J'appréhendais beaucoup ce numéro. J'aime le rock. J'aime la SF. Mais autant l'histoire de la SF, toute la culture qu'il y a autour, la vie, l'oeuvre des auteurs de SF m'intéressent beaucoup, autant la culture rock et tout ce qui la concerne ne m'intéresse pas du tout. Quand j'écoute de
la musique, c'est pour écouter de
la musique, c'est tout. Pour les émotions que cela procure, pour passer le temps, pour m'isoler du bruit extérieur, parce que c'est agréable. le reste, je passe complètement à côté. Et donc je suis passée à côté du dossier dans sa quasi entièreté. Je serais incapable de vous dire si le dossier traite bien du sujet, ni de vous détailler le contenu des articles. Voilà. Ce n'est pas très grave, cela arrive.
Cela dit, il n'y avait pas que ça dans ce Bifrost. Après un éditorial très alarmant sur la site de l'édition SFFF en France, on a droit à pas moins de 4 nouvelles avec du rock dedans. de ce fait, elles m'ont un brin moins intéressantes que d'habitude, étant donné qu'elles sont pleines de références qui ne me parlent pas.
Par exemple, je n'ai rien compris à la nouvelle de
Stéphanie Benson, Winnie l'ourson ne se pique pas qui parle d'un délire de drogué de Brian Jones, membre des Rolling Stones. Un peu trop psychédélique à mon goût. La première nouvelle, Cabinessence ou la vie de Brian de Jasques Barbéri est ma foi assez psychédélique aussi mais se laisse mieux lire : Brian Wilson, des Beach Boys, est enfermé dans une cabine de bain sur la plage, en plein trip de drogué. Il se met à halluciner mais ses hallucinations sont vachement réalistes, se mêlent à la réalité. Bref, on ne sait plus très bien si ce qui se passe est réel ou pas. Je n'ai pas bien compris l'intérêt de la troisième nouvelle, le manteau noir, de
Daniel Walther, qui raconte encore un trip de drogué mais de
Bob Dylan cette fois. Bref, après toute cette drogue, j'ai été contente de me plonger dans Live at Budokan de
Alastair Reynolds, qui raconte comment 2 types en viennent à faire faire du rock à un T-Rex. Étonnant et rigolo. La nouvelle n'a pas du tout pris le chemin le plus évident (à savoir un truc à la Jurassic Park) qui plus est. Une nouvelle que Alys devrait lire.
Pendant ce temps,
Roland Lehoucq et J.
Sébastien Steyer démontent en 9 pages les aspects scientifiques du Prométheus de Ridley Scott. Aïe, ça fait mal.
Dans ce Bifrost, on nous annonce également la fin des Razzies, ce qui me manquera peu, et l'arrivée d'une nouvelle rubrique, "dans les poches", qui parlent des parutions poches du dernier trimestre. Une rubrique que ma CB, devenue allergique aux grands formats (je la mets sous antihistaminiques quand besoin est), suivra avec intérêt.
Le prochain numéro sera consacré à
Stephen Baxter, que je ne connais absolument pas, donc on verra.
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