Mon résumé :
Le papa d'Eléonore est un farceur. Depuis qu'elle est née ( il y a 8 ans et 347 jours) il adore lui faire des blagues.
Mais sa dernière farce ne fait pas rire la petite fille. Alors qu'elle compte jusqu'à
dix durant leur partie hebdomadaire de cache- cache, il disparaît.
Une disparition inexpliquée et imprévisible….
Mon avis :
Comment accepter une disparition quand elle est soudaine, inexpliquée et donc inexplicable ?
Comment grandir, se construire sans la présence d'un père ? Il n'y a pas que les garçons qui ont besoin d'un père…. Eléonore en est la preuve !
On voit Eléonore grandir, mais sa croissance est seulement physique, car dans son coeur elle reste la petite fille de 8 ans et 347 jours, celle qui s'en veut de ne pas avoir compté plus vite. Parallèlement à la ritournelle du décompte 1,2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… les pourquoi et les « et si » tournent en boucle et envahissent la vie de la petite fille qui devient une jeune femme….
Pour moi ce livre c'est l'histoire d'une rencontre. Celle avec Mme Bizot lors d'une réunion à la médiathèque. Sa plume m'avait séduite dans «
Mal dans la peau ». Elle fait un coup double avec ce livre que je voulais lire depuis sa sortie.
De passage à la médiathèque vendredi soir, avec une demi-heure devant moi, j'ai commencé à le lire, mais sans ma carte d'emprunt je n'ai pu l'emprunter.
Heureusement pour moi une séance de dédicace avait lieu, hier à Triel sur Seine. Je n'ai pas résisté à l'ouvrir en rentrant chez moi… et le charme a opéré de nouveau.
J'ai été émue par le personnage d'Eléonore. Comment ne pas avoir envie d'aider la petite fille qui espère à chaque claquement de porte, à chaque jour particulier (anniversaire, Noël, fête…) et aussi tous les autres jours, que son père revienne. Une petite fille qui voudrait comprendre, comprendre pourquoi il a choisi de partir, de s'évaporer ?
Comment ne pas être touché, par l'Eléonore de 30 ans qui s'est construit une vie semble-t-il épanouie… Une vie partagée entre l'Eléonore qui travaille et la petite fille de 8 ans et 347 qu'elle est restée dans sa tête et son coeur.
C'est un magnifique portrait d'une femme dont le coeur s'est arrêté un jour de mai 1990…dont la vie a continué. Une vie sans envie, comme entre parenthèse.
C'est aussi un beau portrait de mère que nous dresse Mme Bizot. Une mère démolie mais qui ne critique pas, qui essaye tant bien que mal de vivre, pour sa fille….
Les mots font mouche…. et il laisse de l'espoir… car chaque chenille peut devenir un papillon…
Un coup de coeur et un coup au coeur !!!!!!!!!!!
Merci Mme Bizot pour ce beau cadeau !!!!!!!!!!!!
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