Nouvelle acquisition lors de l'opération « 48H de la BD » mené le 5 et 6 Avril 2019. J'avais repéré cette bande-dessinée de
Guillaume BIANCO et
Antonello DALENA dans la liste des ouvrages proposés pour l'événement et je ne regrette pas mon achat. Déjà friande des ouvrages issus de la maison d'édition LeLombard, je me doutais que je ne serais pas déçue.
Petit Topo sur l'histoire : Rebecca est une petite fille pleine de vie âgée de 6 ans, adorant le mélange ketchup/mayonnaise. Alors que ses parents ne cessent de se disputer et que sa soeur, Coralie, entrée dans l'adolescence ,se mûre dans une rébellion propre à son âge, Rebecca tente en vain de survivre face à ce qu'elle ne connaît pas : la séparation d'un papa et d'une maman. Plus petite et plus frêle que la moyenne, elle voit ses défenses immunitaires fragilisées. C'est ainsi qu'au cours d'une escapade dans le jardin, en plein orage, elle fait la rencontre d'un microbe (probablement du rhume au regard des symptômes) nommé Ernest avec lequel elle va tisser des liens particuliers. Ce dernier va lui permettre non sans douceur et humour de faire face à son nouvel environnement familial et va la protéger contre les autres gros microbes.
J'ai beaucoup apprécié cette bande-dessinée. Les couleurs sont vives et donnent beaucoup de dynamisme aux planches de dessin, elles nous emmènent dans un environnement gai qui redonne le sourire. Les expressions des personnages sont bien visibles, on partage l'étonnement, la colère ou encore la joie ressentis par ces derniers.
Au niveau de la construction, l'intérieur de couverture présente un trombinoscope humoristique des différents virus existants : « Cunigon » le virus des oreillons, «Ampoule » le virus de pieds ou encore « Hank » le virus du tétanos. J'ai adoré leur représentation graphique qui leur donne un côté attachant, ils donnent envie de les adopter malgré leurs effets indésirables (qui aurait envie d'adopter le virus de la varicelle ). Au niveau des vignettes on retrouve quelques onomatopées bien positionnées dans le récit. Les bulles sont également dessinées de façon à mettre en avant l'ironie/tristesse (bulle « coulante »), la colère (bulle « piquantes »), ou encore une discussion lambda (bulles au trait régulier »). En fin d'histoire, l'éditeur nous propose quelques pages sur l'histoire de cette BD ainsi que son adaptation en dessin animée, ce qui permet de découvrir des aspects techniques insoupçonnés et le travail nécessaire pour passer d'une bande dessinée à un adaptation graphique.
Au niveau du scénario, il y a une fluidité et un humour qui donne du dynamisme au récit. On a envie de partager les aventures de Rebecca et chaque enfant peut s'identifier et partager ce qu'elle ressent face à la séparation de ses parents. C'est aussi un point fort de cette bande-dessinée : vulgariser par l'humour un événement auquel de nombreux enfants font face et qui met en avant la tristesse, les disputes, l'oubli que les enfants sont présents et entendent tout, les plans B pour que les parents se mettent ensemble et enfin l'acceptation. Les personnages sont attachants, particulièrement Rebecca qui est curieuse et un poil chipie. On apprécie sa relation avec Ernest, qui apparaît comme son ange gardien au caractère bien trempé et quelque peu taquin.
En conclusion, une belle acquisition dans le cadre des 48H de la BD. Cette ouvrage comprends un bon combo pour passer un bon moment : de la couleur, de l'humour, des personnages attachants et un scénario fluide.
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