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Citations sur Le hibou (17)

La lueur qui tombait de la fenêtre aux carreaux sales révélait une main pleine de plumes qui se leva. Un sourire se dessina sur sa bouche , montrant des dents blanches et brillantes lorsqu'il fit tomber la souris. Vrillant son regard mort dans celui de sa sœur, il gonfla ses plumes et dit :
- Je suis le hibou.
P14
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Car, vois-tu, le plus drôle au sein de ces sectes qui prônent l'affranchissement de toute forme d'organisation de la société, c'est leur manière de singer cette même hiérarchie sociale. Ils te promettent la liberté alors qu'il n'y en a aucune dans leur structure. Tu commences en bas et tu montes peu à peu en grade : grand conseiller, grand maître, sénateur, président, etc. Il y a toujours quelqu'un au-dessus de toi. Tu ne trouves pas ça étrange ?
(p. 214-215)
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- C'est vrai ? répéta-t-il avec un sourire timide.
- Quoi ? demanda Miriam [...].
- Que Holger Munch est ton père ? Le policier. Il est enquêteur au sein de la section criminelle, non ?
La question suscita chez la jeune femme une certaine irritation. On le lui avait servi tant et tant de fois quand elle était petite : « Son papa, il est policier. Il ne faut rien dire à Miriam. » Mais elle n'avait plus huit ans [...].
(p. 44)
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Marion, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, fêtait ses six ans. Avait-il exagéré, cette fois encore ? Sa fille, Miriam, lui avait souvent fait la leçon ces dernières années, parce qu'elle estimait que le grand-père gâtait trop la petite, en accédant à tous ses désirs. Pour cet anniversaire, il lui offrait un cadeau qu'il savait très politiquement incorrect, mais qui était précisément ce qu'elle souhaitait : une poupée Barbie, avec une grande maison Barbie et une voiture Barbie. Il entendait déjà les reproches de Miriam. Comme quoi, outre qu'il pourrissait Marion, il souscrivait implicitement à une image erronée de la femme. Ce n'était pourtant qu'une poupée, bon sang...
(p. 21)
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Elle observa les phares, qui l'éblouirent un instant. Elle sourit en repensant à cette naïveté très enfantine, quand tout lui semblait beau et inoffensif. Les doigts de maman qui s'enroulaient dans les cheveux de papa. Leurs regards enamourés. Leurs sourires. Une impression de bonheur éternel. Quand chaque instant s'étire et dure. Voilà ce que c'était d'être une petite fille. Elle y avait beaucoup repensé ces derniers temps: au début de l'adolescence, ce désir soudain impérieux d'être adulte, de tout décider par elle-même, de suivre ses propres règles, d'être libre. Alors qu'aujourd'hui elle aurait presque envie de retourner dans la sécurité et l'innocence de cette enfance. Elle ferma les yeux tandis que des images du passé défilaient sur sa rétine.
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Son frère était recouvert de plumes et avait une souris morte entre les dents.
Et c'est cette vision qui allait modifier sa vie : [...]
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Le garçon à l'intérieur de lui avait voulu montrer les dents, mais là aussi, il l'avait fait taire. Il avait offert son plus beau sourire.

Page 363.
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L'obscurité était complète. Il lui fallut quelques seconde pour que ses yeux s'y habituent. Mais cela ne faisait pas de doute. Les contours , d'abord. Puis , plus distinct , celui qui se trouvait dedans.
Son frère.
Il ne portait pas de vêtement. Il était complètement nu , mais son corps était entièrement recouvert de.......Plumes ?
P13
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S'il n'aimait pas outre mesure le froid et l'obscurité, il savait que sa jeune collègue les supportait encore moins: il semblait alors que la nuit quasi permanente se fixait dans son esprit, changeait son humeur et l'assombrissait jusqu'à l'arrivée du printemps. Il alluma une cigarette et, observant le bout incandescent orangé, songea aujourd'hui encore que personne ne devrait vivre sous ces latitudes, aussi septentrionales. C'était une erreur historique. Les Norvégiens étaient les descendants d'un peuple qui, forcément, s'était égaré au cours de sa migration. Pourquoi auraient-ils choisi cet endroit alors que le monde regorgeait de terres ensoleillées et fertiles.
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Les étrangers avaient l'air gentils. Mais ils étaient bêtes. Ils ne comprenaient pas qu'à cause des cloisons très fines dans leur maison, il pouvait entendre quand ils parlaient de lui dans son dos. Maman l'avait toujours mis en garde : il ne fallait pas faire confiance aux personnes qu'on ne connaissait pas car elles avaient deux visages. Elles nous faisaient un sourire, mais elles étaient pourries à l'intérieur. Et il savait qu'elle avait raison car ils ne disaient pas la même chose que lorsqu'ils étaient en face de lui.
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