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EAN : 9782849612637
128 pages
Les Requins Marteaux (10/09/2020)
3.81/5   34 notes
Résumé :
Dans l'immensité froide de l'Univers, un point lumineux, incandescent, pénètre le vide infini. Au centre de ce point, c'est un être de métal qui file vers sa destination. Fascinant robot aux capacités hors-normes, B.0 n'est pas un Gode, c'est un Dieu du sexe ! Véritable bijou de mécanique, créé pour faire jouir les femmes de toutes les galaxies habitées, il sème sa voie lactée depuis près de 8 siècles. B.0 écume les lunes, saute de trous noirs en naines brunes, pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
On peut tout faire du moment qu'on est dans le bon tempo.
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Ce tome contient une histoire à caractère pornographique, complète et indépendante de toute autre. Il s'agit d'une bande dessinée en couleurs, de cent-dix-neuf pages, réalisée par Ugo Bienvenu, scénario, dessins et couleurs. Sa première édition date de 2020, et elle porte le numéro vingt-trois dans la collection BD.cul des éditions Les requins marteaux.

Le robot B.O a sept cent soixante-douze ans. Il y a beaucoup de probabilités dans l'univers. Tout un tas de probabilités auxquelles vient s'ajouter celle-ci : il a sûrement couché avec l'une des ancêtres de ceux qui le lisent. Une arrière-grand-mère, une tante, peut-être la mère. Et il peut assurer qu'elles ont aimé ! Il est un professionnel. Même mieux ! Il a été créé pour ça. Et son créateur l'a bien fait. On n'a sûrement jamais entendu parler de lui. Aucune mère, aucune fille, aucune soeur, aucune amie n'osera jamais dire qu'elle a eu recours à ses services. Et pourtant il les a fait jouir ! Il est le dernier robot sexuel de la galaxie. Avant toute chose, il sait que ça peut paraître étrange, mais il est un robot hétérosexuel. Il n'y peut strictement rien. Il a été programmé comme ça. Ça limite fortement sa clientèle potentielle. Mais c'est mieux comme ça… il a déjà du mal à honorer ses contrats. B.O voyage à travers le vide de l'espace à bord d'un vaisseau. Sa trajectoire le fait passer devant des planètes, des lunes, dans le vide interstellaire. Il est le dernier robot sexuel de la galaxie.

B.O atterrit sur une planète, devant une maison à l'écart de toute civilisation, chez sa plus fidèle cliente : Joulia. La plupart du temps, il doit venir la voir plusieurs fois par semaine. Parfois elle lui demande de rester pour la journée ou pour la nuit. Elle a les moyens, ce qui est nécessaire car il n'est pas donné. B.O sort de sa petite fusée et se dirige vers elle, car elle l'attend et elle court vers lui. Elle l'enserre dans ses bras et le dirige séance tenante vers la chambre pour débuter incontinent les ébats. Joulia est un mannequin intergalactique. Tous les humains rêvent de coucher avec elle. Mais c'est avec lui qu'elle baise. Tous les humains rêvent d'être aimés par elle. Mais c'est lui qu'elle aime. Alors qu'elle est allongée nue sur le lit, il commence par un cunnilingus. Il sait qu'elle l'aime. Elle ne l'a pas encore formulé, mais il le sait. Son cerveau quantique a analysé tous les signes. Sa marge d'erreur étant d'un milliardième, il peut qualifier son amour pour lui de certitude absolue. Il n'en tire aucune fierté, aucun plaisir. C'est un robot. S'il raconte ça, c'est qu'il trouve les humains absurdes. La partie de plaisir continue et elle le chevauche. Les humains sont toujours à vouloir quelque chose qu'ils n'auront pas. Toujours à vouloir compliquer les choses. C'est sûrement dû à la simplicité de fonctionnement de l'être humain. Ce dernier est sensible à une chose : le rythme ! Là par exemple, il va falloir que BO accélère la cadence. C'est comme en musique. Ils changent de position : elle debout devant, lui derrière. B.O se rend compte qu'elle est sur le point de jouir. Il calme un peu le jeu, puis il y va à fond.

Depuis le premier tome, cette collection tient ses promesses : des récits explicites, ouvertement pornographiques, avec des représentations de pénétrations en gros plans, des positions variées, des éjaculations et des jouissances sexuelles. Cette bande dessinée ne déroge pas à la règle. de prime abord, le lecteur peut être un instant décontenancé par le choix de l'artiste qui donne une peau grise avec des reflets de lumière à BO, comme s'il s'agissait d'une enveloppe métallique, avec des quelques jointures apparentes. Toutefois, la représentation des actes sexuels montre que ces dames apprécient la texture du robot, que son apparence ne les rebute en rien, n'obère pas leur plaisir. le lecteur effectue l'ajustement dans son esprit et comprend que ce choix de représentation remplit l'objectif de lui faire se souvenir qu'il s'agit d'un robot avec une apparence artificielle, à chaque séquence, une machine créée pour satisfaire le plaisir de ses partenaires. Il sourit quand il lit la remarque de B.O sur son hétérosexualité : il a été créé comme ça. Les partenaires de ce robot disposent toutes d'une morphologie humanoïde. Joulia, la première, est une femme humaine, et sa nudité permet de n'entretenir aucun doute à ce propos. Les clientes suivantes présentent une caractéristique ou deux attestant de leur caractère extraterrestre : la couleur de peau, des paires de sein surnuméraires pour une, des antennes pour une autre, mais des attributs sexuels (vagin, seins, fesses, bouche) exactement identiques à la physiologie humaine.

Les représentations des actes sexuels sont donc explicites, avec des gros plans de pénétration et d'autres pratiques, toutes restant dans un registre classique, sans aller vers des pratiques parfois qualifiées de déviances. le robot dispose d'un engin de gros calibre : il précise lors d'une prestation, dans son flux de pensée, que c'est ce qu'attendent les clientes. Les femmes ont toutes un corps jeune et de mannequin. Il y a des gros plans et des très gros plans. Cette bande dessinée présente des dimensions plus petites que celles d'un format franco-belge : 13,2cm * 18cm. Les pages comprennent parfois deux cases, l'une au-dessus de l'autre, jamais plus, il y a de nombreux dessins en pleine page, et plusieurs en double page ne laissant rien ignorer de l'acte sexuel. L'artiste réalise des dessins dans un registre descriptif et réaliste. Il détoure les formes d'un trait fin. Il représente régulièrement les décors : le vide interstellaire, la fusée De BO, les montagnes entourant la propriété de Joulia, la chambre à coucher de Joulia, la chambre à coucher de Maartaa, le salon de Joulia. Ugo Bienvenu aime bien également dessiner le vide de l'espace, le contour d'une planète ou d'une lune, éclairé par une lumière rasante. Après son départ de chez Maartaa, B.O arrête sn vaisseau dans l'espace, sort sur la coque et s'y assoit dessus pour contempler les étoiles scintillant. le lecteur de comics peut penser à Silver Surfer faisant de même assis sur sa planche.

Le scénariste propose un ouvrage pornographique quelque peu déstabilisant. Effectivement, il peut se lire d'une seule main, sous réserve de fétichiser les orifices féminins, et de ne pas s'attacher à la couleur de peau, ou à la nature extraterrestre des clientes. La dynamique du récit est imparable : un robot-plaisir à usage des femmes, le dernier de sa race, qui fait son métier, ce pour quoi il a été programmé, et qui le fait bien. le meilleur tombeur de ces dames, celui qui s'estime être un cadeau de Dieu fait aux femmes, peut peut-être se reconnaître dans un tel avatar. Un objet de plaisir tout entier conçu pour celui de sa partenaire, infatigable bien sûr, mais aussi doté de senseurs lui permettant de capter le moindre changement de respiration, de tension musculaire, de posture, pour réagir au plus efficace, être parfaitement en phase avec sa partenaire. Dans son flux de pensées s'adressant au lecteur, B.O explique que se clientes lui demandent de leur faire des choses qu'elles ne feraient jamais avec un partenaire humain. Tout simplement parce qu'elles se foutent de ce qu'il pense. Ou plus précisément parce qu'elles savent qu'il n'a ni morale, ni tabou, qu'il n'attend rien. Avec lui, elles peuvent dire et faire ce qui leur plaît. Elles n'ont aucune retenue à avoir, aucune performance à tenir, aucun complexe de quelque sorte. La seule chose qu'elles ont à penser avec lui, c'est leur plaisir. À l'évidence, peu d'hommes peuvent faire preuve d'un tel désintéressement, d'un tel altruisme, et même d'un tel niveau d'empathie pendant un rapport sexuel.

Le lecteur ne s'attache pas forcément à ce robot qui est présenté comme une machine. Il suit sa première mission, puis ses considérations sur l'expérience acquise au cours de toutes ces décennies d'activité, et lors de sa deuxième séance. de manière inattendue, le scénariste étoffe son récit, avec des éléments explicatifs, sur le fait qu'il n'existe plus qu'un unique robot-plaisir, sur son coût de maintenance, sur la manière dont il cache son existence aux autorités, sur la disparition des robots-plaisir. Dans la dernière séquence, le lecteur découvre qu'il y avait même une intrigue, ténue mais débouchant sur une résolution. Il apprécie que Ugo Bienvenu utilise les conventions propres au genre de la science-fiction pour mettre en scène les rapports sexuels, avec ce dispositif de robot qui permet de prendre du recul, de la présenter sous une facette décalée. B.O incarne le gigolo ultime : il se fait payer et ses services sont d'un niveau de qualité optimale. Son esprit programmé lui permet d'accomplir sa tâche avec efficience, et l'amène également à observer la race humaine dans ce qu'elle lui apparaît comme illogique. Il trouve les humains absurdes : Toujours à vouloir quelque chose qu'ils n'auront pas. Toujours à vouloir compliquer les choses. Ou encore : à installer des cadres moraux… Et rien ne leur fait plus plaisir que leur transgression. Ou encore : à éprouver le plus grand des plaisirs à identifier un motif, et à avoir très vite besoin qu'il soit remplacé par un autre, d'une nature différente, de la manière la plus inattendue possible.

La couverture et la quatrième de couverture annonce clairement la nature de cette bande dessinée : un ouvrage pornographique. La lecture confirme que l'auteur a respecté cette nature, en la servant avec des dessins représentatifs de grande qualité, un sens de la mise en scène, et une absence d'hypocrisie évidente au travers des gros plans. le lecteur assiste donc aux performances de ce robot-plaisir avec des clientes qui peuvent se lâcher sans crainte, sans arrière-pensée. Tout du long du récit, le lecteur découvre les pensées de B.O qui viennent expliquer sa situation, le fait qu'il soit le dernier de ce genre, ainsi que ses observations sur le comportement humain. Contre toute attente, Ugo Bienvenu se sort haut la main d'un exercice périlleux : utiliser les conventions du genre pornographique, mêlées à celles de la science-fiction, pour mettre en lumière des facettes du genre humain.
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Ugo Bienvenu nous présente "B.O comme un Dieu", un androïde parcourant l'espaces à bord de son vaisseau phallique. Sont but est d'assouvir les fantasmes féminins, il a été fabriqué pour ça, servir d'objet sexuel, un prostitué métallique aux multiples fonctions, un sex-toy de femme, si performant que lui et ses semblables furent détruits par les hommes, jaloux de leurs performances.
Seul à échapper au roboticide B.O le "couteau Suisse sexuel" continue à prodiguer des soins tactiles et profonds à toute la gent féminine de la galaxie.
Ugo Bienvenu, poursuit sa vision futuriste, avec ce vingt-troisième opus de la collection BD-Cul chez les Requins Marteaux, une version adultes bien sur. Reprenant quelques-uns de ses thèmes de prédilection, l'auteur pousse sa réflexion dans un un récit pornographique, futuriste et déshumanisé. Les nombreuses scènes explicites et réalistes satisferont tous les amateurs du genre.
Une brillante couverture pour un titre non moins brillant, Ugo Bienvenu continu de nous épater, sa vision science-fiction-sexuel est très réussi et prouve une fois de plus que le porno n'est pas seulement réservé aux scénario débile et aux mauvais acteur.
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Ce qui est bien quand on sélectionne ses BD au simple critère "couverture" à la bibliothèque, c'est qu'on a des surprises en les ouvrant.

BD pornographique que la pudibonderie rend malaisée à feuilleter dans le métro, ne riez pas, l'intérêt de B.O comme un dieu se trouve pourtant dans ses phylactères. (Ouais, ouais, on l'a entendu celle-là).

Parce que oui, la qualité de cette oeuvre ne tient pas seulement à l'exubérance et l'esthétique crue de scènes de cul conventionnelles mais (exagérément) explicites entre B.O, machine à baiser ultime, et une flopée d'extraterrestres féminines libérées très engagées dans leur épanouissement personnel.

Après des siècles de service en qualité de pourvoyeur de jouissance galactique, B.O est un fin connaisseur de la psyché organique, du rôle du sexe comme ferment social, de la sexualité comme construction de l'individu et de l'acte transcendant la morale et les tabous les plus revêches.

Court récit de SF existentialiste sur fond de partie de jambes et tentacules en l'air, B.O comme un dieu est une petite douceur gentiment polissonne.
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B.O. est un robot créé pour satisfaire la libido des femmes célibataires. Il vous expliquera a quel point sa vie est loin de s'avérer une sinécure avec toutes ces femmes esseulées qui admirent ses performances, au point de ne jamais le laisser respirer ni souffler. Et même s'il ne se plaint pas, ça lui pèse un peu, cette course intergalactique à la performance. Alors, la mort, l'amour et le sens de la vie, ça le travaille, B.O. Juste après avoir épaté son monde avec Préférence système, Ugo Bienvenu nous livre la version sexe de ses réflexions métaphysiques. C'est court, ça baise à tour de bras, c'est explicite et enthousiasmant, drôle et profond à la fois. Car qui est mieux outillé qu'un robot sexuel pour disséquer notre pauvre et belle condition d'êtres humains ?
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Ugo Bienvenu ne manque vraiment pas d'humour. Sur la première page de son album, en-dessous du titre on peut lire : "Ne pas mettre sa bite dans un grille pain", Isaac Asimov, extrait des quatre lois de la robotique. C'est drôle de commencer une bd avec une référence au père de la robotique et il n'existe que trois lois. Je crois qu'un des piliers de la sf n'aurait jamais rajouté un tel principe. Toutefois, c'est un conseil à prendre en compte pour tout homme qui se respecte. La vie d'un robot n'est pas de tout repos surtout quand on est le dernier de son espèce. Il fait de son mieux pour satisfaire toutes les clientes. Grâce à ces compétences informatiques, il sait quoi faire et quand. le plaisir et l'amour n'ont aucun sens pour lui. Son boulot reste de combler des trous pour gagner de l'argent car l'air de rien l'essence, l'entretien du vaisseau, cela coûte. C'est original comme approche et assez drôle. En plus, il aborde la question de l'IA, des sentiments que peuvent avoir des robots. Les choses vont se finir dans un joli happy end tout mignon. Une lecture singulière et distrayante qui donne envie de lire ou relire le cycle des robots d'Asimov. Pas besoin forcément de la partie sexuelle pour être fun et intéressant.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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critiques presse (5)
Bedeo
24 novembre 2020
Les réflexions d’un robot sur le but et les formes de l’épanouissement personnel sur fond de scènes pornographiques.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LaTribuneDeGeneve
12 octobre 2020
Avec «B.O. comme un dieu», l'auteur de bande dessinée Ugo Bienvenu s'offre une incartade dans l'érotisme sans abandonner son intérêt pour la science-fiction.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LesInrocks
22 septembre 2020
Avec B.0., son robot travailleur du sexe, le dessinateur français Ugo Bienvenu fait basculer la science-fiction dans l’érotisme torride.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
BDZoom
17 septembre 2020
Existentialiste et torride, le récit pornographique d’Ugo Bienvenu, publié dans la collection BD cul des Requins marteaux, explore les fantasmes féminins dans un style chic et choc…
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
16 septembre 2020
Dans ce véritable récit de science-fiction couplé à un roman porno, Ugo Bienvenu travaille la dichotomie entre le retrait de B.O. et l’attachement qu’il provoque, entre ses réflexions et les images sans tabou qui nous sont données à voir. Talentueusement jouissif.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si je vous dis ça, c’est que je vous trouve absurde, vous les humains. Toujours à vouloir quelque chose que vous n’aurez pas. Toujours à vouloir compliquer les choses. C’est sûrement dû à la simplicité de votre fonctionnement. Vous les humains êtes sensibles à une chose : le rythme ! […] Ce à quoi vous répondez, ce sont des phénomènes périodiques mettant en action, répartissant, distribuant dans une structure donnée, le plus de motifs sonores, spatiaux ou temporels possibles, d’une manière vous paraissant aléatoire. Vous êtes émus par ce qui vous apparaît comme une surprise dans un cadre que vous avez identifié lui-même comme motif récurrent. Ce que je veux dire par là, c’est que ce qui vous fait le plus plaisir à vous les humains, c’est, dans un premier temps, l’identification du motif, et que très vite vous avez besoin qu’il soit remplacé par un autre, d’une nature différente, de la manière la plus inattendue possible.
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J’ai sept cent soixante-douze ans. Il y a beaucoup de probabilités dans l’univers. Tout un tas de probabilités auxquelles vient s’ajouter celle-ci : j’ai sûrement couché avec l’une de vos ancêtres. Une arrière-grand-mère, une tante, peut-être votre mère. Et je peux vous assurer qu’elles ont aimé ! Je suis un professionnel. Même mieux ! J’ai été créé pour ça. Et mon créateur m’a bien fait. Vous n’avez sûrement jamais entendu parler de moi. Aucune mère, aucune fille, aucune sœur, aucune amie n’osera jamais dire qu’elle a eu recours à mes services. Et pourtant je les ai fait jouir ! Je suis le dernier robot sexuel de la galaxie. […] Avant toute chose, je sais que ça peut paraître étrange, mais je suis un robot hétérosexuel. Je n’y peux strictement rien. J’ai été programmé comme ça. Ça limite fortement ma clientèle potentielle. Mais c’est mieux comme ça… J’ai déjà du mal à honorer mes contrats.
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Mais ce qui fait jouir la plupart d’entre elles, c’est que je les prenne pour des objets. Elles aiment être des objets baisés par un objet. Nos rapports stériles, libérés de toutes implications sociales, vitales, humaines, est leur exutoire absolu. Elles accèdent au vide grâce à moi, un être vide.
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Votre logique m’étonnera toujours. Vous installez des cadres moraux. Et rien ne vous fait plus plaisir que leur transgression.
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J’ai connu plus de femmes que vous ne pourriez en connaître, même si vous vivez mille vies. Elles me demandent de leur faire des choses qu’elles ne feraient jamais avec vous. Tout simplement parce qu’elles se foutent de ce que je pense. Ou plus précisément parce qu’elles savent que je n’ai ni morale, ni tabou, que je n’attends rien. Avec moi, elles peuvent dire et faire ce qui leur plaît. Elles n’ont aucune retenue à avoir, aucune performance à tenir, aucun complexe de quelque sorte. La seule chose qu’elles ont à penser avec moi, c’est leur plaisir.
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Avec Jean-Luc Fromental & des auteurs du catalogue Entretien mené par Victor Macé de Lépinay Dessins en direct par François Olislaeger
De Donald qu'il découvre à 4 ans, à Gemma Bovery, le roman graphique de Posy Simmonds paru en 2001, qui mènera à la création de Denoël Graphic, Jean-Luc Fromental racontera son éducation en BD. Une traversée-éclair d'un demi-siècle de figuration narrative, ponctuée des diverses révolutions auxquelles il s'est trouvé mêlé, comme lecteur d'abord, puis comme praticien.
Lors de l'entretien qui suivra, il évoquera les vingt ans d'existence de la collection, et sera rejoint par des auteurs présents dans la salle, Antonio Altarriba, Steven Appleby, Ugo Bienvenu, Joëlle Jolivet, Gérard Lo Monaco, Chantal Montellier, Posy Simmonds, Camille de Toledo, Marcelino Truong… par exemple !
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