AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Inspectrice Sarah Geringen tome 3 sur 3
EAN : 9782266307598
312 pages
Pocket (03/09/2020)
  Existe en édition audio
3.92/5   2070 notes
Résumé :
Le corps recouvert d'une étrange poudre blanche…
Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d'épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l'effroi la paralyse.
Et si son père n'était pas l'homme qu'il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l'ex-inspectrice ... >Voir plus
Que lire après L'île du diableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (330) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 2070 notes
Lu en une journée, jamais déçue avec cet homme !

À peine le temps de respirer entre les scènes, les actions.

Une histoire de nouveau basée sur des faits réels, sur une science méconnue, passionnante et terrifiante.

Je tiens simplement à dire que son héroïne adorée a, je pense, assez subi non ? Laissons la un peu tranquille !
Commenter  J’apprécie          990
J'ai eu peur en réalisant que j'entamais le troisième tome des aventures de Sarah Geringën, alors que je n'avais pas lu le second, mais peu importe, puisque les grandes lignes du roman précédent sont rappelée pour le confort du lecteur.


Un troisième tome qui démarre rapidement par la mort du père de l'inspectrice, assassiné sauvagement et dont l'auteur semble avoir laissé quelques indices aussi intéressants que surprenants.


Un récit qui démarre sur les chapeaux de roue, ce qui m'a amenée à penser que tout y était trop facile : des indices qui amènent rapidement aux bons endroits, des pièces à conviction trop aisément trouvées dès le début, pas de frein à l'enquête, Sarah se voir attribuer un gentil co-équipier, débutant dans le métier, consciencieux, perspicace, dévoué...


Et puis... Une deuxième moitié de roman prenante, pleine de suspens, de ces situations dont on se demande comment l'héroïne va s'en sortir, cernée d'une équipe commandée par un psychopathe qui a tout orchestré, bien loin de chez elle, là où personne ne pourra venir à son aide.


Et puis il y a Sarah, Sarah et ses démons, Sarah et le couple formé avec Christopher, Sarah et les démons de son père qui permettront d'introduire des notions d'épigénétique passionnantes et invitant à se documenter, d'autant plus que l'auteur propose des titres d'ouvrages sur la question de même qu'il cite ses sources concernant cette « île du diable », dont le vrai nom est l'île de Nazino, exploitée de façon macabre par le régime communiste en 1933 et portée à la connaissance du public en 2002.


Un livre audio très bien lu, des musiques bien choisies pour augmenter l'inquiétude et le suspens, des voix naturelles, le lecteur se contentant parfois d'essayer d'aggraver sa voix pour simuler un changement d'identité, ce qui n'est pas le cas dans l'île du diable.


Un roman policier qui ne manque pas d'intérêt et en donnant en sa fin, la quasi-certitude d'un quatrième tome.




Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          820
Quel plaisir de retrouver l'inspectrice Sarah Geringën! Elle se retrouve, dans cet opus, dans une enquête qui la touche personnellement. Mais, Sarah ne peut enquêter de manière officielle depuis son arrestation (cf le tome précédent) alors elle va mener l'enquête de manière officieuse. Ce livre est inlâchable et je l'ai lu presque d'une traite! Chaque chapitre appelle le suivant et il est difficile de s'arrêter avant de savoir le fin mot de l'histoire. On en découvre un peu plus sur la sombre personnalité de Sarah grâce à Christopher, qui est journaliste. Sarah va être bouleversée par ses découvertes, par la personnalité complexe de ce père inaccessible. On part dans une enquête qui nous mènera jusqu'à Moscou et dont la tension est palpable à chaque page. Une forêt hostile, un manoir énigmatique et isolé, une île du Diable effroyable... C'est un thriller qui nous parle de culpabilité, de vengeance et d'épigénétique (La transmission des souffrances). Basé sur des faits historiques réels, ce livre est aussi captivant qu'effrayant.(...)

Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          660
Ce thriller met en scène pour la troisième fois l'inspectrice de la police norvégienne Sarah Geringën, ancienne des services spéciaux. le lecteur l'avait laissé à la fin de Complot, emprisonnée pour un crime qu'elle n'avait commis. L'affaire était claire, mais il faudra à la justice un an pour envisager la libérer.
Un jour avant sa sortie annoncée, la voilà tirée de sa prison par son ex-chef. Le père de Sarah a été retrouvé mort dans sa maison. Manifestement assassiné, sans que la cause de la mort ne soit claire. Son corps est entouré de poudre blanche et ses doigts violacés ont subi une terrible torture…
Sarah n'a jamais été très proche de ce père réservé. Sa mort est-elle liée à son passé, que finalement elle ne connaît pas vraiment ? Assistée d'un flic débutant, Sarah va tenter de comprendre ce qui a pu se passer.

Les deux précédents romans de Beuglet ont connu un grand succès. L'auteur en reprend le style alerte et très visuel. Le rythme est là. Le livre se lit d'une seule traite. Mais, si la forme est réussie (comme peut l'être un bon film d'action), l'intrigue part dans l'invraisemblable. Les références au cinéma (Alfred Hitchcock en tête, les lecteurs comprendront…) et à H.G. Wells (un roman qui se passe dans une île…) ne manquent pas, mais tout cela n'est guère logique. Beuglet dégaine en postface les références scientifiques qui justifieraient selon lui son scénario, difficile d'y croire. Scénario est d'ailleurs le terme qui qualifie le plus ce roman. Après, le cri et Complot, voici la saison trois de la série Inspecteur Geringën. Pas la meilleure.
Commenter  J’apprécie          461
J'ai lu et apprécié les 2 premiers volumes des aventures de Sarah Geringën, policière norvégienne. Je me réjouissais donc en abordant ce 3ème volume.
Sarah a purgé une peine d'un an de prison et lorsqu'elle sort c'est pour apprendre une nouvelle ahurissante : son père a été assassiné dans des circonstances étranges. Elle ne peut pas mener l'enquête elle-même mais de jeunes officiers travaillent avec elle. Son père a toujours été une personne étrange, réservée, froide et pas expansif du tout avec ses enfants et son épouse. Sarah n'a absolument aucune idée de qui aurait pu vouloir le supprimer. Petit à petit, elle et son équipe vont remonter dans le passé de son père, notamment son origine russe.
En effet, Nicolas Beuglet évoque un fait historique réel et horrible, c'est l'affaire de Nazino en 1933, la déportation massive de 6000 russes sur une Ile de Sibérie et à cause de la misère et la famine extrême, certaines personnes ont pratiqué le cannibalisme.
Mon avis est un peu mitigé pour ce roman. le suspens est bon, avec des retournements de situation, on ne s'attend absolument pas à ce dénouement. J'ai aimé aussi l'aspect historique très documenté et un aspect scientifique juste abordé vers la fin du roman : l'épigénétique.
Mais ce qui ne va pas avec ce roman, pour moi, c'est le côté trop superficiel de l'intrigue. Les thèmes sont juste esquissés, les personnages pas très approfondis, tout m'a semblé survolé, presque bâclé et ça c'est dommage.
Je suis restée un peu sur ma faim.
Pas mal mais un peu décevant par rapport aux précédents volumes. Enfin, c'est juste mon avis !
Commenter  J’apprécie          382

Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Dans Le Cri, l’inspectrice norvégienne Sarah Geringën enquête sur la mort mystérieuse d’un patient de l’hôpital psychiatrique de Gaustad à Oslo. Au cours de son périple, elle fait la rencontre du journaliste français Christopher Clarence. Elle l’aide à sauver le jeune Simon que Christopher venait d’adopter. Durement mis à l’épreuve, Sarah et Christopher tombent amoureux. Pour Sarah, c’est inespéré. Tourmentée depuis toujours par une culpabilité dont elle ne connaît pas l’origine, elle ne croyait plus avoir droit au bonheur.


Dans Complot, dont les événements débutent un an après ceux du Cri, le couple a emménagé ensemble et Sarah croit avoir trouvé un peu de sérénité auprès de Christopher et Simon, quand elle est appelée d’urgence sur une scène de crime hors du commun. On lui demande d’enquêter sur l’assassinat de la Première ministre du pays. Elle met alors au jour un complot millénaire et révèle la façon dont certains hommes sont parvenus à confisquer le pouvoir aux femmes à travers les âges. Malheureusement, dans la confusion des derniers instants de son enquête au Vatican, elle est accusée d’avoir assassiné le pape. Incarcérée, Sarah se renferme sur elle-même et va jusqu’à rejeter Christopher, pour éviter qu’il gâche sa vie à l’attendre.

L’Île du Diable commence un an après cet emprisonnement…
Commenter  J’apprécie          80
je voudrais signaler à propos de ce livre que l'un des participants semble mettre en doute l'histoire racontée par l'auteur mais je me permet de mettre ce que vous pouvez trouver sur wikipédia :
L’affaire de Nazino est la déportation massive en 1933 en URSS de 6 000 personnes sur la petite île fluviale de Nazino (en russe : остров Назино). Plus de 4 000 de ces déportés y trouvent la mort. Située sur l'Ob, dans une région isolée de Sibérie occidentale à 800 km au nord de Tomsk, Nazino est surnommée en russe l'« île de la mort » (Остров Смерти, Ostrov Smerti) ou encore l'« île aux cannibales ».
Les déportés y ont été abandonnés avec seulement de la farine pour nourriture, leur ration étant d'une livre par jour, aucun outil, leurs seuls vêtements qu'ils portaient lors de leur arrestation et sans abris1. Surveillés par des gardes recrutés localement, très rapidement dépassés par les événements, et par des commandants profitant de la situation. L'eau du fleuve provoque de graves troubles intestinaux. Les couronnes en or sont arrachées et troquées contre de la nourriture. Les déportés sont rapidement victimes d'actes de cannibalisme. Il existe quelques dizaines de cas de prisonniers qui en tuent d'autres pour les manger2.
Un rapport sur les événements fut envoyé à Staline par Vassili Arsenievich Velichko et distribué par Lazare Kaganovitch aux membres du Politburo, rapport qui sera archivé à Novossibirsk. Dans celui-ci, il déclare que « 6 114 éléments socialement nuisibles ou sans classe »3 sont arrivés sur l'île fin mai 1933. Une partie de ces déportés étaient de petits délinquants récidivistes, mais l'immense majorité se composait de vagabonds et de paysans dékoulakisés qui avaient fui leurs villages et étaient sans papiers. Arrêtés lors de rafles ordonnées par Staline, ils ont été transportés de Moscou et de Léningrad par train jusqu'à Tomsk puis par barges fluviales jusqu'à Nazino. Au moins 27 déportés sont morts lors du transport.
L'île mesure 3 kilomètres de long sur 500 mètres de large4. Il n'y avait pas d'abri, il a neigé la première nuit et aucune nourriture ne fut distribuée pendant 4 jours. Le premier jour, 295 personnes ont été enterrées.
Une commission spéciale fut mise en place en septembre 1933 par le comité régional du Parti communiste de la Sibérie occidentale. Ses rapports ne seront publiés qu'en 2002 par l'ONG russe Memorial5.
C'est la chronique d'une hécatombe annoncée. Le récit hallucinant d'une utopie bureaucratique qui tourne au carnage. Une "micro-histoire" qui est presque un cas d'école dans un pays où l'invraisemblable est devenu la norme.
Commenter  J’apprécie          20
Sarah commençait à comprendre qu'elle allait devoir accepter une hypothèse qu'elle avait refusé d'envisager depuis le début. Car elle ne voyait qu'une explication à ce meurtre. Une explication tout aussi effrayante que le visage déformé du cadavre: son père n'était pas celui qu'il prétendait être.
Commenter  J’apprécie          220
« Timshel ». Ce mot de la Bible se traduit par « Tu peux ». C’est un mot à la fois grisant et terrifiant parce qu’il dit une chose fondamentale sur l’homme: contrairement aux animaux qui fonctionnent à l’instinct, l’homme est libre de choisir ses actions. Il est libre de faire le bien ou le mal. Or faire le bien demande un effort. Et c’est lorsque l’homme fait cet effort qu’il devient pleinement humain.
Commenter  J’apprécie          110
La marque épigénétique se transmet de génération en génération. Une transmission que l’on a retrouvée chez les descendants des survivants de l’holocauste. Leurs enfants et petits-enfants portaient tous des modifications démesurées du gène NR3C1 gérant l’anxiété.
Commenter  J’apprécie          160

Videos de Nicolas Beuglet (49) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Beuglet
Le cri
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (4732) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..