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EAN : 9782350872520
317 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (03/04/2014)
3.71/5   17 notes
Résumé :


Qu’est-ce qui pousse Nathanaëlle à fouiller son passé, alors qu’elle est parvenue à surmonter les traumatismes de son enfance ?

Séparée de sa sœur alors qu’elle n’avait que huit ans, elle aimerait la retrouver, découvrir si elle aussi s’en est sortie. Maria, la psychiatre qui les a recueillies autrefois, l’aide dans son enquête. Celle qui se fait désormais appeler Christine ne la reconnaît pas et vit avec son mari André, dans une comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Chose promise, chose accomplie, j'ai lu la suite de Les murmures de la terre et j'en parle. A la fois très différent et très proche, ce dernier tome des aventures de Naëlle se lit avec le même entrain, la même joie et la même envie de continuer un peu avec les personnages. On quitte la Bolivie pour revenir en Belgique, on quitte les transes chamaniques (quoique...) pour se retrouver dans des délires sectaires, mais on reste avec les personnages, leur fêlures, leurs difficultés, leurs amours, ...
Cet opus commence avec une Naëlle plus apaisée, plus calme, mais malgré cela aucun temps mort : autour de l'intrigue principale se greffent des péripéties diverses plus ou moins liées qui donnent un rythme rapide et plaisant tant au lecteur qu'aux divers participants, tel Simon : "Depuis qu'il connaissait Naëlle, ses convictions avaient volé en éclats. Un monde infiniment plus subtil avait remplacé l'univers prévisible où il évoluait jusque là. le confort matériel auquel il s'était attaché pour combler les manques vertigineux de son existence n'avait plus, aujourd'hui, la même importance. Cette femme à nulle autre pareille avait bouleversé sa vie." (p.116) Il faut bien que je dise aussi, point sur lequel je n'ai sans doute pas assez insisté dans mon article sur le tome précédent que ce thriller est aussi un roman d'amour, un "thriller amoureux" comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est même la clef de voûte de la trilogie, l'amour que Simon et Naëlle se portent et qui les fera surmonter des épreuves assez incroyables et très déstabilisantes. Je retrouve dans les romans de Véronique Biefnot la joie de vivre, le bonheur que l'on peut trouver dans les livres de Francis Dannemark, certes moins franchement, plus diffus mais toujours là en fond ; ce n'est pas une coïncidence lorsque l'on sait que Simon et Naëlle se retrouveront brièvement au château d'Emiliana di Castelcampo, la comtesse excentrique et terriblement attachante du roman de F. Dannemark, Aux Anges (et que Simon et Naëlle ont également fait un bref passage dans ledit roman Aux Anges). le roman est plein de ces relations que nous entretenons quotidiennement, plein de ces questionnements. Certes, il y a aussi l'intrigue qui file sur les trois livres, le personnage de Naëlle qui n'est pas banal et qui, après un début calme se retrouve assez vite dans des situations plus mouvementées, toujours en proie à ses interrogations à ses peurs et ses démons, à ses diverses personnalités.
Le tout est diablement bien mené, l'écriture est toujours aussi limpide, fluide, les chapitres courts et alternant les points de vue ne négligeant personne, car même si Naëlle est le rôle principal, les seconds rôles ont de belles places dans ce livre, certains un peu moins que dans le précédent, comme Céline et Grégoire, les amis de Simon, d'autres plus comme Lucas, le fils de Simon ou Nicolas, l'étrange et grand chat de Naëlle (quand je vois la pauvre Dédenne qui dort paisiblement sur le fauteuil et que je lis les exploits de Nicolas, je suis rêveur... et jaloux).

Bref, une série qui se clôt en beauté, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de la commencer dès le premier épisode (même si chacun peut se lire indépendamment), Comme des larmes sous la pluie (existe en poche).
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Troisième roman d'une trilogie qui commence avec « Comme des larmes sous la pluie », se poursuit avec « Les murmures de la terre » et finit avec « Là où la lumière se pose ».
Et le fait est que j'ai beaucoup moins aimé cette troisième partie. Certes, on retrouve Naëlle et Simon avec plaisir, certes ce livre se lit facilement, l'écriture est simple, les chapitres sont courts, mais l'histoire est décousue tout en étant cousue de fil blanc ! Il y a trop d'invraisemblances. Les coïncidences qui permettent à l'auteur et donc à ses personnages principaux de dénouer les fils de l'intrigue (si tant est qu'il y en ait une) et de faire avancer l'histoire sont énormes et ne sont pas crédibles (notamment celle où Simon seul dans sa chambre d'hôtel comprend que Naëlle est en danger grâce au rêve qu'il vient de faire et un reportage sur la spéléologie qui passe par miracle à la télé cette nuit-là). Et puis l'histoire piétine, les retrouvailles tant attendues entre Naëlle et sa soeur tardent à venir, il faut attendre plus de la moitié du livre ! Les chapitres consacrés au fils de Simon, Lucas et ses aventures médiévales sont sympathiques mais on se demande ce qu'elles viennent faire dans l'histoire (mais peut-être quelque chose m'a-t-il échappé). Les passages de spéléologie sont longs comme la pluie !
Et ces pages qui entrecoupent le récit (structure que j'avais pourtant aimé dans le premier tome), extraits des contes de Grimm, le Petit Poucet notamment, mélangés aux pensées d'une enfant qu'on comprend prisonnière, avec ces phrases en roman et en italique, qu'il faut rassembler pour les comprendre, quel embrouillamini ! Sans parler du chat Nicolas, de ses pouvoirs et de sa relation spéciale avec Naëlle qui m'ont juste exaspérée.
Quant à son double « Nathan », celui qui se réveille lorsqu'elle est en danger et qu'elle doit puiser force et énergie pour s'en sortir, c'est assez bien vu et intéressant mais pas assez abouti.
Le thème des sectes qui est pourtant une accroche de la 4e de couverture est survolé, sans grand intérêt, on n'y apprend rien, c'est juste un ressort dramatique parmi d'autres.
Enfin, le problème avec ces livres reliés entre eux mais qu'on peut lire indépendamment c'est que tout est rappelé et réexpliqué pour les néophytes, certes brièvement, mais cela est gênant et surtout rébarbatif quand on a lu les deux autres. Cette impression de redite m'a gênée dans ma lecture.
Bref, ce livre, malgré son intérêt, manque de fluidité, de profondeur et de fil narratif. Une impression mitigée pour ma part.

Merci à Babelio et aux Éditions Héloïse D'Ormesson pour cette lecture.

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Naëlle a vécu un profond traumatisme dans sa jeune enfance. Progressivement, elle se reconstruit auprès de Simon, son compagnon, qui illumine sa vie.

Mais Naëlle ne parvient pas à être en paix avec elle-même. La séparation d'avec sa soeur a laissé une profonde plaie. Pour tenter de la retrouver, son enquête va la conduire aux portes d'une bien étrange communauté vivant en autarcie.

C'est un roman très sombre qui met en exergue plusieurs thèmes au fil du récit : inceste, séquestration, quête immodérée du passé, découverte d'une secte.
Un bon suspense et une intrigue très prenante avec cette auteure belge que je découvre.
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Pour qui n'a pas lu les deux précédents tomes "Comme des larmes sous la pluie" et " Les Murmures de la terre", le troisième roman de Véronique Biefnot "Là où la lumière se pose" est parfaitement compréhensible. Ce troisième volet est suffisamment riche en rappels de l'histoire pour permettre au lecteur non averti d'en saisir toutes les nuances. Au confins de plusieurs genres (le roman d'aventure et le thriller, principalement), ce livre aéré (courts paragraphes et voix multiples) et construit se lit très facilement.

Nathanaëlle, une jeune femme au passé traumatique se prend de passion pour la spéléologie. Cette activité qui favorise le repli sur soi lui permet de replonger dans les souvenirs de son enfance. Elle vit pourtant heureuse avec Simon et commence à apprivoiser son beau-fils, Lucas, un passionné d'histoire médiévale. Elle parvient aussi à dompter les différentes personnalités qui sont en elle (hermaphrodite, elle a été opéré dans sa jeunesse). Mais le désir de retrouver sa soeur, qui partage avec elle cette terrible filiation (elles sont les filles de leur grand-père et ont grandi dans une cave auprès de leur mère séquestrée) est plus fort que tout… et la met dans de beaux draps. Elle se retrouve finalement prisonnière d'une étrange communauté dans les Ardennes qui semblent obéir à de curieuses règles...

Il y a des livres pour tous les lecteurs et je n'étais malheureusement pas de ceux qui convenaient à celui-ci. La complexité de l'histoire a eu raison de moi: cette affaire Fritzl romancée (l'inceste), doublée d'un problème identitaire (l'hermaphrodisme), ponctuée d'escapades exotiques (la Bolivie, les camps médiévaux puis les Ardennes), parsemée d'invraisemblances (un chat peut-il vraiment grignoter les liens de sa maîtresse emprisonnée? Les spéléologues professionnels font-ils des sorties en cas de crue?) m'a perdue, voire agacée. Et puisque Nathanaëlle se pose la question dans le livre "Qui pouvait être assez naïf pour gober ce fatras d'inepties?", ne suis-je pas en droit de me demander si ce n'est pas trop pour un seul roman?

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Une fois de plus: qu'il est bon d'être belge quand je lis ce que je viens de lire (chauvinisme national quand tu nous tiens, mais avouons qu'à y regarder de plus près nous avons de bonnes raisons).

Honte à moi, je ne connaissais pas Véronique Biefnot. Je l'ai découverte sous l'impulsion de Francis Dannemark suite à ma lecture de sa délicieuse comédie "Aux anges" apprenant que .... ces personnages que j'ai quitté à regrets je pouvais les retrouver dans le roman de Madame Biefnot.

"Là où la lumière se pose" est une histoire dramatique aux limites de la folie humaine (entendez par là ... rien de commun avec "Aux anges" dans le style, soyons clairs dès le début). Une histoire qui parle de famille (celle que l'on choisit, celle que l'on subit, celle que ...), d'amour, de vie, de mort, de secte, le tout sur fond de quête de soi et de recherche de sens et des siens.

Ce roman m'a fait vibrer par son intensité dosée juste comme il faut. Abordant des thématiques délicates dans un décor sombre (entendez par là: une secte), il était aisé de se laisser aller porter sur ce sujet "premier" et de faire dans le très noir à grand suspens. le grand suspens, il y est (oui oui de ceux dont on se dit "oh non elle ne va pas .." et qu'en fait si en fait ... elle le fait). Quant au côté noir, il est atténué, comme pour laisser plus de place à l'humanité de l'héroïne, un peu pour nous laisser croire que derrière ces histoires sombres se cache une éclaircie qu'il faut savoir saisir (et ça j'ai beaucoup apprécié, moi qui ne suis pas d'humeur à lire de gros thriller en ce moment mais qui pourtant apprécie être tenue en haleine).
La plume de Véronique Biefnot est addictive, donnant ainsi à Naëlle une dimension particulière qui nous pousse envers et contre tout à la suivre pour savoir, avec l'envie de lui tenir la main et de lui assurer que demain sera meilleur. Je me suis retrouvée embarquée dans son histoire intense et lourde sans jamais parvenir à la poser totalement, les personnages résonnaient en moi même hors lecture, tant je me suis laissée faire, tant je me suis laissée emmener là où je n'envisageais peut-être pas d'aller.

Ouvrir ce bouquin, c'est être assuré de passer un excellent moment. C'est aussi savourer les retrouvailles avec Emiliana sans pour autant en faire trop (comme un doux clin d'oeil que l'on savoure après la folie des hommes). C'est aller à la rencontre de personnages authentiques et "vrais", de ceux que l'on pourrait croiser au coin de la rue, ou pas ...

Troisième volet d'une trilogie, "Là où la lumière se pose" peut être lu indépendamment des trois autres sans que l'histoire n'en souffre (ce fut mon cas). Cependant il y a un risque bien présent: celui de vouloir ouvrir les deux autres romans qui composent la série (et c'est aussi mon cas).

Merci à Francis Dannemark et aux éditions Héloïse D'Ormesson pour cette très agréable découverte d'une plume bien de chez nous pleine de talent!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Lili

Il en a fallu du temps.
Pour qu'elle me trouve...
Ça valait la peine.

C'est beau la mer.
Tant de temps et tant d'eau,
Salée comme celle des larmes.

Je savais bien que ça existait,
Des regards comme des caresses,
Et des bras comme une maison.

Il fallait juste attendre
Et ne pas avoir peur.

Il faut du temps
Pour faire une maman.
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Ah ! l'émotion des premières parades amoureuses, les atermoiements, les craintes, la valse hésitante des sentiments...

Dans ce domaine aussi, les choses changeaient bien peu. Les adolescents s'imaginaient sans doute que leurs parents savaient gérer plus adroitement leur trouble. Ils découvriraient bien assez vite qu'il n'en était rien, qu'à tout âge, on s'émeut d'un regard qui s'attarde, on s'interroge sur la signification d'un sourire, on craint de perdre l'être aimé par une maladresse, un oubli... Rien n'est jamais facile, rien n'est jamais gagné.
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Depuis qu'il connaissait Naëlle, ses convictions avaient volé en éclats. Un monde infiniment plus subtil avait remplacé l'univers prévisible où il évoluait jusque là. Le confort matériel auquel il s'était attaché pour combler les manques vertigineux de son existence n'avait plus, aujourd'hui, la même importance. Cette femme à nulle autre pareille avait bouleversé sa vie. (p.116)
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- Pourquoi éprouves-tu ce besoin de retourner dans le passé ? Ça te rassure ?

- J'ai peut-être peur de l'avenir. À ton époque, vous aviez des convictions, des certitudes. Nous, on est submergé d'informations alarmistes : le dérèglement climatique, la crise économique mondiale.. Tout semble se déglinguer. Comment envisager un futur dans de telles conditions ?
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Elle avait refusé un voyage en amoureux pour se plonger dans ces curieux rituels d’accueil du printemps où, au lieu de célébrer le retour de la lumière dans la jubilation des corps, dans l’allégresse et le plaisir partagé, on semblait se complaire dans la frustration, les interdits et les pratiques solitaires. Demain, dès la fête finie, elle le rejoindrait ! Tant pis pour ses rêves de retrouvailles familiales.
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Videos de Véronique Biefnot (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Véronique Biefnot
24/04/2014 Héloïse d'Ormesson invitée de Michel Field sur LCI pour fêter les dix ans de sa maison d'édition et promouvoir une nouvelle collection SUSPENSE qui réunit uniquement des romancière du genre (Véronique Biefnot pour "Là où la lumière se pose", Aurélie de Gubernatis pour "L'Impasse" et Dominique Dyens pour "La Femme éclaboussée") www.editions-heloisedormesson.com
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