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Ah, les cadeaux échangés lorsqu'on est jeunes mariés ! Difficile au début de ne pas se tromper surtout lorsque comme nos deux personnages, on ne se connaît pas encore suffisamment ! Puis suivent les dîners entre amis... Ces fameux dîners où, comme Bénabar, on a envie de trouver n'importe quelle excuse pour ne pas y aller... Enfin, les tête-à-tête devant une tranche de jambon parce qu'il n'y a plus rien dans le frigo ou dans les placards, même pas un grain de sucre pour accompagner le yaourt à 0%. Alors quand Robert se venge sur la boîte de cassoulet, vous avez compris le titre !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Un jour comme aujourd'hui, évidemment, ça se fête! Hé, oui, c'est l'anniversaire de mariage de nos deux jeunes amoureux... Amoureux comme au premier jour! Et pour l'occasion, chacun a pensé à l'autre d'une façon, disons, quelque peu banale... Pourtant, la journée commence bien mal pour Robert. Son voisin a osé refuser de lui prêter sa tondeuse! A lui! Robert! Rancunier et quelque peu remonté, il décide de lui envoyer une lettre anonyme pour l'incendier... Raymonde essaie de calmer le jeu mais rien n'y fait... de plus, Robert revient avec un superbe synthétiseur Bontympan. Comme le vantait le vendeur, c'est pour ceux qui ne savent pas jouer de la musique. Voyant qu'il s'est fait royalement berner, Robert s'énerve et laisse l'instrument à Raymonde, qui finira comme repose-plante! Puis, voilà l'heure des cadeaux... Une superbe centrifugeuse pour elle et une cible à arcs pour lui, qui ne possède aucun arc mais des fléchettes! Oups, Raymonde a confondu les deux... Qu'à cela ne tienne, c'est leur anniversaire de mariage après tout...

Une fois de plus, Binet nous régale avec les mésaventures de Robert et Raymonde. Entre les bougonneries de Robert, les cadeaux inappropriés, le dîner chez des amis qui tourne au fiasco, le repas en tête à tête devant une malheureuse tranche de jambon ou les fameux vents du soir qui viendront gâcher un peu la soirée, on savoure, on sourit ou on compatit parfois au malheur de Raymonde. C'est drôle, tendre, parfois absurde ou bouffon, mais jamais méchant. On ne se lasse pas de ce couple si atypique et tellement attachant.

Vent du soir... b'en fous, j'ai un rhube!
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Vent du Soir ou l'ode touchante et légere au pet , gaz , borborygme et autre flatulence ! Un album tout en finesse qui devrait ravir nos amis poetes les plus exigeants...Misou-Mizou aurait été encore de ce monde ( praouuuut à ton ame , joyeux trou-badour ) , il n'aurait surement pas manqué de le préfacer , voire meme de s'en réclamer...Merci de laisser sécher le paraphe avant la fermeture de ce délicieux opus à l'humour délicatement odorant .

Huitieme album - deja , comme le temps passe - de ce couple atypique qui nous balance toujours impudiquement son explosion journaliere de bonheur en pleine face ! Un contentement et une félicité qu'ils ont su entretenir et cultiver au quotidien , en authentiques jouisseurs de la vie qu'ils sont . Une flamme de bétise , de routine et d'engueulade qui jamais n'a vacillé , éclairant éternellement de mille feux ce pathétique ronron qui est le leur !
Binet se fend , ici, d'une histoire continue plutot que d'une succession de tableaux comme à son habitude . Un portrait de couple blasé qui peut faire peur par certains aspects , certes caricaturaux mais néanmoins réalistes , tant il renvoie à certaines situations que tout un chacun à connu , connait ou ne manquera pas de connaître un jour...ou peut-etre une nuiiiit....
Qui n'a jamais oublié un anniversaire ( bourde typiquement masculine ) ; entamé une discussion houleuse au prétexte que l'autre semblait lui faire la gueule ; lacher bombes sur bombes dans les toilettes ( Hiroshima ) , le lit ( Nagasaki ) , l'armoire ( Moruroa ) et le tout , de la façon la plus discrete et compréhensive qui soit afin de ne pas incommoder sa tendre moitié qui ne manquera pas , elle , l'ingrate , de vous le reprocher vertement ! du vécu que je vous dis ! Et celui des Bidochon est particulierement terne ! du cadeau de merde , y a pas d'autre mot , au repas d'anniversaire de mariage aussi consistant qu'une analyse barrée d'un JCVD aware à mort , tout y est et le compte est bon ! C'est grinçant , touchant , absurde et totalement désopilant , comme d'hab ! Pas vraiment en odeur de sainteté avec le bon goût mais un auteur qui , une fois de plus , a eu du nez !

Vent du Soir , vous allez le sentir passer !
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Vent du soir, le titre est mis à l'épreuve de l'humour gras, l'image de la couverture nous laisse imaginer à quel type de vent nous allons avoir à faire, tant pis pour la poésie et la délicatesse, deux éléments souvent mis à rude épreuve dans cette série.
C'est les épisodes que je lisais dans Fluide Glacial, à l'époque où je l'achetait régulièrement, Robert excelle dans sa beaufitude, sa mauvaise foi, son machisme ringard, sa manière d'avoir toujours raison. Cet épisode renferme quelques moment d'anthologie, comme l'étreinte sexuelle la moins érotique de tout l'univers de la bande dessinée. Un graphisme brut, des personnages aux traits grotesques à l'image de leur personnalité, et fou rires garantis, une recette qui fonctionne bien.
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Pour comprendre d'où provient ce fameux Vent du soir qui donne son titre au 8e volume de la série des Bidochon, il faut savoir que cet album est dédicacé « à tous les airs », avec qui son auteur Binet entretint des rapports « aussi divers qu'enrichissants ». Peut-être cette précision permettra-t-elle d'éclaircir certains aspects de cet étrange volume aux ambitions éthérées…


Binet semble bien connaître les « airs ». Sous toutes leurs déclinaisons, il les énumère page après page et évoque…


… des « airs » de musique, que Robert tente lamentablement de pianoter sur le clavecin électronique qu'il s'est fait refourguer par un commerçant habile… Pourtant, lors de la démonstration, tout avait l' « air » si simple : il suffisait d'appuyer sur les touches lumineuses en suivant leur ordre d'apparition ! Devant Raymonde, le processus ne fonctionne plus, et même si elle essaie de prendre l' « air » intéressé, elle regrette surtout que son pitoyable époux n'ait pas plutôt investi sa cagnotte dans l'achat de quelque chose de plus utile… un mixer, par exemple ?


N'oublions pas non plus les « airs » de la grande comédie sociale, ceux que l'on se force à emprunter, ceux qui nous collent de faux sourires et qui nous arrachent le visage… L' « air » ravi d'être invité à dîner chez les Pelletier, alors qu'une soirée télévision n'aurait peut-être pas été plus désagréable…


Mais l' « air » n'est pas seulement une question de figure, c'est aussi une question de tube digestif. Tant pis s'il faut ici ravaler sa fierté, nous parlerons ici des « airs » intestinaux, dont Robert semble maîtriser la production à quantité industrielle –mais pour ce qui est de la maîtrise de leur émission, il nous faudra en reparler plus tard. Une boîte de cassoulet en conserve, et les « airs gastriques » envahissent les toilettes, les placards et le lit conjugal… Vent du soir… espoir ? Non ! Raymonde ne se donne plus de faux « air » : si elle n'a pas envie, elle n'a pas envie ! Mais Robert est tenace ! Et puis, il est si rapide… Raymonde a plus vite fait de céder que de résister, mais ça ne ressemble plus aux doux « airs » de sérénade que lui jouait son tendre amant aux débuts de leur relation.


Entre autres « airs », citons aussi celui qui fait s'agiter la crotte de nez suspendue à sa muqueuse, très gênant lorsqu'il faut adresser ses condoléances à un proche.


Bien que rien ne relie les différents chapitres de ce huitième album, sinon ce prétexte de décliner le mot « air » à toutes les sauces, il sera difficile de ne pas les apprécier en fin connaisseur. On continue d'y reconnaître une apathie, un ringardisme et un humour qui prolongent encore cet « air » familier que nous jouent les Bidochon depuis le début de leurs aventures, et qui fait tout le plaisir de la lecture.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Robert et Raymonde fêtent leur anniversaire de mariage... Elle lui offre une cible pour compléter les fléchettes de l'année passée. Il lui offre un mixer. Seulement, la cible, c'est pour le tir à l'arc. Et vu qu'il n'y a pas d'orange à presser, Robert prépare un jus de chou-fleur pour montrer à Raymonde comment ça marche. En même temps, il se fait livrer un orgue Bontympan et après le cassoulet, il pète allègrement dans la salle de bains, puis au lit, et enfin dans l'armoire (c'est tellement énorme que l'on ne sait si c'est de l'art ou du cochon...).

Passons l'épisode de la tondeuse qu'aucun voisin ne veut plus prêter à Robert qui se révèle raciste. Et la visite à un couple d'amis vivant un drame et qui révèle l'absence d'empathie De Robert (qui en prend pour son grade dans cet album).

Enfin, c'est la fête, il tire un coup... un avion passe... mes zygomatiques étaient en passe de rendre les armes. D'ailleurs on dit "tirer un coup", alors pour Robert, c'est "PAN", pas "PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN". Et pour Raymonde, c'est pas d'bol... La logique de Robert Bidochon (avouons-le, nous lui ressemblons tous un peu question mauvaise foi) est imparable.

Le vent du soir, chez les Bidochon, ce n'est pas un vent de fraîcheur, assurément. Mais c'est une tornade de rire.

L'album est dédié à "l'air pur", et pas à "l'air con", gageons que nous n'appartenons pas à la seconde catégorie, vu que nous lisons les Bidochon.
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Après des années de vie commune, Robert et Raymonde s'aiment toujours et se le prouvent en s'offrant des cadeaux inutiles, en dégustant des petits dîners romantiques autour d'une tranche de jambon et d'un yaourt maigre ou en larguant des caisses dans la salle de bain (ben quoi, le cassoulet, c'est mortel !).

Dans cet album, Binet dépeint les joies de la vie à deux de façon drôle et touchante. Une réussite !
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Ils sont beaufs, ils sont drôles, ce sont les Bidochons. Dans cet album, on suit leur vie de couple, ces petits riens qu'on fait, qu'on se dit chaque jour. Binet est très drôle, comme toujours avec Robert et Raymonde !
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Je n'ai pas été déçu par ce tome les blagues sont au premier degré. Les dessins sont un peu grossier mais c'est ce qui fait tout son charme
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Le long déroulement de la journée est morne et pathétique, a un goût de déjà vu. Décors uniformes, intérieurs continus, les scènes s'enchaînent en une vague unique dont les remous sont surtout des remugles. Et c'est là, que du fond des égouts de la pornographie surgit la scène finale, l'impulsion sexuelle, une apothéose érotique à détourner à tout jamais un tendre adolescent aux grands yeux naïfs des relations amoureuses. Fortement déconseillé à la jeunesse - éclairée ou pas !

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