Plus un mouvement derrière la porte, pas même un vrai silence dans cette sinistre pièce ou je suis déjà un prisonnier.
" le billot!" Je me souviens de mon petit malin, un jour qu'un copain nous avait raconté l'une de ses habituelles et incroyables aventures : " Mes couilles sur le billot que c'est vrai", s'était récrié le copain devant mon air incrédule, Léo qui avait alors 5 ans, avait demandé : " C'est quoi un billot, papa?"
Avec Julie on avait pleuré de rire.
Le droit de se défendre est la marque d’une société civilisée, c’est un acte de foi en l’homme.
On a tous notre part d’ombre.
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La prison pour quoi faire ? Pour punir, bien sûr. Bien sûr. Aussi pour prévenir la récidive. Une fois qu’il a tâté de la prison, pas un homme n’a envie d’y retourner. Mais chacun sait que la prison augmente plutôt les risques de récidive. La fréquentation des gros requins mène souvent les petits poissons au stade supérieur de la criminalité.
La réalité peut revenir, par bribes, par flashs, ou en rêve, souvent beaucoup plus tard, à l’âge adulte.
Il faut pouvoir verbaliser les choses. Si le traumatisme est étouffé, il ressort plus tard. D’où le risque de voir certaines victimes devenues adultes répéter le schéma. C’est le processus bien connu de l’enfant battu qui devient bourreau, du malheureux qui fait d’autres malheureux.
La vengeance est partout dans les procès, intimement liée au mensonge. « Jurez-vous de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité, rien que la vérité ? Levez la main droite et dites je le jure.
L’art doit absolument déranger, ou faire réfléchir.
Les courbes d’une femme nue sont une perfection qui m’a toujours ému. Le galbe d’une hanche, la ronde harmonie de deux fesses rebondies, des petits seins qui pointent leur innocence, le velouté d’une cuisse sur laquelle ma main glisse vers la vallée sacrée où elle cache son mystère… Le moment où une femme vous fait l’offrande d’ôter sa dernière soie me submerge toujours d’un trouble qui me laisse au bord des larmes.