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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les Bidochon mère ou comment Robert retourne en enfance chez Môman, avec sa grenadine et son nounours, aux prises avec l'amour maternel excessif.
Car Môman Bidochon répète à qui veut bien l'entendre que son fils est le meilleur, le plus fort, dans tous les domaines, bien sûr!
Parti un week-end voir la mère de Robert Bidochon, le couple inoubliable se retrouve coincé par Môman, victime d'une gangrène imaginaire. Et c'est Raymonde qui va en pâtir!
Cette fois, c'est une seule histoire que nous raconte Binet, histoire sur fond de réalisme, d'humanité et d'amour maternel. Il dépeint avec un certain humour le rapport mère-fils, d'une façon certes excessive mais pourtant si vraie, et le rapport parfois conflictuel entre la Môman et sa bru.
Même si ce n'est qu'une fiction, je pense que les hommes (pas ceux comme Robert, évidemment) se reconnaitront dans cette histoire et auront une petite pensée pour leur Môman chérie...
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« Ça n'est pas d'une femme dont Robert a besoin, ah ah ah ! Des femmes, il peut en avoir autant qu'il veut, tandis qu'une mère… »


Ô, admiratrices éperdues de Robert Bidochon, prenez garde : votre principale rivale n'est peut-être pas l'épouse Raymonde mais la mère Bidochon, aussi affectueusement appelée « môman ». Pour déloger cette femme du coeur de Robert, il faudra parier sur autre chose qu'une dispute à propos du programme de télévision. Môman est fermement accrochée à son fils et Robert, tout grand qu'il soit, n'a toujours pas évolué depuis le jour fatidique où il fêta ses douze années.


Parce qu'elle s'est coupée le bout du doigt, Robert décolle sa trogne de la télévision et accourt au chevet de môman. La gangrène a bien failli lui enlever sa génitrice ! Mais puisque môman est sauvée, autant en profiter pour passer quelques jours reposants au bercail. Pendant que Robert boit de la grenadine, se déguise en Zorro et fricote avec ses origines, Raymonde mène une vie de boniche. Après tout, une épouse ne sert à rien d'autre.


Manuel de manipulation des fils à l'usage des mères, ce volume drôlatique des Bidochon nous met en présence d'un personnage vraiment futé et sournois –peut-être le plus machiavélique de tous les personnages encore jamais rencontrés dans la série. Encore une fois, Binet s'échappe du massacre réaliste en fuyant par le biais du fantastique… Entre une mère qui l'adore en Zorro et une femme qui le préfère en poulpe tentaculaire, Robert aura certainement bien du mal à choisir…

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Saviez-vous que derrière Robert se cachait un "adorable" petit garçon à sa môman ? Noooon !?!? C'est pourtant ce que l'on découvre en même temps que Raymonde lorsque monsieur est appelé en urgence chez sa mère, soi-disant blessée, au bord de la gangrène. Oubliant la présence de sa bru - mais en profitant - la vieille femme envahissante dorlote et infantilise son grand/gros fiston, "le meilleur" que la terre ait jamais porté, assurément, comme elle le répète à l'envi à ses voisines... Retour aux petits rituels, aux câlins, rancoeurs et mesquineries puériles à l'égard de ceux qui ont fait du mal à son chérubin (pauvre docteur Doumerc !).

Voilà une dizaine d'années, voire plus, que je ne m'étais pas intéressée aux aventures de ce couple souvent... pitoyable... mais pas si éloignés de chacun de nous, soyons honnêtes ! Quelques critiques récentes sur Babelio et surtout un excellent extrait de l'album à paraître (Les Bidochon passent au vert) m'ont donné envie de me repencher sur leur cas. le graphisme (des dessins et des textes) n'a pas gagné en harmonie et en clarté depuis les premiers albums de la série, mais les histoires de Raymonde et Robert m'amusent toujours autant. Extra, la visite aux cousins qui pratiquent l'agriculture (ultra)intensive ! Dommage que l'auteur boucle cet album par une pirouette facile, que je n'ai pas trouvée drôle.

Ô, mères de grands garçons, méditons ensemble sur l'attitude pitoyable et toxique de cette "môman", ça fait peur ! Et remercions notre belle-maman d'être (finalement...) largement moins ch!ante - il ferait beau voir qu'on me tire du lit à l'aube au son de la trompette !
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La maman de Robert connaît un infime pepin de santé ? Ni une ni deux, Robert se précipite auprès d'elle ! Accompagné de Raymonde bien entendu, qui n'apprécie guère la relation fusionnelle entre son mari et sa mère. Il faut dire que la mère de Robert n'a pas l'air d'avoir compris que son fils n'a plus douze ans...On rigole bien tout au long de cet album des Bidochon, sincèrement. Les relations mère-fils sont, il est vrai, une source inépuisable de situations comiques...
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Raymond retrouve sa moman et oublie Raymonde. Un des tomes qui m'a fait beaucoup rire je ne me laisse pas de les lires.
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Avec ce retour aux sources, à la matrice première, Binet a fait fort. Vraiment très fort. Les racines neuroniques de Robert nous sont révélées dans toute leur crudité vaginale et le voyage fait peur ! Si Raymonde n'est habitée que de désirs sensuels pauvrement satisfaits par sa vie amoureuse, l'attachement de l'homme à ses origines du monde présente des extensions abyssales. Une référence en matière de littérature psychanalytique !
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Parfois, l'on pense faire bien mais l'on ne sait pas qu'un petit geste peut déclencher une tornade familiale.

Lorsque Raymonde Bidochon reçoit une lettre émanant d'une voisine de la mère De Robert, elle essaie de prendre toutes les précautions oratoires pour ne pas affoler son mari, béatement affalé dans le canapé. C'est le contraire qui se produit, car Robert est resté mentalement dans les jupes de Môman.

Elle n'a pas grand-chose, Môman, elle s'est juste pincé un doigt dans la porte, mais tout de suite il grossit ce que Raymonde veut lui dire, il amplifie les dégâts, il exagère les conséquences. La gangrène, Môman a la gangrène ! Et, alors il faut tout de suite et immédiatement se rendre à son chevet. Raymonde, fait les valises !

Quelle n'est pas la stupéfaction De Robert et Raymonde, en arrivant chez Môman, de voir celle-ci couper des bûches à l'aide d'une hache maniée vigoureusement. Robert est rassuré, mais il fond devant Môman, le pauvre qui retournerait presque en enfance s'il le pouvait.

Môman est despotique, dominatrice, odieuse, manipulatrice et autres qualités qui exaspèrent Raymonde. Seulement celle-ci est bien obligée de boire la coupe jusqu'à la lie et même l'hallali.

Raymonde est rejetée tandis que Robert est pouponné, et il en profite. Bref tout pour être heureux. Raymonde est réveillée au son du clairon ce qui n'empêche pas Robert de dormir à poings fermés. Tout juste s'il ne suce pas son pouce. Ou alors le soir, Robert et Môman communiquent par de petits coups frappés sur la cloison qui sépare les deux chambres, une forme de télégraphe familial.

Ils rendront visite aussi à des cousins cultivateurs joyeux et fiers de leurs productions maraîchères, énormes car engraissées à l'aide de produits non naturels qui transforment, par exemple, des radis en ballons de rugby qui pourraient nourrir une quinzaine de personnes. Au moins.



Une suite de gags qui n'amusent pas Raymonde mais le lecteur, Binet grossissant le trait de la mère possessive et d'agriculteurs qui ne jurent que par les engrais chimiques.

Môman en veut toujours au brave docteur qui avait administré un laxatif à Robert lorsqu'il était tout gamin parce qu'il avait avalé l'oeil de son nounours.

Quant aux agriculteurs, Binet dénonce leur credo : faire de la quantité, et pas de la qualité. C'est tellement vrai.

Amusant et l'on s'habitue peu à peu au dessin qui change de la ligne claire, celle que je préfère, mais à chacun son style.

Seulement, la fin m'a déçu quelque peu, comme si Binet ne savait de quelle façon clore son histoire. A moins que je n'ai pas compris le message.

Une lecture distrayante mais, à cause des éloges que j'ai pu lire ici ou là, qui m'a laissé sur ma faim.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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