Le cri

J'ai décidé de lire ce livre en raison de toutes les critiques positives lues sur babelio et de l'étiquette "prix du polar". J'ai bien fait, c'est une bonne pioche !
Tout commence en Norvège par la découverte d'un mort dans un hôpital psychiatrique. L'inspectrice Sara Geringen sent tout de suite qu'il y a quelque chose qui ne va pas et que le malade ne s'est pas suicidé.
Petit à petit, elle va découvrir que, par le passé, des agents de la CIA ont fait des expériences sur des patients internés. Elle va croiser Christopher, un français dont la famille a disparu à cause de ces expériences.
Tous les deux vont donc partir à la recherche de la vérité et ce qu'ils vont découvrir est effrayant. le rythme de ce roman est très bon, les actions et renversements de situation sont très nombreux, c'est haletant. Je préfère ne pas trop en dire, ce sera à vous de vous laisser surprendre.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce thriller très très efficace.
Je pense que je vais rapidement me procurer le nouveau roman de cet auteur intitulé "complot" dans lequel on retrouve les mêmes protagonistes.

Il est toujours très intéressant de lire les impressions des lecteurs après avoir tourné la dernière page de l'ouvrage dont on parle.
Si j'en crois ma lecture,les avis,et c'est tant mieux,sont parfaitement partagés entre enthousiasme ou déception.
Pour ma part,j'ai été un peu ''étonné " par la force physique et morale de Sarah et Christopher,trop,c'est tout de même trop.Rien ni personne ne leur résiste,ni leur passé compliqué ni les adversaires et épreuves du présent.Intuitifs,perspicaces,malins,courageux"cicatrisant"très vite,ils sont indestructibles et la férocité de leurs ennemis n'y fera rien.Ajoutons y un bel amour naissant et on frôle la caricature.
Et le petit Simon.Il a perdu ses parents,vu sa grand mère mourir de mort violente,été kidnappé, menacé, brutalise, mais son équilibre psychologique lui permettra de se rétablir après une simple visite en milieu hospitalier.
Les autres sont des méchants,d'une force peu commune,ils seront tous chaties ou ridiculisés,bien fait pour eux,na !J'imagine fort bien les explosions:effets spéciaux pour effet garanti.
On se promène d'un bout de la planète à l'autre,sans fatigue apparente pouraffronter des dangers effroyables dans les lieux les plus hostiles,inquiétants,secrets.Et puis il y a l'intrigue.Franchement bien menée, sans temps mort,très bien documentée, elle nous tient en haleine du début à la fin.
Alors,oui,ce livre comporte des exagérations mais possède,à mon humble avis une qualité indiscutable,l'art de passionner son lecteur,de l'obliger à savoir donc à tourner les pages,à souhaiter que la pluie continue à tomber,que le sommeil nous épargne.. .Difficile à quitter,ce livre qui remplit parfaitement son rôle de thriller.

Ça avait bien commencé par une mort inexplicable dans un hôpital psychiatrique d'Oslo. Et puis: boum, Une première explosion, suivie d'une scène de bagarre, d'une course-poursuite autour du monde, une autre bagarre… Ça fait pif pouf paf, je ne suis pas habituée à tant d'action. Pas grave, ça rythme le récit et on n'a pas le temps de s'ennuyer. le premier tiers était vraiment sympa et prometteur…

Et puis les ficelles, grosses comme des tuyaux, commencent à apparaître. Ça devient rocambolesque, tiré par les cheveux, tout y passe. On dirait qu'on a recyclé le Da Vinci Code et Jean-Christophe Grangé grande époque.

La fin est carrément grand guignolesque avec un méchant tellement caricatural qu'on se croirait dans un Disney. J'ai été très moyennement convaincue par les explications mi-scientifiques mi-métaphysiques. Grosse déception, donc! J'abandonne ici la série, ça fera de la place dans ma pile à lire…

Un homme meurt dans un hôpital psychiatrique d'Oslo. D'après le médecin légiste, il est mort de peur. Une enquête qui mène le lecteur de Norvège à l'Atlantique Sud, et mêle intrigue policière et recherches scientifiques et métaphysiques. Malgré certaines incohérences et coïncidences un peu facile, un film thriller rapide, prenant et surprenant.

"Le Cri" est indéniablement un thriller palpitant. Situé au départ dans un hôpital psychiatrique, à quelques kilomètres d'Oslo, l'auteur va ensuite nous emmener en France, puis aux Etats-Unis sur les traces d'anciens de la CIA qui ont mené d'étranges expérimentations sur la mémoire de l'être humain.
Un récit très ambitieux et très bien documenté sur les recherches scientifiques mais aussi sur L Histoire; ce qui est véritablement encore plus effrayant!!! Pourquoi un malade mental portant le nombre 488 gravé sur le front est-il si soudainement mort, la face figée en un cri de terreur? Pourquoi cherche-t-on à faire croire à un suicide? Sarah, l'enquêtrice nommée sur l'affaire va aller de découvertes en découvertes et cela sans états d'âme afin de découvrir l'étrange vérité...
Un petit bémol tout de même du fait de quelques incongruités: nous passons de la Norvège à la France puis aux Etats-Unis et aucun souci de barrière de langage! Ensuite, la quasi invulnérabilité physique de Sarah qui prend des coups tout au long de ces 550 pages sans jamais avoir besoin de soins. Et puis, et puis une constatation que je fais de plus en plus souvent dans les parutions récentes: quelques fautes de grammaire....

Pfffffff ! J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman qu'on classe dans thriller psychologique.
Nous sommes dans un hôpital psychiatrique Norvège où un homme mystère est mort étranglé. le cadre est loin d'être idyllique et l'auteur nous plonge donc dans un cadre glaciale. L'héroïne a de grosses fêlures, un coeur brisé et un passé chargé. Cette quête d'assassin et de réponses cohérentes vont pousser l'inspectrice à déterrer les fantômes du passer et à parcourir des dossiers enfouis dans des à plusieurs endroit de la carte monde….
Une lecture seule au départ et mon acolyte Maribel m'a rejointe. Je sens déjà que notre ressenti va être différent.
Via son thriller Nicolas Beuglet va déterrer des faits divers de la Seconde Guerre Mondial. Cette partie-là je l'ai trouvé intéressante certes mais j'ai eu du mal avec la longueur de l'enquête. Beaucoup d'élément, de questionnement. Un enquête qui commence avec un mort et se retrouve avec une longue recherche de la vérité. Beaucoup de description et d'états d'ames des héros et du coup j'ai eu tendance à m'y étouffer. J'ai mis du temps à le lire et j'ai eu du mal à m'accrocher aux wagons. Je trouvais parfois trop abracadabrant même si l'auteur nous donne un raisonnement cohérent et limpide.
Pour moi c'est quitte ou double ce genre de triller avec un zest d'historique et manipulation politique. J'accroche ou pas. Parfois un ou deux héros à fortes têtes m'enthousiasment mais cette fois-ci Sarah et Christopher m'ont laissé de marbre.
Je ne dis pas non au prochain roman de Nicolas Beuglet car il se laisse lire et il a de la suite dans les idées. J'ai juste une grosse déception. L'auteur met en avant les doutes de son héroïne et ne lui offre pas un chapitre en entier pour son retour au bonheur. Dommage.
Roman que je pourrais conseiller pour les amateurs de ce genre de thriller. Je ne peux pas dire que ce soit une grosse déception c'est juste que je n'étais pas à l'écoute cette fois-ci.

Plonger dans le cri, c'est un peu comme regarder un film de James Bond, les ficelles sont un peu grosses, il y a beaucoup de clichés et d'invraisemblances mais l'intrigue est menée à un tel rythme qu'on s'y laisse prendre et qu'on passe un bon moment !
Tout commence dans un hôpital psychiatrique de Norvège : alors qu'elle vit des moments familiaux difficiles, venant de se séparer de son mari, l'inspectrice Sarah Geringën est appelée d'urgence pour un suicide... qui révélera vite son lot d'incohérences. le patient est mort figé dans un horrible cri et il semblerait que ce soit la peur qui l'ait tué.
A partir de là, le rythme ne faiblit plus : en plus du point de départ avec l'ambiance glauque d'un hôpital psychiatrique un peu vétuste et du froid glaçant de la Norvège en hiver, l'auteur réussit à caser dans son roman la CIA et les espions russes, des expériences sur le psychisme de l'homme et la vie après la mort, quelques voyages de la Norvège à Paris à l'autre bout du monde en passant par Londres, un journaliste d'investigation embarqué dans la tourmente, un petit garçon pris en otage et même une histoire d'amour naissante ! Il faut lui reconnaître un bon sens de l'intrigue et de la construction puisque malgré cette abondance de sujets les rebondissements s'enchaînent de manière fluide et nous embarquent dans un véritable page turner qu'on a du mal à lâcher.
Alors certes, certaines coïncidences sont un peu grosses, certaines scènes frisent le grotesque ( j'ai eu du mal avec le malade souffrant de graves brûlures et plongé dans le coma qu'on réveille pour l'interroger et qu'on rendort ensuite ) mais il faut reconnaître que ça marche et que je n'ai pas lâché ce bouquin au prix de quelques nuits de sommeil très raccourcies. Les révélations concernant l'esprit humain et les recherches secrètes m'ont paru assez décevantes : l'auteur fait monter le suspens pour finalement pas grand chose de nouveau et je suis un peu restée sur ma faim.
C'est donc une bonne lecture détente, très prenante (prévoyez d'être disponibles quand vous l'attaquerez sous peine de finir très fatigué après quelques nuits blanches !) et pour laquelle il ne faut pas chercher beaucoup plus. J'ai découvert qu'il y avait une suite, je retrouverai avec plaisir Sarah pour un autre moment de suspens.

Il ne suffit pas de beugler pour se faire entendre. Oui, elle est facile celle-là, je sais. Mais je me permets, voyez-vous, parce que franchement, soigner un peu la forme ne ferait pas de mal. Et je parle là de vrais problèmes, d'accords ou de concordance des temps, par exemple, mais aussi de vocabulaire mal choisi. Dans un récit au passé, on ne dit pas « hier » mais « la veille » par exemple…
Et malheureusement, pour que je le précise dans mon avis, ce n'est pas une malencontreuse maladresse mais bien quelque chose de récurrent au cours du récit. Se pose d'ailleurs la question de la relecture : n'y a-t-il pas quelqu'un qui avant d'éditer devrait corriger ce genre de défauts, quand même très technique ?

Plus positif sur le fond avec l'histoire, très construite, bien construite tout de même. Mais il y aura quelques bémols encore. Pour du thriller, roman noir, c'est bien un roman à rebondissements. Beaucoup de rebondissements. Vous avez déjà vu l'effet d'une balle rebondissante sur une chien ? Voilà… je ne suis pas sûre que le chien se sente super intelligent ni super satisfait devant sa balle à super rebondissements. C'est l'effet. Surtout que vers la fin, tout ça finit tout de même par faire « pschitt… ». Enfin, moi j'ai trouvé que tout ça tombait un peu à l'eau avec des révélations soi-disant… et finalement pas !

Tout ça fait un peu scénario et on imagine bien l'histoire en film, voire même en série. Mais c'est un livre qu'on s'est procuré là, pour lire une histoire… alors avis très mitigé.
A réessayer peut-être (l'auteur, pas le livre).

Alors au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..

Cette lecture est une découverte de l'univers de Nicolas Beuglet, piquée par la curiosité par d'alléchantes critiques sur Babélio.
Oslo. L'inspectrice Sarah Gerigën est appelée pour une enquête de routine qui s'avèrera autre chose qu'un simple suicide.
L'enquête va mener l'héroïne d'un sombre hôpital psychiatrique de Norvège à une île perdue au beau milieu de l'Atlantique, après avoir fait un crochet par Paris. La thématique de l'enquête est très originale, centrée sur de mystérieuses expériences militaires ayant eu lieu pendant la guerre froide. La narration bénéficie du rythme d'alternance entre les points de vue de différents personnages, l'inspectrice, un ex-reporter de guerre impliqué malgré lui et les commanditaires de ces expériences peu recommandables.
Le roman est assez long mais très prenant, sans temps morts. Presque parfait donc, si ce n'est une révélation finale un peu ésotérique à mon goût, quant à l'objectif de ces recherches.

J'adore les thrillers et j'ai beaucoup entendu parler de ce roman avant de le lire. J'avais placé la barre très haute et je pense que ça a malheureusement desservi ma lecture.

J'ai beaucoup aimé l'enquête, j'ai beaucoup aimé la thématique choisie par l'auteur et j'ai tout de même été prise dans l'histoire. J'ai également apprécié le personnage de Sarah. le roman est rythmé, l'auteur nous laisse en attente à la fin de chaque chapitre, ce qui nous donne indéniablement l'envie de continuer la lecture. La plume de Nicolas Beuglet est également très agréable et on sent que derrière son roman il y a des recherches et que l'intrigue est basée sur du réel et du concret, ce qui donne beaucoup de relief et de véracité au récit.

Cependant il y a eu des bémols dans ma lecture. J'ai trouvé certains passages de l'intrigue peu vraisemblables. J'ai trouvé que le comportement de certains personnages manquait de cohérence et j'ai également trouvé que certaines étapes de l'enquête et de l'avancée des personnages étaient un peu trop « faciles ».

Malgré cela, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et je suis certaine de lire la suite. L'ambiance m'a tout de même largement emportée et même si la barre était haute et que je ne pense pas l'avoir atteinte, je suis sortie du roman en étant contente de l'avoir lu et en ayant la curiosité de savoir où allait nous emmener le prochain.