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Grace Campbell tome 1 sur 3
EAN : 9782266316194
416 pages
Pocket (16/09/2021)
  Existe en édition audio
3.86/5   2100 notes
Résumé :
Voulez-vous vraiment connaître la vérité ?
Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d'angoisse et de folie...

Île d'Iona, à l'ouest de l'Ecosse. des plaines d'herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du " Chemin des morts ", la silhouette grise du monastère.

Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d'être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C'est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (334) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 2100 notes
Nicolas Beuglet trace son sillon et figure désormais en " tête de gondole " de nombreuses librairies ( si , si ...) lorsque paraît son dernier ouvrage . Assurément un grand succès populaire donc et loin d'être usurpé si l'on en croit de nombreuses critiques très favorables à défaut d'être dithyrambiques,quoique. Pour ma part , je n'ai pas encore tout à fait franchi ce cap qui ferait de moi un inconditionnel . Certes , j'ai bien fait d'aller au delà du " cri " qui m'avait déçu mais je reste encore un peu sur la réserve après avoir découvert " le dernier message " en livre de poche .
L'image de l'héroïne, Grâce, me gêne un peu puisqu'elle semble associer une " caractéristique physique " moquée , une incompétence " supposée " et , "cerise sur le gâteau " , une orientation sexuelle pas toujours bien acceptée, hélas, dans les milieux policiers .... La voir " lancée " , seule , dans cette enquête d'ordre mondial ne m'a pas convaincu , même s'il est vrai qu'au début, l'histoire ne semblait pas devoir prendre une telle ampleur . J'ai du reste beaucoup apprécié cette ambiance de départ. Une ambiance certes assez récurrente dans nombre d'ouvrages mais toujours mystérieuse et angoissante . Pour terminer quant à notre héroïne, est - ce habile de lui attribuer un statut présenté comme dévalorisant et de la prénommer....Grâce. Il est des coïncidences parfois gênantes.
Bref , ceci dit , l'histoire commence dans une ambiance intime , angoissante , anxiogène et ...décollage pour le Groenland ....On quitte le Moyen Âge pour le pays des Inuits , portés par des événements de plus en plus " glaçants ". Ça s'emballe et ça devient " chaud - bouillant " pour Grâce et sa collègue américaine lancée sur la même enquête. Tout pour attraper " un chaud effroi ".
Les 100 dernières pages sont époustouflantes, quant à la fin ....Pas gai tout ça quand on sait de quoi il s'agit , mais ne comptez pas sur mes aveux . du reste , parfois , certaines " explications scientifiques " s'avèrent un peu fastidieuses et freinent l'action . Il est vrai que le sujet ne " coule pas de source " et doit donc être expliqué. Certains dialogues , trop longs pour moi , n'ont pas forcément l'efficacité voulue .
Oh , me direz - vous , vous êtes bien sévère, cher ami , vous qui n'avez jamais produit le moindre texte . C'est vrai et j'en suis navré mais je ne révèle que mon ressenti . de plus , je n'ai pas " détesté " ce roman , loin de là .
Un bon scénario pour un film ? Pourquoi pas ? La promesse d'extraordinaires effets spéciaux .....Mais cela est une autre histoire .
Nicolas Beuglet a du talent et une imagination fertile , il a aussi " un public " et nul doute que nombre de ses fans seront heureux de le retrouver à défaut de retrouver Grâce. Serai- je de la partie ? Franchement ? Ben , Oui, pourquoi pas ? A bientôt.
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Je suis une grande fan de sa fameuse trilogie et j'étais ravie de découvrir une nouvelle héroïne, cet auteur aime les femmes fortes. ⁣

Nous découvrons pourtant ici une femme à qui l'on a fait croire qu'elle était faible, que son physique ne convenait pas et qui a subi tant de stress qu'elle s'est rabattue sur la nourriture. ⁣
Grace prouve en un an que ces gens là ne la connaissent pas et se confine à un régime drasrique et du sport quotidien (elle est trop forte, c'est mon modèle cette nana) ⁣

Voici pour le personnage principal. ⁣

Le deuxième personnage pourrait être le deuxième rôle féminin que nous rencontrons mais pour moi, ce deuxième personnage est l'Écosse. ⁣
Un pays que je rêve de découvrir et dont Nicolas Beuglet m'a permis d'imaginer grâce à ses magnifiques descriptions. ⁣
Un pays sauvage que l'on dirait inaccessible mais qui sait être généreux avec les bonnes personnes. ⁣
Et puis, cette ville, Inverness, seuls les fans d'Outlander peuvent comprendre ! ⁣

L'histoire en elle-même ne m'a guère emportée mais les 100 dernières pages ont été lues en retenant mon souffle. ⁣

Les thèmes et la conclusion abordés font froid dans le dos. Leur réalité en est, d'autant plus, terrifiante. ⁣


L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Dernier message en date, mais certainement pas dernière lecture d'un écrivain devenu incontournable et qui surprend à chaque fois par le choix de ses thématiques incroyables (mais vraies).

Le roman commence comme un thriller « standard », sur l'île d'Iona en Écosse, avec un meurtre étrange dans un monastère. Dit comme ça, on a l'impression d'une intrigue lue et relue.

Mais ce serait mal connaître Nicolas Beuglet, capable de mêler comme personne thriller d'action et profondeur du propos. Et, croyez-moi, ce livre va vous stupéfier.

L'auteur pose ses pions, au travers d'un récit impossible à anticiper, le lecteur se retrouvant en plein brouillard. Mais il le tient par la main, ne se disperse pas, avance avec lui dans l'obscurité.

Assez peu de personnages, et uniquement de nouvelles têtes. Pas de Sarah Geringën, l'héroïne de ses trois précédents romans. Quel plaisir de découvrir ces nouveaux protagonistes, avec encore des femmes fortes de leurs failles, avec du caractère et des valeurs, des doutes et de la volonté. L'inspectrice écossaise Grace Campbell vaut largement la place laissée par Sarah (et elle n'est pas la seule…).

Pas facile de se renouveler, tout en gardant son ADN, sa vision des choses, sa patte. Avec le dernier message, l'objectif est pleinement atteint. Tout au long de ces 400 pages, et après la dernière page tournée, j'en suis venu à penser que c'est le roman le plus maîtrisé de l'auteur.

Complot, son deuxième livre, avait été pour moi une révélation, par son thème d'une richesse, d'une dimension et d'une puissance inédites. Je peux utiliser les mêmes mots pour cette nouvelle histoire.

Les romans de Beuglet vont à mille à l'heure, sans temps morts. Des thrillers ébouriffants, au rythme endiablé. Mais ils sont tellement plus que ça !

La somme de recherches pour développer ses idées ahurissantes (mais toujours crédibles) ne peut qu'impressionner. Parce que tout est minutieusement travaillé, les concepts les plus fous sont tous basés sur des investigations et des arguments pointus. C'est l'énorme valeur ajoutée de son univers. Et le mot « message(s) » du titre n'est pas un vain mot.

Cette intrigue est à la fois intemporelle et totalement ancrée dans notre temps. Il serait criminel d'en dire un mot de plus. Parce que résumer en quelques mots la richesse du propos et dévoiler de telles surprises ne pourrait que gâcher l'énorme plaisir de lecture qui vous attend.

Quand le divertissement vous pousse à la réflexion, pendant la lecture et longtemps après le point final… L'auteur pousse loin les théories et ses spéculations très étayées. le champ des analyses donne le vertige et on se sent véritablement enrichi.

Ce roman me fait penser à ceux de l'américain Glenn Cooper, des romans diablement distrayants mais follement ambitieux. L'écrivain français n'a rien à lui envier, tant il contrôle cet équilibre précaire à la perfection.

Cette invitation sur les terres écossaises (mais pas que), n'est à rater sous aucun prétexte. Vous voilà prévenus, le dernier message qui vous est adressé risque fort de changer votre vision du monde. Une aventure réjouissante, inédite et surprenante, menée par un Nicolas Beuglet dont le talent et l'intelligence ne peuvent vous laisser de marbre.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Difficile de parler de ce premier volet « Grace Campbell » sans divulgâcher, les surprises et les rebondissements surviennent dès le départ. Roman d'ambiance à suspense, je me suis laissé envouter par l'ambiance mystérieuse de cette île des Hébrides ou vivent quelques moines et une population restreinte dans un milieu dont l'hospitalité se discute. C'est dans cette d'Iona que commence l'aventure qui mènera Grâce à Glasgow, puis au Groënland ou l'enquête se poursuivra dans un milieu plus hostile encore.

Grâce Campbell, est une femme énergique dont on admirera le courage, une femme capable de laisser de côté ses soucis, et ils ne sont pas des moindres pour se lancer à la recherche de la vérité. Une femme à laquelle on ne peut que s'attacher et dont on a envie de découvrir le secret caché dans cette pièce de son appartement fermé par une porte blindée. Cela ajoute un mystère que l'on a envie de percer et qui, avec l'action grandissante, font de ce roman un bon page-turner.

Question culture, on y apprend beaucoup, C'est un peu la griffe d'un auteur qui propose d'aller plus loin en citant ses sources et en explicitant les problématiques abordées dans sont récit. C'est une des raisons pour lesquelles j'apprécie vraiment cet auteur bien que les thèmes étudiés dans ses roman amènent à réfléchir, voire à s'inquiéter pour l'avenir.

Si la majeure partie des investigations aboutit dans ce premier tome, attendez-vous à ne pas pouvoir vous empêcher de lire les deux autres volets qui réservent bien des surprises.

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Mise sur la touche depuis un an après un gros ratage, l'inspectrice Grace Campbell est envoyée par son chef sur l'île d'Iona enquêter sur un crime commis dans un monastère. L'affaire qui peut relancer sa carrière.
L'enquêtrice arrive sur l'île en pleine tempête et doit recueillir seule les premiers indices autour d'un meurtre qui n'a rien de banal, d'autant qu'il semble avoir été commis par l'un des cinq moines qui habitent les lieux. Qui était Anton, la victime, et quels sont les calculs qu'il réalisait dans un cabinet pas si secret que ça ?
Poussées par les nécessités de l'enquête et le besoin d'être enfin reconnue, Grace se laissera entraînée dans les profondeurs de la terre et dans les froids extrêmes du Groenland, où elle retrouvera des sentiments perdus depuis longtemps, l'estime de soi et l'amitié.

Commençons cette chronique par les aspects positifs : il y a une vraie intrigue, avec du rythme et des rebondissements ; l'environnement géographique, l'Écosse et le Groenland, est bien exploité (même si cela ne donne pas très envie d'y aller en villégiature...) ; c'est bien écrit et la lecture est fluide. On obtient donc un thriller plutôt agréable à lire ; mais c'est à peu près tout.
L'auteur essaie bien de nous convaincre dans une sorte de postface que tout ce qui est écrit est plausible, mais la ficelle apparaît un peu trop grosse, et surtout comportant trop de noeuds incohérents. Pour ne prendre que trois exemples :
- Pourquoi une organisation aussi puissante que celle en cause irait elle s'embêter à stocker des cercueils dans des gouffres écossais ? Certes, elle sait qu'il va y avoir beaucoup de morts, et on peut faire des profits en vendant des cercueils, mais cela semble bien mesquin et pas à la hauteur des enjeux...
- Comment Grace Campbell et l'enquêtrice américaine qui l'accompagne peuvent-elles réussir si facilement a retrouver la trace d'un fugitif là ou la puissante organisation a échoué ?
- Enfin, pour revenir au début de l'intrigue, la somme de coïncidences qui conduisent l'enquêtrice écossaise à devoir se débrouiller seule est telle qu'on n'y croit pas un instant...
Tant qu'à faire, j'aurais préféré que l'auteur force encore plus le trait et verse dans la science fiction...

A près le cri, que j'avais bien aimé, le dernier message est pour moi une déception : un livre agréable à lire mais sans intérêt sur le fond...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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critiques presse (1)
LeFigaro
07 juillet 2021
C’est le style Beuglet, conteur affûté: partir d’une affaire simple pour confronter son lecteur à des thèses vertigineuses. Ici, on passe, en quelque sorte, du Nom de la rose à 2001: l’odyssée de l’espace en quelques chapitres. C’est osé mais ça fonctionne! Et on a bien envie de revoir cette fliquette écossaise qui cache derrière une porte blindée de son appartement un secret semble-t-il douloureux…
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (219) Voir plus Ajouter une citation
Dans trois ans , les Occidentaux vont commencer à mourir en masse.
La cause de cette montée exponentielle de la mortalité sera d'autant plus foudroyante que son origine est ignorée de la grande majorité des Etats et des citoyens.
Il ne s'agit ni d'une maladie, ni du dérèglement climatique, ni d'une guerre.
Mais d'un fléau plus inattendu : la chute de l'intelligence humaine.
Le constat est aussi implacable que désolant.
Toutes les études depuis soixante-dix ans aboutissent à la même conclusion : le niveau de l'intelligence humaine est en décroissance.
Autrement dit, nous devenons de plus en plus stupides et ce mouvement d'abêtissement généralisé ne va pas s'arrêter.
L'information pourrait prêter à sourire si ce n'était pas le pire qui puisse arriver à l'humanité...............................................
...........................................Ceux qui ne seront pas préparés à cette hécatombe s'exposeront à une terrible crise sanitaire.
Ne possédant pas la solution pour enrayer l'épidémie de bêtise qui a déjà commencé à contaminer nos pays, nous préconisons la prévoyance en vous assurant le stockage massif de cercueils qui vous éviteront l'ingérable saturation des morgues ............................................
............................................ Comme toute épidémie, ce sont ceux qui l'anticipent qui la surmontent.
Et pour les retardataires, cette fois, aucune mesure de confinement ne viendra à bout d'une pandémie bien plus durable que celles que nous avons connues...
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C'est bien le problème, notre cerveau fonctionne
exactement de la même manière : contrairement à la
faim, à la soif ou au désir sexuel, notre goût pour
la dopamine ne connaît pas de seuil de satiété. On en
veut toujours plus. C'est cette vulnérabilité de la psy-
chologie humaine que les fondateurs de ces applications
comme Facebook, Instagram et autres exploitent avec
une précision scientifique. D'où l'invention du like:0n
me félicite et paf ! dopamine. Un commentaire sous ma
publication : les gens s'intéressent à ce que je poste.
hop ! dopamine. Le message d'un inconnu qui veut vou
parler en privé : je suis impatient de découvrir cette
nouvelle interaction, tac ! dopamine. Les autres utilisa-
teurs me demandent en ami : je deviens donc quelqu'un
d'important, encore un shoot de dopamine. Facebook, et
ses notifications rouge bonbon, a été conçu pour vous
dire : il y a toujours une petite récompense à dénicher
quelque part. Et si cette récompense n'arrive pas, alors
vous allez ressentir le besoin de publier quelque chose
Non pas pour communiquer vraiment, seulement pour
mendier quelques likes ou commentaires afin d'obtenir
votre dose de... dopamine.
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Grace avait survécu à des situations où d'autres auraient vite péri ou abandonné le combat. Elle en était consciente et savait que c'était l'une de ses forces cachées. Mais jamais de sa vie elle n'avait été confrontée à la peur ancestrale et brute de la prédation animale. Ses jambes tremblaient, sa respiration n'était qu'une saccade nerveuse. Rien dans l'évolution de l'espèce ne lui donnait un espoir de survie face à cette bête. Elle ne parvenait plus à réfléchir, elle n'était plus l'humaine au sommet de la chaîne alimentaire, seulement de la viande dont la fonction était de nourrir plus fort que soi.
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Des plus hautes sphères des espaces infinis, une main invisible avait saupoudré le ciel d'encre d'une neige de diamants, d'émeraudes et de saphirs dans le spectacle le plus enchanteur qu'il fut offert à l'homme sur cette terre.
Envoûtée, Grace suivit la langue nacrée de la Voie lactée traversant le ciel tels les vestiges d'une éruption d'étoiles.
Pendant un long moment distendu, elle n'était plus Grace, elle n'était plus un être humain, seulement une particule flottant dans l'espace
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Le pire dans tout ça, poursuivit le savant, c'est que l'imagination, source de toute créativité, est aussi détruite par le temps passé devant les écrans. Une étude canadienne a montré que des enfants vivant sans télévision parvenaient à inventer 40 % d'usages possibles en plus pour un objet que les enfants qui la regardent. D'une part, parce que la télé fait le récit à la place de l'enfant et, d'autre part, parce qu'elle le prive d'un temps de jeu dans la vie réelle. Des jeux qui le forceraient à s'adapter à des contraintes physiques très concrètes : lancer le ballon au bon endroit malgré le vent, fixer deux morceaux de bois ensemble sans outils, ou même tout simplement planifier la construction de son village de jouets. Cette expérience de la vraie vie est celle qui nous permet en tant qu'humains de développer nos capacités cognitives et motrices qui sont les socles de l'intelligence.
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