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Citations sur Billy Brouillard, tome 3 : Le chant des sirènes (19)

Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réalisé... Réalisé que nous autres, les humains, n'étions guère différents de ces ogres qui peuplent les contes de fées et que, comme eux, nous nous nourrissions de cadavres. Vous n'avez qu'à vérifier... Nos magasins et nos réfrigérateurs en sont remplis. Nous mangeons des morts... Et nous en mangeons beaucoup... Afin de grandir et de se transformer en ces monstres que l'on nomme "Adultes". Eh bien non... Je ne grandirai pas. Et n'en deviendrai jamais un ! Foi de Billy Brouillard !

[La grand-mère de Billy essaie de l'obliger à manger du poulpe, créature qu'il trouve merveilleuse]
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Le soleil éclatant de Juillet chasse les ténèbres, et par là même nos rêves et nos fantasmes les plus profonds. Pour moi, l'été est synonyme de chaleur suffocante, de lassitude et d'ennui. Seuls les idiots semblent y trouver leur compte.
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Êtes-vous bien certains de vouloir entendre cette histoire ? Il n'en est de plus funeste... Elle cause bien des tourments à son auditoire... Vous êtes encore là ? Fort bien... Qu'il en soit ainsi.. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus...

La Petite Sirène qui ne voulait plus en être une...
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Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réalisé... Réalisé que nous autres, les humains, n'étions guère différents de ces ogres qui peuplent les contes de fées... Et que, comme eux, nous nous nourrissons exclusivement de cadavres... Vous n'avez qu'à vérifier... Nos magasins et nos réfrigérateurs en sont remplis... Nous mangeons des morts... Et nous en mangeons beaucoup...
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Le don de trouble-vue est une sorte de pouvoir mystérieux, de fantaisie spécifique à chacun, qui est enfoui tout au fond de notre être. Nous en possédons tous un, et il est souhaitable de le cultiver dès la plus petite enfance afin de parvenir à se réaliser pleinement à l'âge adulte. La tâche n'est cependant pas aisée. Pour d'obscures raisons, durant notre éducation, les grandes personnes semblent nous inciter à ne pas le développer...
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La ville, c'est un genre d'endroit où l'imagination est un refuge forcé si l'on veut survivre dans ce milieu triste et bizarre où l'herbe et la terre ne sont recouvertes que de goudron et de bitume.
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"Alors voilà... euh... hm... c'est l'histoire d'un chat qui rentre dans une pharmacie... Et qui demande : Bonjour est-ce que vous auriez du sirop pour ma toux ?
- Ma toux... Matou... Euh... Enfin, voilà, quoi.. Hm..."
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Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,

Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !

Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves ;
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.

Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.

Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.

Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés ;
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...

Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ;
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...

Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège ;
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.

Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

Albert Samain
Au jardin de l'Infante - Paris, 1893
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Et si les astres de lumière
Qui luisent au firmament
N'étaient plus que chimères
Depuis plus de 1000 ans ?

Si les étoiles claires,
Qui brillent constamment,
Etaient déjà bien mortes...
Et ce depuis longtemps,
M'aimerais-tu encore ?
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N'écoutez pas vos professeurs,
continuez à dessiner des dinosaures roses,
désobéissez à vos parents,
et n'hésitez pas à aller vous endormir sous une pluie d'été...
Vous finirez bien par entendre le doux chant
de la Princesse de la flaque d'eau.
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