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EAN : 9781499544428
250 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (11/06/2014)
3.47/5   51 notes
Résumé :
À l'aube de l'enterrement de son frère, Elise traverse une période délicate. Elle est particulièrement sensible, à fleur de peau, dépressive et sous traitement médical. Son couple touche le fond. Elle assistera aux funérailles seule sous la contrainte de sa famille et prendra le train pour la rejoindre à Nice. A bord du convoi, sa vie bascule, un terrible accident menace le destin de centaines de voyageurs et elle est la seule à pouvoir tout arrêter. Elle tentera l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant pris l'habitude ces derniers mois d'entrecouper mes lectures issues de l'édition traditionnelle avec des lectures d'auteurs indépendants, je me suis laissé tenter par ce premier titre de Matthieu Biasotto parce qu'il semblait disposer d'une notoriété importante dans le milieu indépendant et que j'étais curieux de voir ce dont il était capable. Comme j'ai eu de très bonnes surprises et même découvert de véritables talents parmi les indés, j'abordai cette lecture en toute confiance.
Et, je dois le dire, je suis tombé de haut.
D'abord, sur la forme : il demeure de nombreuses coquilles (souvent des omissions de mot), des passages entiers sont dans une typographie plus petite que le reste du livre. Lorsqu'on s'exclame (ce qui arrive souvent), un point d'exclamation ne suffit pas, il en faut deux, voire trois ou quatre. Il en est de même avec les points d'interrogation lorsqu'on s'interroge, d'ailleurs. Et le mélange des deux est assez usité, comme dans une BD. Les majuscules d'imprimerie sont utilisées à tout bout de champ, dès qu'un personnage insiste ou gueule, ce qui arrive là-encore souvent. Un paragraphe entier en MAJ ? Ça ne l'arrête pas.
L'auteur ne se sent pas concerné par la concordance des temps. Il passe du passé au présent et du présent au passé à chaque instant, plusieurs fois par paragraphe, voire dans une même phrase, et c'est extrêmement perturbant.
Le style tourne très souvent à la rafale ininterrompue de phrases de 3, 4 ou 5 mots. Très souvent nominales, les phrases, ce qui peut aller presque jusqu'au style télégraphique.
Sur le fond, ensuite. le livre n'est pourtant pas bien long, mais beaucoup de pages sont dépensées à nous répéter des choses que l'on sait déjà ou que l'on a forcément devinées, et à nous dire des choses parfaitement inutiles ou évidentes. Mention spéciale pour les textos que les personnages s'envoient, que l'on va retrouver texto, c'est le cas de le dire, en encadré s'il-vous-plaît. Idem pour le texte du billet de train SNCF (!) qu'un personnage va prendre, idem pour le rapport détaillé d'autopsie qui n'apporte strictement rien à l'histoire.
Les approximations techniques également sont légion, et font désordre dans un polar : par exemple, la victime meurt le matin, dès l'après-midi son autopsie a déjà eu lieu et le rapport est prêt. Et pour la deuxième victime, une nouvelle autopsie a lieu pour une victime d'un accident de voiture, à un moment où le lien entre cette victime et le suspect n'est pas connu, l'auteur le dit bien. Or, on n'autopsie pas en principe les victimes « ordinaires » d'accidents de la circulation.
On touche le fond, et cela a déjà été souligné dans d'autres critiques, sur la relation entre le capitaine Tourrié et sa subalterne, le lieutenant Sanchez.
« Sa peau en éveil. Ses sens à l'affût des moindres gestes de son supérieur. Elle est sa chose. Elle est le feu, il est sa glace. Elle est liquide, il est solide... » (sic)
Donc la policière en pince pour son chef et cela semble réciproque, au point qu'elle s'aventure à lui faire une petite gâterie dans la voiture, sur un parking, ce qui lui vaut de se faire jeter. Ils vont jouer au chat et à la souris ainsi quelques temps, tout en continuant brillamment leur enquête, comme ici :
"Sanchez ouvre la porte avec un coup de pied violent" (... puis, trois lignes plus loin...) "Sanchez porte son index aux lèvres pour indiquer à son capitaine de rester silencieux" (sic)
Il faut préciser qu'ils débarquent tous flingues dehors dans la chambre d'hôpital du mec parce qu'ils pensent qu'il risque de tuer une fille, Élise. On le sait depuis longtemps, puisque l'auteur nous a fait le coup de l'idée fulgurante et du rodéo en bagnole pour essayer de la sauver.
Et donc après avoir défoncé la porte, Sanchez demande à son capitaine de faire silence, braque son flingue sur le lit qui est... vide.
Et là, le capitaine s'écrie :
– Elise ! P***** ! Il va la tuer !
Ou là :
« Elle plonge dans la voiture [sérieusement ? La tête la première ?]. Met le contact et pulvérise la pédale d'accélération. » [Ah zut, ça c'est moche. On aurait dû lui expliquer qu'elle était Robocop et que sa jambe d'alliage pesait 1500 kg. Va falloir qu'elle y aille à pied maintenant !]
Sanchez l'amoureuse transie va encore se faire jeter une ou deux fois, faire quelques crises d'hystérie, menacer de démissionner (!), laisser entendre à ses collègues qu'elle a fricoté avec le capitaine (!!), avant que, finalement, il ne l'emmène chez lui dans le noir, n'allume la lumière et lui dise :
- Voilà, bienvenue chez toi Stéphanie ! (en fait je t'aime depuis le début, nianiania, la dernière qui est entrée ici c'est ma femme, nianiania, mais elle m'a quitté depuis 15 ans !)
De toute évidence, notre capitaine a absolument tout compris à la psychologie des femmes. Et l'auteur aussi, vu qu'en plus, ça marche !
La fin relève un tout petit peu le niveau, avec un chassé-croisé entre le présent et le passé qui explique certains détails qui nous avaient échappé sur le coup. Sans être révolutionnaire, c'est plutôt bien pensé et cela permet de raccrocher à peu près les morceaux du puzzle d'une intrigue qui n'est somme toute pas forcément mauvaise, mais quand même ultra-classique, et surtout très malmenée par les nombreuses scories susdites.
Le seul léger moment d'empathie que j'ai eu aura finalement concerné les coupables, et la raison pour laquelle ils ont mis en oeuvre toute cette machination.
Pour parachever le tout, on introduit le surnaturel, mais sans la moindre explication à la clé, et le tout finit en énorme queue de poisson.
L'auteur nous donne quelques explications dans sa postface sur sa façon de voir les choses, et j'ai notamment retenu celle-ci :
« Mon écriture est accessible et je l'assume. »
Un joli euphémisme que voilà, en fait. L'écriture des collégiens est « accessible », elle aussi, mais ils n'ont pas la prétention de la vendre.
En conclusion, l'auteur pourrait sans doute faire du Marc Lévy, à condition de bénéficier d'une armée de correcteurs pro, ce qui doit être le cas maintenant puisque je me suis laissé dire qu'un éditeur venait de s'emparer de lui.
Et en tout état de cause, laisser en ligne quelque chose d'aussi inabouti est, pour moi, une faute inexcusable pour quelqu'un qui a l'ambition d'être un écrivain professionnel.
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Premier roman de cet auteur pour moi. La couverture de ce roman m'a attirée, ce beau papillon aux couleurs magnifiques au -dessus de ce corps replié. Et le nom de l'auteur qui revenait dans différents groupes de lecture. J'avais peur que ce soit un roman trop sanglant mais dès les premières pages, j'ai été prise dans l'histoire qui est pourtant assez particulière.

Ce personnage d'Elise qui est malheureuse et torturée par le drame qu'elle a vécue et qu'elle vit encore. Ce roman est un véritable puzzle dont le lecteur dispose, dés le départ, de toutes les pièces qui se mettent en place au fur et à mesure, sous la plume de Matthieu Biasotto, et ce jusqu'à la dernière ligne.

Je ne peux en dire plus sans dévoiler l'histoire. Un premier coup de coeur pour 2018. Je le recommande vivement et vais poursuivre la découverte de la bibliographie de Matthieu Biasotto.
Je remercie Neneve pour l'une de mes "pioche dans ma PAL" de 02/2018.
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Elise et Julien, un couple qui avait tout ou presque pour être heureux, ont eut un grave accident de voiture. le frère de la jeune femme était à leur bord, malheureusement des suites de l'accident, il est tombé dans le coma. Survint sa mort qui va plonger encore plus dans le désarroi, la dépression, la tristesse autant Elise que Julien. Elle va prendre le train pour assister aux obsèques, aidée de sa cousine, Rachel. Mais tout ne va pas bien se passer dans ce fichu train. Un meurtre, une seringue trouvée, une coupable désignée, une cavalcade pour faire arrêter ce cercueil de ferrailles et le clash ! La police va mener l'enquête, mais cela ne se passer pas comme elle l'aurait voulu.

L'histoire semble si simple et pourtant l'auteur nous démontre par a + b que tout est imbriqué, calculé, réfléchi... Sauf que la vraie vie ne peut pas être aussi contrôlée et que les situations prévues ne vont pas toutes être comme certains les voudraient? Par conséquent, il va y avoir bien des surprises, plutôt... difficiles à exprimer si c'est bon ou mauvais et surtout pour quel personnage. Tout est complexe, au départ, nous partons d'une situation malheureusement banale qui va découler sur un ensemble de scènes qui torture les personnages et le lecteur. Les méninges vont être mises à rudes épreuves.

J'ai adoré certains personnages, celui d'Elise, de Julien, du contrôleur du train, le Capitaine Tourrié également. Et d'autres comme Sanchez, Nadège et Rachel qui m'ont tapé sur les nerfs. Elise est dépressive, fatiguée, usée, elle n'en peux plus de se retrouver entre son compagnon et ses parents. Ces derniers mettent la mort d'Eric – le frère – sur le dos de Julien. Ce dernier s'en veut énormément, même si l'on comprend bien que l'accident n'était pas de sa faute. C'est lui qui tenait le volant. La culpabilité est lourde, les regrets aussi. Beaucoup de tensions, de non-dits, d'incompréhension. Lorsque plus rien ne vous raccroche au bonheur, que peut-il rester ?

Sanchez est l'un des personnages que j'ai eut beaucoup de mal à apprécier. Elle est flic, jeune et prend tout pour argent comptant sans chercher à savoir s'il n'y a pas un problème quelque part. Que se soit au niveau de l'enquête ou dans sa vie privée, elle est trop rentre-dedans et s'en mord les doigts. de plus elle ne se remet que peu en question, se disant que c'est l'autre qui fait la faute. Et si derrière cette faute il n'y avait pas plutôt une peur ? Je sentais une entourloupe avec Rachel, la cousine, mais je ne m'attendais pas à cela. Au final, elle est bien pire que ce que je pensais.

J'ai beaucoup aimé ce mélange de personnages, des bons, des moins bons, des exécrables, des détestables. Ils sont présents, complexes, attachants pour certains. le plus, c'est qu'ils semblent réalistes, avec leur douleur surtout. Tourrié semble un bon flic, même si parfois son esprit divague, il ne se fie pas aux apparences, se posant sans cesse le pourquoi tel ou tel événement ! Je n'ai pas vu venir qui avait fait quoi et comment. le pourquoi vient tout seul, et c'est affreux de comprendre que le "une vie pour une vie" va s'appliquer ici, à la puissance dix. La souffrance est immense. le seul bémol, c'est ce final sur la butte. Je n'en dirais pas plus sur ce qui s'y passe, juste que je suis comme le personnage qui s'y trouve à la fin, je n'ai pas compris ce qui s'est produit. Autant les détails d'avant ne me posaient pas de problème, autant là, c'est... indéfinissable.

En conclusion, à part cette dernière partie qui est minime, j'ai été transporté dans le décor. le sujet n'est pas simple au final, la culpabilité ronge, l'hystérie devient prenante et les personnages ne font rien pour nous aider. Un piège qui s'est mis en place avec brio et 24 heures qui ne vous laisserons plus dans le même état. A lire pour tous les fans de thriller et les autres.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/un-jour-d-avance-matthieu-biasotto-a118686792
Lien : http://chroniqueslivresques...
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L'histoire débute 6 mois auparavant. Elise, trentenaire, est en voiture avec son frère Eric et son fiancé Julien qui est au volant, quand tout à coup le drame… l'accident. On ne sait pas ce qui s'est passé. Eric est dans le coma tandis que Julien et Elise sont sains et saufs.

Mais 6 mois plus tard, Eric décède. le deuil est insurmontable, destructeur pour le couple Julien-Elise. Pour se rendre à l'enterrement, Elise doit prendre le train. Sa cousine Rachel l'accompagne puisque Julien n'est pas le bienvenu… Les parents d'Elise ne lui ont jamais pardonné la mort d'Eric.

Des petits éléments bizarres apparaissent, comme le collier qu'Elise avait perdu lors de l'accident 6 mois auparavant… Ce qui est intriguant.

Durant le trajet en train, Elise se réveille soudain paniquée et se met à courir pour arrêter le train. Elle pense qu'il va y avoir un terrible accident… mais rien ne se passe. A l'exception près que Rachel, la cousine d'Elise, est retrouvée morte sur son siège.

Une enquête policière est alors ouverte. Tous les éléments accusent Elise et pourtant c'est loin d'être cohérent. Les 2 policiers en charge de cette affaire vont donc tenter de démêler tout ça. On voit un début de relation amoureuse entre Etienne, le commissaire et Stéphanie, le lieutenant. Je ne voyais pas quel intérêt il y avait à cela avant que je comprenne qu'ils sont aussi personnages principaux. On peut sentir une petite lenteur à la moitié du roman à cause de cela. D'ailleurs, je m'étais bien attachée aux personnages d'Elise et Julien, j'ai trouvé dommage de ne plus les suivre ensuite. Mais au fur et à mesure, j'ai fini par apprécier les 2 policiers.

L'enquête se poursuit et c'est intriguant, c'est même prenant à la fin car on sent que le rythme s'accélère. On commence à constituer progressivement le puzzle. C'est plutôt bien réfléchi. Cependant, la touche fantastique n'était pas nécessaire, je la trouve un peu faible, pas assez exploitée… Si l'auteur en était resté au thriller/policier, ça aurait été très bien comme ça.

La fin, je l'ai trouvé un peu trop rapide. le suspense me tenait en haleine et hop c'était fini… alors que certains éléments de l'histoire n'ont pas tous été élucidés, ce qui est dommage. Concernant le collier d'Elise qui réapparait par exemple, je ne vois pas d'explication et l'auteur nous en donne même pas… (sauf erreur de ma part).

Je tiens à préciser aussi que le format ebook de ce roman est bourré de fautes de ponctuation, d'oublis de mots etc. Je pense que la relecture a été bâclée, ce qui est vraiment dommage.

Pour conclure, j'ai tout de même bien apprécié cette lecture. J'ai passé un bon moment à réfléchir sur l'enquête en compagnie de ce duo de policiers amoureux. Je suis curieuse de découvrir les autres romans de cet auteur.

Lien : http://bookaddict.e-monsite...
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Elise, Julien et Eric ont eu un terrible accident. Elise affronte cette épreuve comme elle peut. Les traumatismes sont encore bien présents même si cela fait déjà six mois que cela s'est produit. de plus qu'elle vient d'apprendre que son frère Eric, qui était dans le coma n'a pas survécu. Tout se mélange dans sa tête, elle ne sait plus quoi penser, elle ne sait plus comment cela a pu se produire… jusqu'à rendre Julien, son fiancé responsable.

Rachel est d'un soutien précieux pour Elise, elle essaie de la faire rire et lui faire oublier ses mauvaises pensées et de la rassurer qu'elle et Julien sont faits l'un pour l'autre. C'est également elle qui va accompagner Elise jusqu'à Nice pour l'enterrement. Mais le trajet ne va pas se passer comme prévu. Rachel est retrouvée morte sur son siège alors qu'Elise fait une crise de panique pour qu'on arrête le train.

Une enquête est donc ouverte et la coupable est toute nommée, un certain nombre d'indices accusent Elise d'être l'auteur du crime. Mais cela ne satisfait pas le capitaine Tourrié, certains éléments ne tiennent pas la route. Et son instinct lui dit de poursuivre les recherches. Malgré que le lieutenant ne soit pas du même avis et qu'elle pense qu'il faudrait boucler Elise sans attendre.

L'enquête se poursuit à son rythme. Et encore une fois tout laisse supposé que c'est Elise, la meurtrière. Mais il faut encore creuser.
Dans ce texte on ressent la tension qui y régne, elle est pesante. On a l'impression d'être pris dans un tourbillon, tout y est confus. On a des doutes sur ce qui se passe, est-ce un rêve ou est-ce vraiment la réalité. Une histoire bien étrange sur le coup qu'on en reste interloqué.

Et c'est au fil de la lecture on se rend compte que l'histoire a pris un autre tournant le thriller se transforme en roman fantastique. Et c'est la catastrophe… (pour ma part, je l'entends bien) dans ma tête je me dis ça part à vau l'eau. Il n'y a plus de crédibilité du tout à l'histoire. C'est pourquoi j‘en ressors avec un avis mitigé sur ce roman, je n'ai pas était du tout convaincu. L'intensité du suspense n'y était pas.

En bref, pour le premier roman de Matthieu Biasotto « Un jour d'avance » je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire car pour moi ça manquer de cohésion. En tout cas c'est ce que je ressens personnellement à la fin de cette lecture. Mais évidemment je vous encourage à découvrir ce roman, peut-être que vous serez beaucoup plus réceptif que je ne l'ai été.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle n’avait pas le choix. Il avait raison sur le coup. La réalité. Le meurtre. Les problèmes personnels devaient être mis de côté. Pour l’enquête. Rester pro jusqu’au bout. À contrecœur, elle devait s’y résoudre. Un regard dans son rétroviseur et elle déboîte sur la première sortie qui arrive. Elle fait demi-tour et repart en trombe en direction du commissariat. Sur le trajet, elle tente de nettoyer le maquillage qui avait dévalé le long de ses joues, d’essuyer ses larmes et de se rendre présentable. De camoufler les marques de sa colère. Faire comme si de rien n’était. C’était ce qu’il voulait après tout. Et elle s’aperçoit que Tourrié a oublié le caméscope de Rachel dans la voiture. Peut-être était-il finalement perturbé par leur prise de bec ? Peut-être qu’il n’était pas aussi insensible qu’il voulait le faire croire ? Quelques minutes plus tard, elle tourne pour remonter la rue du commissariat. Il est là, à l’attendre seul sur le trottoir. Elle s’arrête brusquement devant lui. Il se glisse dans la voiture.
— Trace !! Vite !
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Il boit une gorgée de son café serré, puis se retourne et attrape son dossier. Il s'installe dans son fauteuil et le parcourt une dernière fois rapidement. Il reprend son café pour le terminer. Mais avant il observe attentivement son gobelet. C'est le fameux café qui précède chaque grand débriefing. Ce petit café, il l'associe toujours un peu au début de gros dossiers difficiles. Un geste rituel, comme un cérémonial avant sa grande démonstration qui sonne le début de l'investigation.
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A chaque respiration, sur le lit en bataille, les bandes sombres et fines flottent légèrement sur son corps gracile dans une valse superbe composée de lumière rasante et d'obscurité intense.
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Même pour le simple envol d'un papillon, tout le ciel est nécessaire.
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Un mot écrit avec du sang. Probablement celui d'Elise: "Arrêter le train!"
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Vidéo de Matthieu Biasotto
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---------------------- Les livres dont on vous parle dans cette vidéo : - L'Unité Alphabet de Jussi Adler-Olsen : http://bit.ly/2KorquD - le supplément d'âme de Matthieu Biasotto : http://bit.ly/2OE0wlG - La tête sous l'eau d'Olivier Adam : http://bit.ly/2MdjMot
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