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3,9

sur 5027 notes
J'avais un oeil sur ce bouquin depuis je l'ai vu en première page du site... J'en ai donc commencé la lecture avec enthousiasme. Et ça démarre fort. Un suicide, qui n'en est pas vraiment un dans une aile d'un hôpital psychiatre. le décor est planté... un décor un peu glauque, comme je les aime. Et l'enquêtrice dépêchée sur les lieux m'a de suite plu et paru sympathique. Alors, les 150 premières pages ont passées si rapidement, que je me disais que ça allait se terminer rapidement ce bouquin. Et puis, arrive un rebondissement à l'enquête, qui m'a paru trop gros pour être vrai. Et ça m'a un peu désenchanté ! Et il y a beaucoup d'invraisemblances et quelques incohérences dans le récit. J'en ferai pas une liste exhaustive, ce serait gâcher le plaisir des lecteurs... Parce qu'au-delà de ce détail, l'histoire se tient quand même et elle est plutôt bonne. Les courts chapitres donnent aussi un rythme haletant à la lecture et les pages se tournent quand même assez rapidement. Bref, un roman qui démarre très fort, qui s'essouffle un peu à mi-chemin, mais qui repart de plus belle dans le dernier tiers, bien que ce soit franchement ''arrangé avec le gars de vues'' ! ;) Une lecture facile, qui capte l'intérêt et que je conseille si vous avez envie de vous évader un peu...
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Mon deuxième livre de Beuglet, attaqué avec un peu d'appréhension, tant j'avais été consternée par le dernier message. Encore une fois le début est excellent, c'est addictif, un vrai page-turner. Bien sûr il y a beaucoup d'invraisemblances, comme le fait qu'une policière norvégienne enquête sur des activités, même passées, de la CIA. Encore une fois c'est un roman entre le Da Vinci Code et le Nom de la Rose, cela n'a cependant pas toutes les incohérences et failles de raisonnement du Dernier message. du coup c'est un honnête roman policier, bien rythmé, avec beaucoup d'actions et peut-être un peu trop de rebondissements (à ce point c'est de moins en moins crédible). Ce n'est pas mon genre de roman policier, il y a trop de courses-poursuites et de bagarre à mon goût. Mais en même temps je n'ai pas pu le lâcher avant la fin, pour avoir, comme Christopher et Sarah, les réponses à toutes les questions. Même si tout est un peu trop, c'est une agréable lecture.
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J'ai été séduit par le scénario du roman « Le Cri ». Il est vrai que ce thriller est vite prenant avec tout ce qui est à la base d'un bon polar : un mort dans des conditions douteuses, une enquête rythmée, du suspense et de l'action, de la vulgarisation et des expérimentations scientifiques, un contexte lié à la guerre froide. Or, le mélange de ces ''ingrédients'' donne au final un côté assez invraisemblable. L'intrigue de départ est intéressante mais la fin n'est aucunement spectaculaire ni crédible au regard des multiples découvertes que l'inspectrice norvégienne Sarah Geringën et Christophe, le français de l'histoire, sont amenés à faire dans leur recherche des commanditaires de ces expériences et de leurs objectifs, afin de sauver la vie d'un enfant pris en otage et de connaitre la Vérité …

En résumé, le point d'originalité développé par Nicolas Beuglet est louable et surprenant ; toutefois la crédibilité de l'ensemble est mise à mal bien que la lecture de cet excellent livre soit addictive. Dommage car le personnage de Lazar aurait pu être davantage inspecté, afin de connaître les raisons qui ont fait de lui l'un des patients « 488 » .
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♫ « Qu'est-ce que tu fais pour les vacances ? » ♪♬
Eh bien quand certains partent siroter des mojitos, au bord de la piscine à profiter du soleil, moi je pars me geler les miches en Norvège ! Chacun son truc n'est-ce pas ?
Au côté de Sarah Geringën, une inspectrice plutôt névrosée, j'ai enquêté sur la mort suspecte d'un patient d'un hôpital psychiatrique. Dans les couloirs oppressants de l'établissement, on découvre une succession de secrets enfouis qu'il n'est pas bon de déterrer.

Premier roman de Nicolas Beuglet que je lis et j'ai été captivé par ce roman prenant et haletant. Tel un film d'action au scénario bourré de cascades, on enchaine les rebondissements à la vitesse de la lumière. Les thèmes de la folie humaine et la peur sont très bien exploités et nous pousse à nous poser des questions. Mon seul regret c'est que c'est trop : trop d'actions, trop d'investigations, trop de secrets… Pour ma part, je n'ai pas réussi à trouver ce scenario crédible.

Coté personnage, le duo Sarah et Christopher fonctionne bien. Ils sont courageux et attachants et se sont finalement bien trouvés. Mis à part le problème de l'intrigue, je dirais que c'est un roman qui m'a plu, qui est efficace et plein de suspense. Une fois commencé, impossible de le lâcher !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Un premier roman réussi, qui m'a fait penser à un mélange de Thilliez, pour le côté scientifique, et de Jean-Christophe Grangé, pour le côté complot.
L'inspectrice Sarah Gerigen est appelée à l'hôpital psychiatrique d'Oslo, car un patient a été retrouvé mort dans sa cellule. Après autopsie, l'on découvre qu'il a été littéralement mort de peur ; comment cela est-ce possible alors qu'il été isolé ? les caméras vidéos le montrent tentant de s'étrangler, fou dans sa cellule. et quel est cet étrange numéro gravé sur son front ? les dessins qui couvrent le mur de sa cellule ? le directeur de l'hôpital s'immole par le feu pour ne pas avoir à répondre à ces questions ; c'est le début d'une enquête qui mènera Sarah dans divers pays, accompagnée d'un journaliste, Christopher, étroitement lié à l'affaire.
Un page turner impeccable, au suspense implacable.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Le Cri commence tambour battant en Norvège avec une porte qui claque et une Sarah Gerringën en pleine détresse personnelle. Qu'elle va devoir vite fait remiser pour plus tard, appelée pour une mort suspecte dans un lieu particulier : un asile psychiatrique de sinistre réputation par le passé - véridique d'après la postface de l'auteur. Sous la neige et de nuit, l'établissement n'a rien à envier aux maisons hantées des romans gothiques. le mort non plus d'ailleurs, suicidé, mort d'une crise cardiaque ou quelque chose de plus mystérieux, on l'ignore encore. Tout ce qu'on sait de lui se résume à rien ou presque. Il a été emmené ici complètement amnésique des années plus tôt, avec une cicatrice "488" gravée sur la peau du front.
Lors de ces premières constatations, le rythme s'emmêle pour Sarah et ses assistants. Et ce n'est que le début!

Son enquête l'amène à Paris où les circonstances la conduisent à faire équipe avec Christopher, un ancien reporter de guerre reconverti en professeur universitaire et charmeur. On voyage beaucoup, on a des surprises - pas forcément bonnes... Histoire de corser encore un peu l'affaire, on leur colle une course contre la montre, avec conséquences terribles une fois le dernier grain du sablier chu. Quant aux autres protagonistes, ils se multiplient, bien peu mus par la bienveillance.

Alors c'est certain, j'ai tourné très vite les pages de ce roman, prise par le rythme effréné induit par Nicolas Beuglet. Ce qui ne m'a pas empêchée au passage de remarquer les ficelles du suspense et de l'intrigue. La recette se révèle efficace mais n'offre pas la délectation attendue car on reconnaît trop les ingrédients et les étapes de la préparation. Dommage car parmi ces ingrédients, certains étaient de qualité et, toujours d'après Nicolas Beuglet, basés sur des faits et expériences réels.
Contrairement à un Pierre Lemaître, on ne ressent pas de "patte" Beuglet dans son style, juste la construction du produit fini.

Au final, un roman policier qui se lit vite et sans déplaisir mais loin d'être indispensable.
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L'histoire n'a malheureusement pas pris avec moi et pourtant le début m'a vraiment plût, le milieu aussi et après j'ai commencé à déchanté me forçant même à finir les dernières pages....

Je n'ai déjà pas du tout accrocher aux personnages principaux que sont Sarah et Christopher et j'ai l'impression que l'auteur a voulu un peu mélangé tous les styles de romans scientifiques à roman ésotériques en passant par le roman d'espionnage.

Effectivement la partie qui traite des expériences menées pendant la seconde guerre mondiale est intéressante mais trop de voyages/poursuites/ bagarres etc ont du coup pour moi complétement cassé le rythme et je n'ai plus adhérer au récit.

Une déception surtout vu les avis plus que positifs pour ce livre.

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Nicolas Beuglet est scénariste et cela se ressent d'emblée dans "Le Cri", son second roman, véritable phénomène de librairie vendu à près de 200 000 exemplaires. L'inspectrice Sarah Geringën se rend à l'hôpital Gaustad à Oslo en Norvège. Un patient se serait suicidé.. le patient 488, appelé ainsi parce qu'il avait gravé sur son front ces chiffres énigmatiques et dont on ignorait tout. Sarah se rend très vite compte qu'on cherche à lui cacher quelque chose. En réalité, l'autopsie révèlera que le patient 488 est mort de peur.. d'une peur qui l'a saisi, transpercé, glacé au point de le faire succomber. C'est ansi que se met en place un récit aux mécanismes redoutables et métronomique. L'auteur a, en effet, distillé dans son histoire des ingrédients imparables, fruit d'un long processus d'écriture et de recherche qui lui aura pris, en tout, près de cinq ans. Un récit qui débute comme une enquête classique mais qui très vite nous embarque, pour ne plus nous lâcher, vers des versants scientifiques et complotistes passionnants. Il est ainsi question du fameux projet secret paralégal "MK Ultra" mené par la CIA dans les années 1950 jusqu'aux années 70, où il fût mit un terme officiel à ces expériences "scientifiques" visant à développer les capacités de contrôler l'esprit humain en usant de drogues telles que le LSD (entre autres substances hallucinogènes..). le plus effrayant dans "Le Cri" est de se dire que ces faits ont vraiment existés. Nicolas Beuglet a construit son histoire sur une trame historique, solide et mystérieuse, propice à libérer notre imagination en nous embarquant dans des aventures aux rebondissements savoureux. Impossible de lâcher ce véritable page-turner. On y croise ce que la science peut produire de pire quand elle est entre les mains d'hommes mauvais et sans scrupule. On y croise aussi les écrits du psychiatre Carl Gustav Jung. Sous des dehors de thriller, Nicolas Beuglet nous livre un point de vue fort intéressant sur la question du mal, sur notre peur de la mort, sur la religion. Impossible de ne pas penser non plus, au célèbre précurseur de la peinture expressionniste Edvard Munch (1863 – 1944) et à son tableau "Le Cri" ayant pour thématique son obsession pour la peur viscérale de l'homme face à la mort, sa volonté de symboliser les émotions humaines notamment l'angoisse et la douleur. Edvard Munch qui était Norvégien comme l'enquêtrice de choc Sarah Geringën. Un personnage attachant avec ses blessures, ses failles. Nicolas Beuglet nous livre une partition de thriller parfaite avec juste ce qu'il faut d'action mais aussi d'émotion. On est soufflé par la maîtrise et l'implacabilité du déroulement du récit. "Le Cri" de Nicolas Beuglet m'a emporté et enthousiasmé. Si vous ne l'avez pas encore lu, jetez-vous sur ce thriller de toute beauté !

Lien : https://thedude524.com/2019/..
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« le Cri » est le premier roman de Nicolas Beuglet, scénariste français.
L'auteur tisse son histoire autour d'un fait historique : le projet MK Ultra, conduit par la CIA dans les années 50-70, afin d'essayer de prendre le contrôle de l'esprit humain.
Il dévoile les recherches clandestines pour étudier la peur originelle, exploiter ces connaissances pour tenter de programmer l'être humain.

Nicolas Beuglet nous invite à suivre les pérégrinations de Sarah Geringën, enquêtrice d'une froideur tout en contrôle, dans une enquête qui la mène d'Oslo à Paris puis Londres, puis l'île de L'Ascension, en passant par les mines du Minnesota pour revenir à Nice.
Initialement, appelée sur une affaire de suicide à l'hôpital psychiatrique de Gaustad à Oslo, en Norvège, Sarah se retrouve confrontée à de multiples interrogations sur le patient 488, patient anonyme, sans passé, sans famille, soigné dans cet hôpital depuis 30 ans, sans que personne ne sache vraiment qui il est ni la raison de sa présence.
Christopher Clarence, journaliste d'investigation, va se retrouver sur son chemin, lui dont le frère est mort après avoir fait des découvertes sur cet hôpital psychiatrique.

Le Cri parle de scientifiques ayant dépassé toutes les limites admissibles dans leur quête métaphysique. La palette est large : on va du Big Bang aux bactéries via la survie de l'esprit après la mort et des conséquences sur les diverses religions qu'auraient certaines découvertes ou révélations.… Malgré les recherches très approfondies de l'auteur, certaines explications sont restées vagues et j'ai fini par me lasser.

Attention, la plume de l'auteur est entraînante, il y a un rythme soutenu, sans temps mort ni pause. Mais c'est un texte axé dans le visuel, ancré dans l'action, une vraie superproduction ! C'est une aventure frénétique qui baigne dans une atmosphère métaphysique-psychanalytique abstraite. Je crois surtout que l'auteur a voulu trop en faire : trop de lieux, trop d'éléments. Et les deux héros sont quasi immortels, de vrais robots.

Décevant, capillotracté.
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Un roman avec un départ accrocheur avec une mort très particulière, une enquêtrice au profil intéressant, une enquête qui démarre sur les chapeaux de roues.
C'était bien parti, mais en cours de route l'auteur m'a perdu, à vouloir aller trop vite, les invraisemblances s'accumulent, le fond de l'histoire perd de sa cohérence, les raccourcis pour faire avance l'enquête sont trop gros.
Pourtant j'ai continué car je voulais connaître la finalité du roman mais j'avoue qu'à la fin je lisais l'histoire en diagonale.
Dommage pour moi, mais je suis sûre qu'il ravira d'autres personnes.
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