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Critique de gill


Cette pièce, d'origine anglaise, est l'adaptation à la scène d'un roman de Florence L. Barclay dont le succès, aux États-Unis et en Angleterre, a été retentissant.
En France, il parut, d'abord en feuilleton, dans "le Temps" avant de rencontrer un grand succès en librairie.
André Bisson, frappé par l'aspect dramatique du roman, décida de faire battre le coeur de ses spectateurs et d'exhumer cette petite fleur bleue qui se cache derrière l'ironie et et le scepticisme dont se pare chaque parisien.
La pièce fut donc jouée, pour la première fois, en novembre 1925, sur la scène du Théâtre National de l'Odéon.
Il s'agit d'une pièce romantique, un peu désuète mais charmante.
Une jeune femme, de l'aristocratie anglaise, refuse d'épouser un jeune peintre admiré de tous. Mais lorsque celui-ci, à la suite d'un terrible accident devient aveugle, elle fait taire ses scrupules et accepte de devenir sa femme.
La transcription dramatique a nécessité quelques changements par rapport au texte du roman.
La raison du refus, qui était initialement la laideur de la jeune femme, devient, dans la pièce, la différence d'âge.
Au premier acte, André Bisson a dû condenser la succession d'états d'âme, analysés longuement dans le roman, afin de ne pas ralentir l'action du drame.
A la suite de la générale, André Antoine écrivait dans "l'Information" : "En effet, ce rosaire est le modèle parfait de la pièce pour jeunes filles".
"Et si elle ne séduit plus les jeunes filles d'aujourd'hui, qui ne sont peut-être plus aussi sentimentales, elle séduira assurément leurs mères et leurs grand-mères".
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