L'orchidée Rouge de Madame Shan

Ce roman démarre plutôt bien, façon Indiana Jones, avec la découverte d'une carte au trésor, et expédition dans le Djebel algérien. L'écriture est efficace, de bonne tenue, le rythme nous accroche tout de suite, du bon roman d'aventure, teinté d'exotisme, façon Bob Morane, avec des idées originales. Ça aurait pu être un bon roman, mais malheureusement, les solutions pour se sortir des situations scabreuses sont plutôt tirées par les cheveux, et manquent, elles, d'originalité. le thème du voyage dans le temps est maladroitement exploité, l'action est répétitive, les héros se font attraper et s'échappent je ne sais plus combien de fois, et les personnages gênant sont éliminés de façon vraiment grossière et ridicule. le début du roman laisse envisager une lecture intéressante, mais au final, c'est assez maladroit. le rythme et l'action, conjugués avec la brièveté du roman, nous font passer un moment pas désagréable pour autant.

Petit livre sans prétention ni grand intérêt, mais qui se laisse lire.

Au début, ça partait plutôt bien, avec un vieux pervers en fauteuil-roulant qui regarde et écoute le jeune couple d'à côté lorsqu'ils font l'amour. Une vielle femme mourante, qui laisse une étrange orchidée qui va révéler un trésor à la jeune-femme. Et nous voici partis au coeur de l'Algérie en mode Indiana Jones. Vous allez me dire, mais où est la SF dans tout ça. Elle arrive, lorsque notre couple de chasseurs de trésors se retrouve dans le passé, mais pas que... et je m'arrêterai là, pour éviter de trop en révéler.

L'histoire est plaisante, tenant la route et bien racontée, mais elle donne trop l'air de déjà vu, elle est peu palpitante et encore moins entrainante.
L'écriture est agréable, le style basique et le tout se lit tout seul.
Les personnages manquent de profondeur et de rondeur, ils sont trop classiques.
La fin arrive comme on si attendait, sans surprise, avec toujours cet arrière goût de déjà vu.

Pour conclure, un FNA très moyen, loin d'être bon, mais loin aussi d'être vraiment mauvais. Très bien comme roman de gare ou de plage (c'est la saison), et qui ne laissera pas un souvenir impérissable, mais une impression de déjà vu tout le long de sa lecture.

Léa, une belle jeune femme, est appelée en urgence chez madame Shan, une voyante à l'article de la mort.

La moribonde confie à sa jeune voisine une orchidée rouge, tout en lui précisant que cette fleur lui procurera un trésor.

Un trésor que recherche activement Francis, le compagnon de Léa, en dépotant la plante. Rien. Ce n'est que quelques mois plus tard que les deux jeunes gens, en manipulant la fleur desséchée, s'apercevront que l'ombre de celle-ci réfléchit sur le mur qui représente une carte géographique.

Leur voisin et propriétaire, monsieur Spingle, vieillard libidineux, paralysé, qui ne se déplace qu'en chaise roulante, les épie à travers un astucieux système auditif et optique disposé dans la cloison de séparation des deux logements.

Léa et Francis partent à la recherche du supposé trésor, en Afrique du Nord. le voyage est ponctué d'indices, de personnages troubles porteurs d'éléments du puzzle, et comme tout bon roman d'aventures, nos héros sont suivis comme leur ombre par un individu louche qui n'hésite pas à éliminer ceux qui l'encombrent sur son passage.



Excellent roman d'Alain Billy qui renoue avec le roman d'aventures exotiques et dont l'apport de la science-fiction dite traditionnelle n'est qu'un prétexte.

C'est un retour à la fascination du désert arabe, des villes perdues, des oasis, de la course au trésor, thèmes que Gérard Delteil avait également abordé dans La septième griffe de Togor, paru dans la même collection sous le numéro 1583.

Mais on pourra également penser aux Mille et une nuits, évidemment.

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