Moi j'aime quand mon Bifrost est bête et méchant, comme du temps des Razzies.
Thomas Day nous sort le grand jeu pour nous parler de sa revue préférée, du moins celle qui éveille son talent de langue de vipère que j'adore. Et nous avons aussi un joli tir dans le paroles de nornes.
Sinon, le dossier est pas mal.
57 raisons qui expliquent les suicides de la carrière d'ardoise, de
Sam J. Miller
Voilà un titre qui résume parfaitement le texte, mais pour le comprendre, il faut le lire. Une histoire d'amitié, de super pouvoir et de drames. Un texte court dont la forme permet un mystère sans qui ce dernier serait assez anodin.
Chacal, d'
Olivier Caruso
Lorsque l'on meurt, on va en enfer ou au paradis, selon sa catégorie socioprofessionnelle. Un texte qui revisite la maxime "vendre son âme au diable". L'auteur nous pond un monde étrange dans une histoire étrange. J'ai cru comprendre à un moment, mais la fin est arrivée et m'a permis de savoir que je m'étais trompé.
Test d'écho, de
Peter Watts
En fait, la nouvelle d'
Olivier Caruso était très compréhensible par rapport à ce Watts. J'ai lutté quelques pages, mais non, je lisais des mots sans qu'aucun ne signifie quelque chose pour moi.
Le Palais du désert, de
Thomas Day
Un père et son fils partent visiter le palais du désert.
Un texte court, un conte SF très plaisant dans un futur indéterminé, mais assez proche. Je ne peux en dire plus, mais j'ai rarement lu du Thomas dans une science-fiction aussi intimiste.
Le cahier critique m'a donné envie de laisser une chance à Ru de
Camille Leboulanger ainsi que
le chant des glaces de
Jean Krug,
L'examen de
Sylvain Neuvel. Dans la recension des revues,
Thomas Day a du goût : il a aimé deux revues que j'ai appréciées (Le novelliste n.5 et Présences d'esprits n.103) et il s'en sort très bien pour dézinguer le Galaxies SF. C'est drôle et méchant, j'adore et je suis content d'avoir arrêté mon abonnement à cette revue.
Corinne Marotte, go between & cie
Paroles de s'attarde sur le rôle d'agent littéraire. Je n'ai pas trop compris ce qu'était réellement un agent de droits, à part vendre les droits du livre. Je pense qu'il me manque un maillon de la chaîne, celui de la vente des livres à l'internationale. En tout cas l'entretien est instructif même si je reste sur un flou. Donc Mr Bifrost, si tu lis ces lignes, un Paroles de sur ce marché boursier me ferait très plaisir.
Au travers du Prisme :
Sylvie Denis
Contaminations
Sylvie Denis nous parle de notre monde dans trente ans et plus. Il fait chaud en France, peu de pluies ou alors dévastatrices. Dans la campagne, une famille vit dans une communauté agricole.
Une tranche de vie sur une vingtaine d'années. Sans nous épargner les lendemains qui déchantent, elle nous offre un peu d'espoir que les choses changent, que l'homme s'adapte et la nature avec. Peu d'espoir, mais espoir tout de même. Un texte doux-amer se concentrant sur les personnages.
Voilà une autrice que je ne connaissais pas, je pense que cela doit être la première nouvelle que je lis d'elle. Un long entretien intéressant sur son parcours. J'aime bien ce qu'elle dit de la SF, mais ses livres ne me parlent pas, c que le guide de lecture a confirmé. En outre elle écrit peu, parfois en jeunesse. Un article revient sur la revue Cyberdreams et quelques anthologies dirigées pas
Sylvie Denis. Et qui a fait découvrir en France des noms prestigieux comme Egan et Baxter.
Si un jour je tombe sur un de ses recueils de nouvelles, je pense tout de même m'y plonger.
Thiotimoline et autres canulars, par
Roland Lehoucq et Fabrice Chemla
Le scientifiction nous parle d'une nouvelle d'un certain
Asimov : Les Propriétés endochroniques
de la thiotimoline resublimée, ce qui nous vaut un cours de chimie, chose assez rare (unique ?) dans cette rubrique. Cerise sur le gâteau, c'est même compréhensible par les chiens.