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Critique de Ziliz


Qui n'a jamais connu les joies de la promiscuité : en cité U, en HLM, dans un immeuble mal insonorisé ? Vous n'ignorez rien des scènes de ménages, des cris sur les sales gosses, des ébats torrides de vos voisins, de leurs passages aux toilettes. Il y a les gens corrects (soi-même, forcément) qui sont discrets, et puis les autres, ces goujats, qui marchent avec des talons, bricolent le dimanche, font la bringue après 22h... Alors quand ça déborde, on se venge comme on peut, on ne lésine pas sur les mesquineries.

Bon, si Robert ne rechigne pas à s'attarder devant la porte n° 8 pour profiter des cris d'extase d'une dame comblée, globalement, ça l'énerve, le pépère. le summum, c'est ceux qui le narguent en annonçant fièrement qu'ils font construire "un pavillon à la campagne" - préfabriqué, avec un jardin à regarder à la loupe, et à quelques rues de là, mais qu'importe, "il fera bon y vivre", ils le sentent. En tout cas, ça ne pourra pas être pire, malgré les chiens, les bruits de tondeuses, l'autoroute ou la voie ferrée proche.

Encore une fois, on rit et on s'y reconnaît : qui n'a jamais pesté contre ses voisins et eu des envies de meurtre à leur encontre, hein !? C'est plutôt moins caricatural que d'habitude et moins graveleux que les premiers tomes (bien qu'il s'agisse du 3e) et que les 'Kador'. Raymonde est relativement effacée derrière son Robert ronchon, mais méfiez-vous de l'eau qui dort...
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