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Critique de cascasimir


Une ode au féminisme au pays des mille et une nuits !
Mais la musique est "Haram", interdite et la danse aussi pour les islamistes rigoristes...

Hayati est une "sheikhate", une danseuse populaire aussi adulée que méprisée, au ban de la société arabe (une vraie hypocrisie, des artistes comme "Amani" étaient reçues comme des princesses, avant le retour de l'Islam intégriste...)

Hayat va devenir une "Reine de la nuit", (grâce à Mamyta, sa mère adoptive) dans une société hypocrite, cadenassée par les rumeurs du voisinage et la peur de la honte.

Les hommes, devant une danseuse ? "Des yeux perfides et carnassiers, voilant un magma d'interdits et de frustrations."

"Alors, la houle s'empare de sa chair, emprunte le chemin des frissons, atteint le bas-ventre... Et les ondulations deviennent contagieuses, gagnent les convives, qu'elles entraînent dans un roulis fiévreux."

C'est une "Shéhérazade" qui, à travers un folklore de voyantes, de youyous et de "djinns", enchante tout le Magreh, avec sa danse... endiablée !

Des Djinns?
Ce sont les jumelles, les filles de Mamyta, la diva qui a formé Hayat... Elles utilisèrent du poison, contre leur rivale. Une décoction de "cervelle de hyène, rate de crapaud, oeuf de caméléon..."

Les démons vont-ils emporter l'esprit de Hayat ou la jeune danseuse pourra-t-elle rendre hommage à Mamyta?
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