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Citations sur Plaidoyer pour la fraternité (29)

On a beaucoup dit que les évènements tragiques de ce début d'année devaient nous "ouvrir les yeux" sur les problèmes de notre pays. Les yeux de nos politiques se sont-ils ouverts? On me dit que nous avons entendu "de grands discours républicains". Soit. Mais lequel de nos hommes politiques de droite et de gauche a osé la fraternité? Non pas comme ça, en passant, au milieu d'une litanie de valeurs, mais en la plaçant au coeur de ce qu'il faut restaurer ici et maintenant?
Y en a-t-il un qui a dit que le temps de la fraternité était venu? Non, aucun. Une fois de plus, mais là c'était une fois de trop. Car pour la fraternité, c'est maintenant ou ce ne sera peut-être jamais.
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Nous devons décider une bonne fois pour toutes de faire de la France le pays de la fraternité pour que le monde musulman et l'Occident trouvent ici, chez nous, le lieu idéal, le modèle d'harmonie dont ils ont besoin et qui nous fera sortir du choc des civilisations. Il faut remplacer la guerre des sacrés contradictoires par la paix du sacré partagé.
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J'ai commencé à écrire ce Plaidoyer le lundi 12 janvier 2015. Dans un état de très grande émotion intérieure. En essayant de réfléchir un peu à ce qui venait de nous arriver. De terribles attentats venaient de blesser la France au plus profond d'elle-même et, comme vous sans doute, j'ai été d'abord sidéré, bouleversé, meurtri, et choqué pendant plusieurs jours. Puis, immédiatement après ces assassinats, sans véritable élaboration d'une réaction mûrement concertée, il y a eu ce formidable élan de mobilisation du dimanche 11 janvier. Des marches historiques partout en France, des foules - non, pas des foules mais nous tous ensemble, chacun de tout coeur parmi les autres! Unis, et jamais aussi nombreux dehors depuis la Libération.
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Je suis croyant. Mais je ne crois pas plus ni moins en un Dieu qui serait celui des musulmans que celui des juifs, des chrétiens ou des hindous. Je crois que tous les chemins mènent à l'homme -c'est-à-dire au divin en l'homme, en tout être humain, et là on n'est pas loin de la fraternité.
Je crois en philosophe et en mystique, c'est-à-dire en étant critique à l'égard de la religion au nom d'une expérience extérieure. Une expérience spirituelle à la profondeur de laquelle la religion conduit rarement, et dont trop souvent elle prétend pourtant détenir le monopole d'accès. Je n'ai rien contre l'athéisme parce que j'ai rencontré souvent des athées plus mystiques que bien des croyants. Mes amis sont des croyants et des incroyants qui croient tous en la fraternité, et qui sont très pratiquants : même si, comme à moi, il leur arrive d'en manquer, ils mettent le plus possible en oeuvre leur fraternité dans leur vie, leurs engagements. La vie spirituelle n'est pas toujours -pas souvent- là où l'on croit.
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On a oublié une évidence dans notre société : la fraternité s'apprend. On ne naît pas fraternel, on le devient.
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Il faut que les musulmans fassent le ménage - pas par la violence mais par l'éducation, le débat interne - de tous les stéréotypes du "bon musulman" et de la "bonne musulmane" : faire ses cinq prières, ne pas manger de porc, "vivre halal", etc. Et qu'ils se débarrassent aussi de tout ce qui est archaïque : la dissimulation complète du corps pour les femmes, y compris les petites filles, le refus de la mixité, l'école musulmane pour se couper des "infidèles", la conviction que l'islam est la meilleure des religions, l'interdiction de remettre en cause le caractère de "vérité absolue" du Coran, le dogme d'une "doctrine unique" qui doit rester vraie et appliquée sans tenir aucun compte des changements de temps et de lieu, etc.
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A jean Valjean le bagnard, rejeté de partout, méprisé, battu, avili, l'évêque de Digne ouvre sa maison. Et lorsque Jean Valjean lui dit : "Monsieur, comment pouvez-vous ainsi accueillir chez vous, sans méfiance, un homme à la mine aussi sauvage que moi, et dont vous ne connaissez même pas le nom?", l'évêque répond ceci -qui est sublime et devrait nous inspirer tous : "Si, je le connais ton nom, tu t'appelles mon frère." Voilà la petite histoire que nous a léguée le grand Hugo et qu'il faudra transmettre encore et encore pendant mille générations.
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Fais à autrui tout le bien que tu voudrais qu'il te fasse.
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Je suis croyant. Mais je ne crois pas plus ni moins en un Dieu qui serait celui des musulmans que celui des juifs, des chrétiens ou des hindous. Je crois que tous les chemins mènent à l’homme – c'est-à-dire au divin en l’homme, en tout être humain, et là on n’est pas très loin de la fraternité.
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La fraternité est restée pendant trop longtemps la grande oubliée de notre devise républicaine. Or, elle en est le cœur secret : sans elle, la liberté et l'égalité sont un idéal vide, parce que si je ne perçois pas l'autre comme mon frère, que m'importe en réalité son droit à la liberté, et en quel sens abstrait serait-il mon égal ?
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