>
Critique de Ghiblitotoro
Des garçons qui se changent en filles quand il se met à pleuvoir, voilà un thème prometteur quoique cette technique narrative soit déjà souvent utilisée. En effet, bon nombre de mangas et de dramas se construisent sur le principe du travestissement ainsi que de la métamorphose proportionnelle à un phénomène climatique cyclique comme la pluie.
A leur entrée au lycée donc et plus précisément à l'occasion d'une tempête, des garçons se mettent à se transformer en filles dès qu'il pleut.
Ce premier tome se consacre à leur initiation : ils découvrent les principes de la métamorphose et tentent de s'adapter. Des idées sont proposées mais, selon moi, elles ne vont pas jusqu'au bout. Par exemple, si quatre d'entre eux se retrouvent soudés dès le début par leur transformation, le cinquième est quant à lui isolé et est obligé de vivre le début de l'aventure tout seul. Je trouve que cette proposition d'exclusion d'un membre du groupe était bien vue, voire inévitable, mais elle n'a pas été développée avec assez de force.
Néanmoins, le thème me plaît bien et j'apprécie la subtilité du dessin : les versions féminines et masculines des héros se distinguent par de menus détails, loin des grosses ficelles qu'on a pu voir ailleurs. En effet, ce n'est pas sur la différence de tenue ou de taille de cheveux que joue forcément Bikke mais sur les traits du visage et sur la corpulence.
Le démarrage de la série se fait en douceur, m'a parfois semblé maladroit mais révèle un intrigue potentiellement intéressante et une certaine subtilité dans la reprise d'un thème plutôt classique.
A leur entrée au lycée donc et plus précisément à l'occasion d'une tempête, des garçons se mettent à se transformer en filles dès qu'il pleut.
Ce premier tome se consacre à leur initiation : ils découvrent les principes de la métamorphose et tentent de s'adapter. Des idées sont proposées mais, selon moi, elles ne vont pas jusqu'au bout. Par exemple, si quatre d'entre eux se retrouvent soudés dès le début par leur transformation, le cinquième est quant à lui isolé et est obligé de vivre le début de l'aventure tout seul. Je trouve que cette proposition d'exclusion d'un membre du groupe était bien vue, voire inévitable, mais elle n'a pas été développée avec assez de force.
Néanmoins, le thème me plaît bien et j'apprécie la subtilité du dessin : les versions féminines et masculines des héros se distinguent par de menus détails, loin des grosses ficelles qu'on a pu voir ailleurs. En effet, ce n'est pas sur la différence de tenue ou de taille de cheveux que joue forcément Bikke mais sur les traits du visage et sur la corpulence.
Le démarrage de la série se fait en douceur, m'a parfois semblé maladroit mais révèle un intrigue potentiellement intéressante et une certaine subtilité dans la reprise d'un thème plutôt classique.
