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Avec un tel titre et l'univers sombre décrit, je connais un blogueur qui accompagnerait sa critique d'un thème ou d'une chanson (peu ou) très connue. Les Rolling Stones ne renierait pas l'énergie dégagée par ce court roman, sauf que pour notre « héros » les événements ne sont pas le fruit de son imagination!
Le roman évoque un Paris actuel, peuplé d'êtres de la nuit peu recommandables. L'auteur brosse un univers hiérarchisé, brutal et noir où l'espoir mourut dès les premières phrases. L'ambiance n'est pas loin d'être glauque, et la narration renforce la noirceur qui imprègne le récit. Ce n'est pas non plus pesant, car le protagoniste principal possède cette dérision qui permet de prendre un peu de recul. Il y a de la baston et de la testostérone agrémentées joyeusement de quelques carnages.
Who tells me baby better come back later next week
Cause you see I'm on losing streak
I can't get no, oh no no no
Ce personnage principal n'est ni sympa, ni gentil, ni bon, il est au contraire raciste et sanguinaire. Pourtant, il faut avouer que l'on suit son périple avec une certaine…avidité. Les emm***s lui tombent sur le coin de la figure (j'aurais du utiliser un autre mot…) de manière impromptue, et il a le ressort d'affronter la situation, faut dire que c'est un ex-légionnaire.
Dans le même registre, si vous souhaitez poursuivre avec une aventure similaire, il y a le livre de Glen Duncan, le dernier Lou-garou. Les deux partagent un ton, un sort et une ambiance un peu similaire. le Dernier Lou-Garou quant à lui a un récit plus développé que j'avais bien aimé.

Je ai lu (I can't get no) mastication d'une traite, et ma soif n'a pas été étanchée. Ce sera mon plus gros reproche : trop court.

Lien : https://albdoblog.wordpress...
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"Nous sommes des monstres, c'est indéniable. Mais ce sont les humains qui nous offrent nos plus beaux terrains de jeu et nos meilleurs alibis. Parce qu'ils ne croient plus en nous. En fait, nous avons copié le diable. La plus belle des manoeuvres, la plus habile, c'était de persuader les hommes que nous n'existions pas !"

Mon avis :

Vuk (prononcez Vouk) ancien militaire d'origine serbe et membre éminent du Club van Helsing se fait enrôler malgré lui dans l'entreprise concurrente, celle du terrible Takakura, puissant loup alpha de la finance.

Quand Guillaume Richez a proposé une lecture commune sur les livres de la collection CVH (Club van Helsing) des éditions Baleine, je n'ai pas su résister à la tentation en découvrant que Jean-Luc Bizien faisait partie des auteurs.

C'est une lecture que je voulais dévorer avidement et en même temps que je voulais savourer, vous imaginez le cruel dilemme dans mon esprit et la guerre des nerfs qui y faisait rage. Pourtant je ne suis pas fan des lycanthropes bien que le loup soit mon animal favori, je suis plus une fanger (je préfère les vampires) et je dois dire que c'est la première fois que je les apprécie. C'est déjà un très bon point pour commencer. J'ai jubilé devant la comparaison entre les Gothiques et les Métaleux assimilés respectivement aux vampires et aux loups-garous. Judicieuse de ce fait, il faut la lire pour en avoir la certitude.

"Qui s'étonnera que les morts vivants aiment rouler à tombeau ouvert"

C'est une histoire rock'n'roll, déjantée, décalée. On ne peut s'empêcher de rire à gorge déployée à la lecture des bons mots de l'auteur. Un humour cynique, caustique via son personnage. Qu'on aime ou non l'urban fantasy ce livre ne peut que nous plaire, tant son côté feel good emporte tout.

Quand en plus l'auteur reprend la phrase la plus célèbre du film Usual Suspects prononcée par Verbal Kint « le coup le plus rusé que le Diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existe pas », je ne peux être que totalement conquise car j'aime énormément ce film et Kevin Spacey qui endosse ce rôle.

Un vrai coup de coeur pour Vuk et sa gouaille récurrente, j'ai passé un excellent moment avec lui.

Défi Lecture 2017, catégorie 49 : un livre sur un mythe, légende populaire (légendes arthuriennes,etc.)
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Il s'appelle Vuk, vétéran de la guerre en Yougoslavie et ancien légionnaire, désormais au service d'Hugo van Helsing, inscrit au rang de ses chasseurs de monstres.
Notre héros, guère sympathique, assez bas de plafond, tueur capable de massacrer sans hésiter, amateur de musiques qui font bien du bruit, à commencer par Motörhead, va se retrouver embaucher par un certain Takakura, richissime magnat, loup-garou de son état et accessoirement responsable de la lycaonie. Vuk, sur le point de devenir lui-même lycanthrope, devra mettre fin aux méfaits d'un groupe de jeunes loups, et là on joue sur les mots, qui n'en font qu'à leur tête.
Comme pour les autres volumes de la série, ce roman n'est pas d'un grand intérêt, style sans envergure et histoire mince, mais on passe un moment "agréable", notamment grâce à un héros atypique, sans foi ni loi, ou presque, et à un humour omniprésent.
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Vétéran de la guerre yougoslave, Vuk vivote dans la vie nocturne de Paris et y boute du monstre. Il est en effet membre du Club van Helsing consacré et dézingue plein de créatures en écoutant du métal. Lors d'une mission qui tourne mal évidemment, il rencontre une organisation spéciale, composée exclusivement de...lycanthropes. Intégrant malgré lui et contre sa volonté ce groupe, il doit traquer pour eux des renégats sauvages et ce ne sera pas tout repos !
Je ne connais pas la série Club van Helsing, donc la plupart des éléments ont du m'y échapper. En revanche, j'ai bien aimé ce roman sans prétention d'autre d'être très fun et rock'n'roll, avec cet urban fantasy déjanté qui se prend pas au sérieux et qui rend hommage aux séries B.
Autant prévenir tout de suite, le roman n'est pas d'une délicatesse et n'est pas à mettre entre toutes les mains. D'abord le héros, où plutôt l'anti-héros est un type violent, qui s'en tape des convenances et jure comme un charretier mais doté d'un joyeux humour noir et piquant, qui est nécessaire dans un récit qui n'est pas des plus légers. L'ambiance est glauque et sordide dans les milieux interlopes de ce Paris cauchemardesque, le sang et les tripes y giclent à foison et les loups-garous sont d'un caractère bestial et cruel. En même temps d'un côté, les lupins ne se font pas attendre avec déjà le prénom de notre héros qui prédestine bien tout ce qui se passe dans le roman, Vuk voulant dire loup en serbe.
Bien que l'histoire ne soit pas originale et suit parfois des fils convenus, il y a du peps et de l'énergie, aucun temps mort ! Les scènes filent crescendo et l'action est dynamique. le tout accompagné de chansons de métal qui conviennent bien à cette chasse à loups.
L'écriture est banale et peu mémorable mais à l'argot mordant et au phrasé hilarant. En tout cas c'est bien ce qu'on trouverait d'un scripte d'un film du type Une nuit en Enfer.
Un sympathique livre sans plus à lire pour la détente et se mettre dans le bain du rock'n'roll tout simplement, et bien apprécier de fréquenter des lycanthropes avide de viande fraîche mais aussi un héros qui bien que peu sympathique nous amuse par son parcours troublé et son corrosif sens de l'humour.
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Un petit roman bien fun dans l'univers fantastique de van Helsing. Au programme, du loup garou, du vampire et des humains qui prennent chère. C'est clairement pas un classique mais ça fait très bien le taff.
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Vuk a été soldat pendant la guerre des Balkans puis est devenu mercenaire et pour finir chasseur de vampires pour le compte de van Helsing. Mais ne nous trompons pas, aucune comparaison n'est possible avec le roman « Dracula » de Bram Stocker.
Un contrat est passé entre Vuk est le lycanthrope Takakura pour mettre fin à la montée en puissance d'une nouvelle génération de lycanthropes ultra violents.
Et y a pas à dire, ça décoiffe !!
Walkman vissé sur les oreilles, du son heavy métal poussé à fond, une puissante arme à feu dans la main et aidé du barge Maximus, Vuk s'offre une petite promenade de santé dans les bars goths parisiens pour les retrouver. Et ça castagne à volo, âme sensible s'abstenir !
Quelle découverte ! Atypique, décalé… Un roman qui change de mes lectures habituelles. Des vampires, des loups garous dans un Paris actuel et je me suis laissée embarquée par cette aventure et laissée convaincre surtout.
Le livre est court, trop même. Peut-être que l'intrigue aurait pu être davantage développée… Quoique. Mais les musts restent tout de même l'humour de Vuk surtout et son côté amorale. Un anti-héros que j'ai aimé détester. Bref je valide et suis prête à retenter une autre chasse de monstres du club van Helsing.
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Le Club van Helsing
Petite incartade pour passer du Noir au Rouge et Noir. Je vous rassure bien qu'aimant Stendhal, on est assez éloigné de Julien Sorel. Exit Mme de Rênal, welcome to lycanthropes et autres suceurs de sang. Bref, une escapade dans une collection arrêtée trop tôt. Les éditions Baleine (qui avaient donné naissance au fameux et excellent Poulpe) ont déversé en 2007 une douzaine de romans pour bâtir le CVH, le Club van Helsing. Une collection arrosée par de belles plumes qui ne souffraient d'aucune limite pour redonner corps aux mythes.
J'ai toujours été un peu heurté par la classification en genre des ouvrages. Alors quand sous une jaquette noire et inquiétante, jaillit une collection qui passe au mixeur les frontières des thrillers, romans d'horreur, polars, et bien d'autres gourmandises, nous avons face à nous un gros melting pot, cinématographique à souhait. Ça bastonne, ça crache et ça mord dans tous les sens.
Si chaque livre est indépendant, le lecteur retrouve des personnages bien connus dans la littérature, avec en premier lieu, le fondateur du CVH, Hugo van Helsing le chasseur de vampires de Stocker et son combat le mal. En quelques mots, le retour des monstres au coeur de notre société moderne.
Avec Cold Gotha de Guillaume Lebeau, on saute les deux pieds dans le 1er de la série, où tout se déroule sur 24h du 10 au 11 septembre 2001. Ça ne vous rappelle rien ? Et bien, si derrière cela se cachait une vérité encore plus monstrueuse. La patte et les crocs d'un certain Vlad… de quoi remettre en selle Hugo van Helsing pour de nouvelles aventures sanguinolentes, le tout porté dans une vélocité d'écriture qui emporte le lecteur. A travers Léviatown de Philip le Roy, on change de prisme et c'est à Kathy Khan, chargée par van Helsing, que revient la charge d'aller affronter le Léviathan dans une tour maudite qui a vu le jour sur les décombres du World Trade Center. Ça hume les ninjas et le mal prend une autre forme. Ça tournoie, ça gicle. Pour ce qui est de Mastication de Jean Luc Bizien, on verse dans les nuits lycantropiennes et parisiennes. La nouvelle génération de loups-garous attire sur elle l'attention humaine. Et c'est avec un autre style que le mal se dessine sous nos yeux. Ça croque et ça tire.
Bref, sous chaque belle couverture noire s'ouvre un monde d'horreur et de violence où Hugo van Helsing et les membres de son club oeuvrent dans le plus grand secret pour notre plus grand bien. C'est scénarisé à souhait, cela s'avale comme une friandise. Si chaque auteur à son style à lui, il n'en demeure pas moins que les plumes sont souvent vives. Pas de temps morts. Et puisque certains ouvrages sont en rupture, cela m'offre le temps de les dégoter, de refaire le plein d'ail et de balles en argent et de reprendre ma respiration. J'en profite pour conseiller aux lecteurs de se bâtir une playlist de rigueur. Car l'action est souvent intense et il faut du lourd dans les oreilles pour valser avec le CVH.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Trouvé chez un bouquiniste, c'est d'abord le titre qui m'a interpelée. le sous-titre (I can't get no) a provoqué le petit sourire en coin et trouver une citation de Sopor aeternus en exergue a fini de me convaincre.
Et je ne suis pas déçue. C'est exactement l'idée que je me fais d'une lecture d'été : du rythme, du sang, ça bastonne avant de réfléchir. Au final un bon moment passé aux côtés de ce héros "raciste, homophobe et sanguinaire".
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Ayant lu Aliens (tome 2) avant Mastication (tome 1.5), je bouillais d'envie de découvrir Maximus et sa rencontre avec Vuk.

Comme d'habitude, Jean-Luc Bizien envoie du lourd et c'est génial ! L'auteur nous entraîne à la suite de Vuk qui se retrouve embarqué dans des histoires entre Lycanthropes. C'est un tome charnière et important pour la suite de la saga.
Vuk est toujours au top, a plus que jamais son franc parlé et va avoir un nouveau partenaire : Maximus. Ah Maximus ! Leur rencontre s'est faite à la dure, mais il est certain qu'ils forment un tandem de choc. Sous ses dehors de grosse brute peu loquace, Maximus révélera quelques surprises.

Humour, musique, carnage, le cocktail est toujours au rendez-vous et fonctionne toujours aussi bien ! Une saga à ne pas manquer et à dévorer à pleines dents !
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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