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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deuxième tome, Pablo Picasso s'affirme. Après avoir rencontré le fameux, généreux et un peu fou, poète Max Jacob, il a lu beaucoup de poésie française, il progresse en français, connaît de mieux en mieux Paris et la France. Il ose aussi sortir des sentiers battus, travaille beaucoup mais ne se complaît pas dans un seul style, même vendeur.
Picasso a aussi fait d'autres rencontres, Fernande (fin du premier tome) et un autre poète, Guillaume Apollinaire. Paris est propice à toutes les audaces, contrairement à l'Espagne plus austère de l'époque. Les peintres sont nombreux, beaucoup de femmes, jeunes ou moins jeunes, acceptent de poser.
Les tableaux sont parfois très classiques (nature morte, portrait, etc), parfois orientalisants (les scènes de harem sont très à la mode) ... Mais Picasso crée, et crée des tableaux différents.
Comme dans le premier tome, il y a les bons et les mauvais jours, en amour et en création, en affaires. Les agents et marchands d'art sont parfois bons, parfois des truands, parfois très maladroits ! Mais un jour, des Américains excentriques arrivent à Paris, les Stein, et veulent voir Picasso ...
Un bon deuxième tome, qui nous donne envie d'attendre et de lire les 2 prochains.
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Paris, 1904, 1905,

Fernande ne cesse de se dire qu'elle a commis une erreur en devenant l'amante de Pablo Picasso. Elle attendait mieux de la vie. Pablo fait la fête avec ses amis, dans une débauche folle accompagnée d'opium et d'alcool. L'hiver est rude dans cet atelier, c'est sale, elle a froid, elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance. Il lui dit qu'il l'aime. Elle voudrait bien le croire ! Il lui dit qu'elle lui est indispensable... jusqu'à quand ? Modèle, elle pose, elle est sa muse pour toute la période dite rose.
Pablo loge dans l'atelier de Paco Durrio, un sculpteur espagnol, dans un immeuble de Montmartre que l'on appelle le Bateau-Lavoir. le monde de l'art, peintres, poètes, comédiens, mécènes, se réunissent et festoient dans une joyeuse ébullition.
Il fréquente le théâtre et le cirque, qui sont des sources d'inspiration. C'est à cette époque qu'il peindra "Les Saltimbanques".
Dans un café, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire, un poète qui jongle avec les mots, les chante, les entortille, les dessine. A son ami Max Jacob, il lui dit qu'il a rencontré un génie !
Fernande croit avoir quitté Pablo, mais tous deux jouent. Elle essaie de le fuir, pose pour d'autres peintres, reste volage. Il essaie de la ramener, expose dans la galerie Serrurier, côtoie des gens fortunés, part en Hollande et revient à Paris pour revoir Fernande qui se languit de lui.

Fernande vit avec Pablo. le Grand Palais ouvre ses portes pour le troisième salon d'automne et Pablo se montre curieux. le fauvisme présente ses toiles et scandalise le public. Ingres montre "Le bain turc"... A cette même époque, on lui présente Gertrude et son frère Léo Stein. Ces passionnés d'art sont très sensibles aux oeuvres de Pablo, ils motivent le peintre qui modifie peu à peu ses traits vers le cubisme...

Ce deuxième tome raconte une période heureuse. Picasso est jeune, fougueux et très amoureux. Les auteurs retracent superbement ce pan de vie. Entre les dessins et les couleurs, on visualise bien l'époque rose qui se traduit plus dans des tons rouges et orangés. On retrouve du premier opus, Max Jacob et Fernande Olivier, puis interviennent dans cette suite, Guillaume Apollinaire et les Stein.
L'album renvoie bien l'allégresse ou l'ivresse des artistes. Ils sont avides d'images et de sensations, un peu fous, communautaires et en quête d'une modernité sulfureuse pour ce siècle.
Si les dessins sont beaux et expressifs, le texte quant à lui est direct, plein d'humour et émouvant dans sa simplicité. Picasso est présenté comme un jeune homme talentueux, avec une énergie phénoménale, bouillonnante, insatiable, exacerbée par la création.
Les dernières pages nous laissent anticiper sur une autre période, le cubisme, et sur un autre personnage, Matisse.
Je serai au rendez-vous pour le troisième et avant-dernier tome. Une série à recommander !
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Superbe Bd, qui raconte les débuts de Pablo Picasso à Paris et plus particulièrement son arrivée dans la capitale en 1900 et sa rencontre avec le poète Max Jacob. La bd mets en scène également Fernande, une jeune femme marié de force à un homme rustre qui s'enfuit et devient modèle. A la fin de la bd, Pablo et Fernande se rencontrent au coeur de Montmartre.

Le tome 2 évoque la relation entre Picasso et Fernande. Les premiers petits succès de Picasso et la rencontre avec Guillaume Appolinaire.

Encore une fois , tout est réussi, les textes, la narration, les illustrations, les couleurs !
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C'est donc une biographie revisitée de Picasso , entre fantastique et rêve , poésie bleue et fauve, avec une place importante pour Paris, ses rues, ses quartiers , Montmartre encore en jardin , l'ébullition de cette société artistique, une vie pleine de fièvre, les ateliers d'artistes sans le sou, peintres reconnus aujourd'hui oubliés, des femmes libres en quête d'amour ou de gloire, la crasse et le froid .....On respire l'atmosphère du bateau-Lavoir, son escalier vermoulu, les nuits d'opium ou de beuverie, les rêves, l'espoir, l'amour, l'amitié, l'art moderne est en devenir

Fernande, le premier amour de Picasso, est la narratrice des deux premiers tomes de cette série. le trait et la couleur sont très particuliers, un peu désuets, assez sombres sur certaines pages qui se passent l'hiver, quand Picasso n'a pas le sou pour s'acheter de quoi se chauffer ou s'éclairer, "Il y a donc du fusain, du charbon, du crayon, de l'encre, de l'aquarelle..." le temps s'écoule sans temps mort . On survole la période de 1901 , date de l'arrivée de Picasso à Paris jusqu'en en 1906, départ pour Barcelone avec Fernande
Lien : http://nenfairequasatete.blo..
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J'ai commencé la lecture de cette BD par le tome 2 mais ça ne gêne nullement la compréhension. J'ai beaucoup aimé l'univers dépeint. On est plongé dans les jeunes années de Picasso, alors qu'il cherche encore son style et est bien loin de la renommée. Un peu dommage que la police employée pour le texte ne soit pas toujours très lisible. le dessin est efficace et recrée bien l'ambiance de l'atelier, l'histoire est bien sûr fascinante. Une BD qui m'a donné envie de découvrir les deux autres tomes de la série.
Lien : http://madimado.com/2013/04/..
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Je ne suis pas une lectrice de BD (sauf Astérix, Tintin, Mafalda et Lili –l'ancienne), mais j'ai été attirée par le titre, étant une inconditionnelle d'Apollinaire et de cette période des peintres de Montmartre. Je n'ai pas été déçue. le dessin est simple et beau. On y voit Max Jacob danser sur les tables, les excentriques Stein frère et soeur faire leur apparition, et mon adoré Apollinaire écrire « La Chanson du Mal-aimé ». Et Picasso et les femmes bien sûr (UNE femme ici). L'atmosphère parisienne est très bien rendue. J'attends la suite, Apollinaire ou pas !
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Dans ce second tome, Picasso rencontre Guillaume Apollinaire et se lie d'amitié. Il croise d'autres personnes férus d'art dont deux américains qui changeront peut être sa destiné. Un peu mieux que le premier tome car plus d'éléments intéressants à raconter.
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Toujours aussi intéressant. Les sauts dans l'espace et le temps demandent peut-être une relecture ou un peu plus d'effort intellectuel, mais dessins qui me plaisent de plus en plus. Je n'ai malheureusement pas encore fait le lien avec la bonne période artistique de Picasso, mais peut-être n'est-ce pas là l'essentiel du propos. Il serait bon que j'enrichisse ma lecture d'un livre d'histoire de l'art sur l'évolution picturale de notre ami. Au fait, savez-vous pour combien de tomes environ, sommes-nous partis?
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Hiver 1904. Fernande et Pablo sont amants. Mais « les copains, la crasse… » finissent par lasser Fernande. Pablo fait la connaissance d'Apollinaire, son alter égo. Avec Max Jacob, le duo devient trio et l'amitié tout autant que l'ambiance est à la poésie. Et toujours à la peinture.
On retrouve dans cet album le charme du premier, on est même happé par l'extraordinaire vitalité que dégage l'atmosphère de ce début de siècle. Ça bouillonne de vie, de scandale, de passion.
Le dessin de Clément Oubrerie reste spontané, d'un naturel aisé, à l'image du scénario de Julie Birmant qui joue de finesse d'interprétation auprès de ses personnages.




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J'ai aimé cette façon de nous faire découvrir le Montmartre du début XXeme qui m'a donné envie de relire Apollinaire.
Je suis sensible à l'originalité des couleurs et dessins de Clément Oubrerie.
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