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EAN : 9782913039865
Le Bélial' (25/01/2018)
3.82/5   11 notes
Résumé :
MARTIN SE RÉVEILLA dans un vaste lit blanc, aux côtés d’une brune endormie qui portait une nuisette en dentelle blanche. Il ne connaissait ni cette pièce, ni cette femme.
Lentement, il se redressa sur son séant, dans l’attente de la douleur. Celle-ci brillant par son absence, il posa la main sur l’épaule de la dormeuse qui tressaillit, sans se réveiller ; ce léger mouvement lui fit retirer sa main, qu’il contempla — des doigts roses, robustes.
Son alli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un numéro consacré à Nancy Kress en particulier et aux auteures en général.

Nancy Kress est une auteure américaine finalement assez peu connue en France (en Belgique aussi j'imagine). Il n'y a qu'à voir le relativement faible nombre de titres du guide de lecture comparée à sa bibliographie exhaustive (les deux présents dans ce numéro). de son propre aveu, elle est plus à l'aise dans le format novella, et ceci explique probablement cela car ce n'est pas un format qui court les rues dans l'édition française (il court un peu plus à présent grâce aux collections Une Heure-Lumière du Bélial' et Dyschroniques du Passager Clandestin, merci à eux).
Le dossier est assez court : quatre articles en comptant le guide de lecture et la bibliographie. le premier est un chouette et récent entretien réalisé par le duo Quarante-Deux (qui a publié au Bélial' des recueils de nouvelles de Greg Egan, Ken Liu, Peter Watts et… Nancy Kress). Il en ressort quelqu'un de très abordable, arrivée à l'écriture – de SFFF en particulier – un peu par hasard (elle est instit' à la base), mariée trois fois, dont une fois avec l'écrivain et physicien Charles Sheffield un peu connu par ici. Elle a écrit un peu de fantasy, un peu de space opera (trilogie de la probabilité) mais elle est plutôt spécialisée dans les récits où le génie génétique a un rôle important sur la personnalité et la société. Ce n'est pas une scientifique de formation, mais elle se renseigne à fond, d'où la vraisemblabilité scientifique de ses récits. Elle aime mettre en scène des femmes fortes et des personnages occupant n'importe quelle place sur la pyramide des âges (on pense à l'enfance des deux soeurs dans L'une rêve, l'autre pas ou les résidents de la maison de retraite dans le nexus du docteur Erdmann). Enfin, les conflit intérieurs et familiaux sont souvent mis en scène.

Le deuxième article enchaine sur un entretien avec le duo d'interviewers précédent, Quarante-Deux. S'il fait sens dans la mesure où il décrit la façon dont il a effectué les choix des textes courts présents dans le recueil de Nancy Kress Danses Aériennes (incontournable selon le guide le lecture), il s'écarte quand même beaucoup du sujet principal (Kress). Cela dit, ce n'est pas inintéressant.

Dossier court compensé par un groupe élargi de cinq nouvelles d'auteures de très bonne tenue.
Dans « Martin, le mercredi », Nancy Kress développe l'idée d'une thérapeutique basée sur le développement de multi-personnalités pour vaincre le cancer. L'incompréhension de ce pauvre Martin qui ne saisit pas le sens de ses absences est poignante.
Elizabeth Bear fait de la zoologie Lovecraftienne en se focalisant sur le racisme (contrepied au maître de Providence réputé raciste et antisémite) et l'esclavage. La fin percutante s'ouvre à plusieurs interprétations, tout comme j'aime.
Isabelle Dauphin propose son premier récit fantastique – En finir – et on peut dire que son personnage de compétitrice habituée à se dépasser et à ignorer la douleur qui refuse l'évident danger qui lui tombe dessus est effrayant. Un texte dans la lignée de Mélanie Fazi.
Quant à Linda Nagata et son Obélisque martien, c'est une atmosphère post-apocalyptique soft, au suspens très étudié, qui laisse percevoir à la fin une lueur d'espoir.
Enfin, la mini nouvelle de Kelly Stewart, « Un jeu d'enfant », ne m'a pas emballé plus que ça.

Si l'on ajoute le très bien senti article de Sébastien Steyer et Roland Lehoucq sur l'évolution des espèces en SF, on s'aperçoit qu'on a entre les mains un excellent numéro. Meilleur que les autres ? Difficile à dire tellement cette revue nous habitue justement à l'excellence.
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Un Bifrost 100% féminin, enfin disons plutôt un numéro sur des femmes écrits et réalisés par des hommes, faut pas trop déconner quand même ! Rien que dans le cahier critique, 35 recensions faites par des mâles sévèrement burnés (en fait j'en sais rien), 2 pour la gente féminine...(Bon après, si le numéro avait été exclusivement féminin, j'aurais crié à la bienpensance, au conformisme.... )
J'attends avec une impatience non dissimulée les prochain Bifrost LBGT, Minorités ethniques, Laïcité.

Dans le numéro 88, le rédacteur en chef nous signalait un petit changement au sein de la revue : encore plus de nouvelles, dont acte avec ce présent opus : 5 nouvelles au programme. Et le numéro 91 sera un spécial fictions avec notamment des textes de Ursula K. Le Guin (Bifrost va t-il faire comme Voici, qui va faire sa une sur Johnny durant un an, et nous faire la même chose avec Ursula ?), Gardner Dozois et Robert A. Heinlein

Martin le mercredi de Nancy Kress
Comme le disait Georges en son temps: Pauvre Martin !
Une thérapie non invasive, mais envahissante, est en cours d'expérimentation pour soigner le cancer. le jeu en vaut-il la chandelle ? Une interrogation sur l'interaction Corps-Esprit et les bienfaits-méfaits du progrès.
Nancy Kress nous perd dans les méandres de diverses personnalités : prolifération anarchique des cellules contre développement anarchique des personnalités.
Une nouvelle qui n'aurait pas dépareillé à être un épisode de la série Black Mirror.

Un jeu d'enfant de Ketty Steward
Quelques pages, quelques mots assez simples. Et une grande profondeur qui s'en dégage. de multiples interprétations possibles, toutes valables. Brillant. Ma préférée de cette livraison hivernale.

L'Éclosion des Shoggoths de Elizabeth Bear
Seconde guerre mondiale, un chercheur va étudier la reproduction de Shoggoths immuables sur des rochers en pleine mer. Les Shoggoths sont des créatures inventées par le célèbre écrivain raciste Lovecraft. Les bikers ont Johnny, les lecteurs de l'imaginaire ont leur Lovecraft. Pas un mois sans une parution faisant allusion à l'auteur. Pour ma part, l'indigestion est mon lot depuis quelques mois.
Petite nouveauté en ce moment, on prend le contrepied du racisme de l'auteur, faudrait pas s'aliéner une partie du lectorat ! La ballade de Black Tom de Victor LaValle surfe sur ce filon, comme cette nouvelle dont il est question.
Ici le chercheur est noir, le marin qui l'accompagne est raciste, mais il change un peu trop rapidement d'opinion à mon goût. Elizabeth Bear fait le parallèle avec certains conflits raciaux dont notre histoire est remplie. Pas mauvais, mais il m'a manqué une ambiance pour m'emmener dans son récit.
Je vous conseille de lire l'article de la rubrique scientifiction à la suite qui parle de l'évolution des espèces en SF. le professeur Lehoucq a dû en faire tomber ses éprouvettes !

En finir de Isabelle Dauphin
Un texte fantastique-horreur. le seul bon côté pour moi, la nouvelle est courte.

L'Obélisque martien de Linda Nagata
La fin du monde approche, certains préféraient laisser une trace de leur passage dans cette vie. Mais tout ne vas pas se dérouler comme prévu. J'ai lu la nouvelle avec en tête ce leitmotiv : que va t-il se passer, que va t-il se passer ? Immersion réussie.

J'aime Bifrost, j'y suis abonné depuis pas mal d'années, mais je ne peux que rester assez étonné de voir un dossier Nancy Kress. Pas que l'auteure ne le mérite pas, mais son actualité ou ce qui est disponible en France est réduit à la portion congrue, de là à voir de la publicité pour la maison d'édition le Bélial. D'autant que le prochain Bifrost sera consacré à Edmond Hamilton, dont le Bélial publie son Capitaine Flam ! En espérant que ce dossier puisse donner des envies à des éditeurs de traduire Nancy Kress, et me détrompe sur mon premier ressenti négatif.

Un dossier Nancy Kress, assez restreint du fait de nouvelles plus nombreuses. L'introduction nous dit : "la dame bénéficie en France d'une actualité non négligeable" WTF. Un recueil, une revue, deux novellas et une nouvelle, voilà l'"actualité" de la dame, du moins ce que vous pourrez vous procurez en neuf. Quand aux romans traduits épuisés, le guide de lecture est plus que sceptique quand à leurs qualités : intrigues convenus, personnages caricaturaux (alors que dans les deux entretiens, les personnages sont centraux). Mais la dame excelle dans la forme courte, donc il ne vous reste qu'à vous procurer le recueil Danses aériennes, parue aux éditions du Bélial !

Nous avons le droit à une interview mené par les Quarante deux. Des questions pertinentes, mais il m'a manqué quelques interrogations sur les problématiques phares de l'auteur. C'est discuté de manière générale mais j'avais envie d'en connaitre un peu plus sur ce point. Certaines questions sont posés par les initiés à l'auteur, mais nous pov' français qui ne lisons que la langue de Molière, notre connaissance de l'auteur est assez lacunaire. Un bon entretien au final, mais il m'a manqué le petit plus.

On poursuit le dossier avec un entretien avec les Quarante deux. Outre que les questions et réponses étaient parfois redondantes avec l'interview de l'auteure, on s'appesantit un peu trop sur la fabrique du recueil Danses aériennes et le travail des Quarante deux sur les autres opus de la collection. Bref, ce n'est pas grâce à cet entretien que notre connaissance de Nancy Kress va s'améliorer. A mon humble avis, cet entretien aurait plus eu sa place en annexe au recueil.
Le dossier se termine par un guide de lecture et une bibliographie.

Au final, mon ressenti sur un numéro publicitaire demeure. Les numéros précédents de la revue avaient des dossiers beaucoup plus conséquents, en alternant interview, articles de fond sur les problématiques de l'auteur.
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Commençons par les nouvelles qui sont au nombre de 5, se situe juste après l'éditorial d'Olivier Gérard et sont toutes écrites par des femmes:

∗ Martin le mercredi est signée Nancy Kress, ce qui permet de se faire une opinion sur l'auteure avant la lecture du dossier qui lui est consacrée. le personnage principal, Martin, se réveille un matin dans une chambre inconnue avec une parfaite inconnue sans comprendre ce qui lui arrive. Une nouvelle fantastique très réussie qui aborde plusieurs thématiques: le lien entre l'esprit et le corps, la folie, l'amour et les choix de vie par rapport aux problèmes liés à la santé. Une belle nouvelle, bien écrite et construite.

∗Un jeu d'enfant de Ketty STEWARD: cette nouvelle est très courte avec une jeune fille partant à la guerre. le texte est intéressant mais trop court pour vraiment entrer dedans.

∗L‘‘Éclosion des Shoggoths: le titre de cette nouvelle de Elizabeth BEAR indique clairement son inspiration. La nouvelle se situe en pleine seconde guerre mondiale avant que les États-Unis n'entrent en guerre. Un scientifique, le professeur Harding, s'intéresse de près aux Shoggoths, des créatures marines ressemblant vaguement à des mollusques et particulièrement intrigantes car on n'a jamais trouvé de cadavre de leur espèce. Harding espère résoudre l'énigme de leur mode de reproduction en allant les étudier de près mais les origines raciales de Harding qui est noir ne l'aident pas beaucoup. Je suis assez mitigée sur cette nouvelle, certains passages sont assez bien faits et angoissants et d'autres tombent un peu à plat. Les références à la guerre sonnent un peu faux et je n'ai pas trop compris où l'auteure voulait vraiment en venir.

∗ En finir de Isabelle Dauphin est une nouvelle relevant du fantastique très bien écrite mais assez glauque. Marianne qui va participer à un concours d'apnée séjourne dans la maison d'une amie Adèle. Cette dernière lui demande de lui ramener une jarre. Cependant, la jarre est remplie d'un étrange liquide huileux et Marianne décide de la vider en la siphonnant. La nouvelle bascule peu à peu dans l'étrange. Marianne est seule dans cette maison et l'auteure instaure un climat angoissant où on s'interroge sur ce qui se passe vraiment. C'est vraiment très bien fait même si le texte est glauque et ne plaira pas à tout le monde, mais dans le registre fantastique flirtant avec l'horreur c'est excellent.

∗ L'Obélisque martien de Linda NAGATA: la nouvelle se situe dans le futur mais pas le genre de futur où l'on voudrait vivre. le personnage principal est une octogénaire marquée par la vie qui se focalise sur un projet : la construction d'un obélisque martien qui sera le témoin de l'existence humaine passée. Mais un jour un véhicule apparait dans la zone de construction apportant son lot de doutes. le texte est bien écrit et son personnage principal est attachant et intéressant.

Ces 5 nouvelles évoluent dans des registres différents et permettent de faire connaissance avec des auteures modernes.

La partie objectif Runes permet de faire le point sur les dernières sorties. Je suis loin d'avoir lu tous les livres référencés, il faut dire qu'il y en a beaucoup. En général je suis assez d'accord avec les avis énoncés du moins pour ce que j'ai lu, même si il faut reconnaitre qu'ils sont assez tranchés. Entre autre repérages que j'ai pu faire, il y a :Où sont-ils ? de Roland Lehoucq dont j'ai beaucoup aimé le fameux Faire des sciences avec Star Wars, La bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins, et La cinquième saison de N.K.Jemisin qui avait déjà attiré mon attention sur divers blogs. L'avis sur Zothique a également confirmé ceux que j'ai pu lire sur la blogosphère et ça tombe bien vu que je suis en plein dedans. Un compléments aux critiques du magazine est disponible ici.

L'entretien avec la traductrice Anne-Sylvie Homassel par Erwann Perchoc est très intéressant. Il permet de mettre en lumière une profession de l'ombre très importante en littérature. Sans les traducteurs, il nous manquerait un bon nombre de livres et ça serait bien dommage. Un bon traducteur fait la différence dans le ressenti d'un livre. Cet entretien permet de voir le parcours de Anne-Sylvie Homassel et de connaitre un peu ses méthodes de travail.

Le dossier concernant Nancy Kress est très complet avec un entretien mené par les Quarante-Deux qui ont visiblement très bien bossé leur sujet, une étude du recueil Danses aériennes dont la conception revient aux Quarante-Deux qui répondent aussi à des questions sur la collection 42 du Bélial, un guide recensant les livres de l'auteure avec avis sur chacun ( les 2 seuls que j'ai eu envie de lire suite à la lecture de ce dossier sont Danses aériennes et le Nexus du docteur Erdmann parus chez le Bélial est ce un hasard? ceci dit il n'y a pas beaucoup de livres de l'auteure en français à part ceux là), on s'aperçoit d'ailleurs que Nancy Kress est très prolifique grâce à la bibliographie fournie. La question de la longueur idéale des textes de science fiction est soulevée dans le dossier, le format novella est assez agréable, c'est d'ailleurs une des choses qui me donne envie de m'intéresser à Danses aériennes, d'autant plus qu'il convient visiblement très bien à Nancy Kress. Les thématiques développées par l'auteure tournent autour du génie génétique et des manipulations bio-technologiques, vastes sujets.

Le dossier Scientifiction s'intéresse à l'évolution, j'aime toujours autant lire la prose de Roland Lehoucq excellent vulgarisateur et l'article est très intéressant. On peut le mettre en relation avec la nouvelle L‘‘Éclosion des Shoggoths et j'imagine bien Roland Lehoucq en personnage d'une nouvelle dans un futur numéro de Bifrost!

Enfin plusieurs news diverses et variées viennent conclure ce numéro et reviennent sur les nouvelles lauréates du prix des lecteurs 2017. Un très chouette numéro avec des nouvelles qui m'ont donné envie de mieux connaitre leurs auteures.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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(...) le dossier sur Nancy Kress, qui ne m'a pas laissé penser que ses écrits pouvaient me passionner. Je tenterai peut-être à l'occasion le recueil Danses Aériennes qui semble un bon moyen d'avoir un aperçu complet et du meilleur de son oeuvre, puis j'aviserai.
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Tâchez de comprendre l'intention de nos recherches, reprit le médecin d'un ton apaisant. Depuis vingt ans au moins, la pratique clinique rendait compte d'étranges variations entre les personnalités d'une identité dissociée. Des variations "physiques". L'une pouvait être allergique au jus de citron, et l'autre en boire des litres sans réaction ; l'une être gauchère, l'autre droitière... "
Martin fouilla sa poche avec la main droite, à la recherche de ses cigarettes, qui ne s'y trouvaient pas.
"... l'une fumer et l'autre pas", conclut le médecin.
Martin comprit enfin. " L'une avoir le cancer, et l'autre pas."
("Martin le mercredi", Nancy Kress)
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Ce n'était pas censé se passer ainsi. Enfant, on lui avait promis une conclusion soudaine : on plonge sous une table pour s'abriter, mais les bombes atomiques vous réduisent en cendres. Faute d'annihilation, on pouvait au moins compter sur le nihilisme romantique d'un chaos généralisé où tout le monde porterait du cuir et s'entretuerait au fusil à pompe.
Ça non plus, ce n’était jamais arrivé.
("L'Obélisque martien", Linda Nagata)
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Je n'ai découvert la science-fiction qu'à l'âge de quatorze ans. Ce parce que la bibliothèque de l'école – nous sommes dans les années 50, ne l'oublions pas – avait une section pour les filles et une autre pour les garçons – des contes de fées pour les filles, de la SF pour les garçons, là où je n'allais jamais.
("Nancy Kress et ses lendemains - un entretien")
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Je pense en effet que la violence, malgré ses terribles conséquences, tant au niveau personnel qu’à l’échelle des civilisations, a sous-tendu l’évolution comme toute charge imposée à une espèce (et qui l’oblige à s’adapter) peut amener à plus de collaboration (contre les ennemis, la sécheresse, ou toute autre menace), à plus de technologie (à utiliser en tant qu’arme ou comme solution écologique), à plus de redistribution des individus entre groupes (pour un échange fructueux des idées).
Nancy Kress
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Martin se réveilla dans un vaste lit blanc, aux côtés d'une brune endormie qui portait une nuisette blanche. Il ne connaissait ni cette pièce, ni cette femme.
Lentement, il se redressa sur son séant, dans l'attente de la douleur. Celle-ci brillait par son absence, il posa la main sur l'épaule de la dormeuse qui tressaillit, sans se réveiller; ce léger mouvement lui fit retirer sa main, qu'il contempla - des doigts roses, robustes. Son alliance avait disparu.

[Nancy Kress - Martin le mercredi]
4/5
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