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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il était une fois dans l'Est est un titre qui fait un clin d'oeil à un western désormais très célèbre. Pour autant, il n'y a pas de quoi rire à l'évocation de la vie plutôt tragique d'Isadora Duncan. C'est une célèbre danseuse américaine qui a révolutionné la danse grâce à un retour sur le culte du corps. Cela tombe bien car elle a épousé également le communisme. Elle a ouvert une école à Moscou sous l'égide de Lénine en soutenant ouvertement sa politique. Il faudra avoir une grande ouverture d'esprit…

Sa mort est très célèbre par le fait que son foulard de soie s'est coincé dans la roue arrière de son cabriolet en 1927 sur la promenade des anglais à Nice. Elle est morte étranglée et éjectée de son véhicule de la pire des manières. C'était une très belle femme qui n'hésitait pas à danser toute nue avec un léger voile. C'était une star hollywoodienne avec tous ses excès (excentrique, adepte de l'amour libre, bisexuelle et communiste). Bref, une mort stupide pour celle qui incarnait la grâce et la beauté. Attention également aux escalators mécaniques lorsqu'on porte un long foulard ou de longs cheveux : ce n'est pas une blague !

Cette première partie va se concentrer sur sa relation avec un jeune poète russe Sergueï Essenine. Elle va l'épouser alors qu'il a 18 ans de moins et surtout un sérieux penchant pour la boisson et la déprime. Ainsi, ses accès de violence dans les hôtels privés sont connus de tous et notamment des médias. C'est le premier couple un peu trash de l'histoire moderne. Dans la bd, c'est presque édulcorer. Une part belle lui est consacrée bien qu'il sera comme une étoile filante dans la vie de cette danseuse.

Cette oeuvre est plutôt mal construite du fait de sa narration non linéaire. Certains passages sont difficiles à comprendre. On entre assez difficilement dans le récit. Au début, c'est plutôt ennuyeux mais on sera conquis au fil des pages par la personnalité hors norme de cette artiste féminine. Elle a eu une vie passionnante mais un destin tragique.

A noter que rien n'est dit sur ses deux enfants dans cette première partie ce qui est assez étonnant lorsqu'on connait ce qui s'est passé. Comme dit, il y a des personnes qui n'ont vraiment pas de chance dans la vie. C'est ainsi.

Bon, au moins, elle va revenir assez meurtrie de la Russie qu'elle idéalisait sans doute un peu trop. Les communistes ont remplacé le tsar par un autre qui voulait également le pouvoir et la célébrité au prix de millions de morts. le peuple souffre toujours. J'aime bien l'idéal que portait cette femme à savoir la création de la beauté et l'éducation des jeunes. Elle s'est affranchie de nombreux codes par sa liberté d'expression pour offrir au monde entier autre chose.

Je terminerais par ces quelques vers de ce poète lyrique soviétique qui fut le chantre de la révolution d'Octobre et l'époux de la danseuse américaine Isadora Duncan:
« Mon ami, mon ami,
Je suis malade à en crever.
Mais cette douleur d'où me vient-elle ?
Est-ce le vent qui siffle
Sur les champs déserts, désolés,
Ou bien, comme les bois en septembre,
C'est l'alcool qui effeuille ma cervelle… »
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Je suis plutôt mitigée quant à ce premier album relatif à Isadora Duncan ! Pourtant, j'ai adoré le second, par lequel j'avais commencé cette histoire...

D'un point de vue narratif, ce récit est assez intéressant ! A la manière d'Isadora dont les voyages la mènent toujours plus à l'Est (de la Californie à New York, puis des États-Unis à l'Union Soviétique) à contre-courant des histoires du début du XXe siècle, cet album est construit à rebours, remontant le temps. L'on y retrouve la rencontre avec Sergueï Essenine qui sera son mari, mais aussi ses débuts sur les planches des théâtres où Isadora ne souhaite qu'une chose : exprimer son art et danser.

C'est une belle rencontre que permet cette bande dessinée avec une danseuse amoureuse de la liberté, qui n'écoutait que son corps.
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Cette BD nous narre l'histoire de Isadora une danseuse qui décide de partir à la conquête de la Russie juste après la Révolution.

Je suis tombée complètement par hasard sur cette BD dans ma médiathèque et j'ai très vite compris que celle- ci faisait écho à une autre BD lue il y a quelques temps, Isadora des mêmes auteurs. J'avais gardé un souvenir plutôt positif de ma première lecture donc je suis allée assez confiante me plonger dans celle- ci. Pourtant, j'ai trouvé très vite que l'ensemble manquait un peu de rythme. Cela m'a semblé quelque peu brouillon. La fin traîne en longueur et je me suis ennuyée...

Pourtant, avec un personnage principal comme Isadora, comment peut-on  s'ennuyer? Cette femme est pétillante et a un sacré caractère. Néanmoins, elle devient très vite un peu trop hautaine, ce qui la rend désagréable.

En revanche, gros point positif sur l'esthétique de cet opus. Les traits sont doux, les personnages ont de grands yeux très expressifs. Les couleurs sont plutôt sombres et reflètent bien l'ambiance austère de la Russie post Révolution.
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Nous nous attendions naivement à une histoire digne du grand western et il n'en était rien. Une histoire d'amour entre une danseuse américaine et un voyou russe. Modes de vie et cultures différentes. Je n'ai pas accroché, mais cet album se laisse bien lire.
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Dans le Moscou des années 20, Serge Essenine est un poète célèbre, écorché vif avec un fort penchant pour l'alcool. de 18 ans son aînée, invitée en Russie par le gouvernement de Lénine, Isadora Duncan est une danseuse encore plus connue dont les illusions sur le communisme vont se heurter avec la réalité.

C'est leur rencontre et la violente passion qui les lie que narre la BD Il était une fois dans l'Est, que j'ai reçue dans le cadre de la dernière édition de Masse Critique par Babelio.

On reconnaît dans l'écriture de Julie Birmant une approche très cinématographique : indications scéniques, flash-backs, c'est presque un storyboard qui nous est délivré, illustré par Clément Oubrerie qui s'est fait connaître avec Aya de Yopougon.

Les techniques utilisées, aquarelles et teintes sépia, renforcent le ton très nostalgique de cette biographie-hommage d'une artiste pleine de vie, fantaisiste mais forte, et dont la foi dans la danse est indestructible, même quand ses idéaux sont mis à mal.

Si vous n'êtes pas familiers du destin tragique qui attend ces deux figures emblématiques du début du XXe siècle, nul doute que ce premier tome saura vous mettre sur la voie. Ce n'est certainement pas une lecture joyeuse, mais les influences qui ont imprégné Isadora (son admiration pour la Grèce antique notamment) y sont joliment suggérées de même que ses moeurs atypiques pour l'époque.
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..
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