qui est incontournable pour un doctorat).
Cela va devenir le sujet du livre, par défi, puisque au cours de ce colloque Antoine est interpellé par un grand professeur qui le met au défi de mettre son postulat en pratique. Il s'agit de prouver que la théorie des six degrés de séparation qui est aussi appelé la théorie des poignées de main est avérée.
Entre nous c'est complètement idiot si on ne prend qu'un seul cas car ça ne prouve rien. Mais il s'agit d'un roman et il faut qu'il y ait un fil conducteur.
Cette théorie vient de la science des réseaux qui étudie les phénomènes de propagation, elle tente de démontrer que le monde est petit puisque toute personne sur la terre serait reliée à n'importe quelle autre à travers une chaîne de relations comprenant six maillons au maximum.
La personne cible est un vietnamien né durant la guerre et orphelin, ce qui complique l'enquête d'Antoine puisqu'il faut le retrouver pour pouvoir établir les liens qui les séparent.
Ces recherches vont lui permettre de visiter plusieurs pays et rencontrer des personnes passionnantes. Elles vont durer plusieurs mois et préparer un doctorat tout en voyageant est plutôt sympa. Bref, on se croirait dans un polar.
Cette aventure va également lui permettre de rencontrer l'amour car il fallait qu'il y ait une romance face à ce combat de coqs, entre étudiant et professeur. Car au final cela ressemble un peu à ça. Et puis on se demande à quoi sert tout cela à part satisfaire des ego et dépenser beaucoup d'argent. Les théories sont faites pour comprendre et agir en conséquence.
J'ai beau lui trouver plein de défauts j'ai quand même beaucoup aimé ce roman. C'est sans doute en raison de la générosité du jeune homme qui découvre la vie, ce qui le rend très sympathique.
Je remercie Babelio et les éditions Les escales qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'une opération masse critique.
