Entre chiens et loups, tome 5 : Entre les lignes

Entre les lignes est le dernier opus de la saga Entre chiens et loups écrites il y a plusieurs années.

A vrai dire je ne connaissais pas du tout cette saga ! Je me suis donc lancée dans cette lecture sans attente ni a priori et je dois dire que je n'ai pas été déçue !
Alors évidemment,j'ai du faire quelques petites recherches car les termes 'primat' et 'nihil' ne m'evoquaient rien et il m'a fallu un petit moment pour les apprivoiser ! Mais passé cet écueil, je me suis faite embarquer par l'histoire et les personnages.
A mon sens, une bien belle saga qui mériterait d'être connue davantage pour parler ségrégation, tolérance, préjugés avec nos ados !

Je crois qu'on peut le lire sans avoir connaissance du début de la saga (même si un petit résumé en début de tome 5 pourrait s'avérer utile pour la raison évoquée plus haut).
Personnellement, ce roman m'a donné envie d'en savoir plus sur les personnages et sur ce qu'ils avaient vécu avant, je vais donc me procurer la suite rapidement !
Par ailleurs, petit coup de coeur pour la couverture que je trouve superbe !

En conclusion, un roman pour ado et adulte à lire absolument! Un grand merci à Babelio et aux éditions Milan pour cette jolie découverte !

Entre chiens et loups est une saga que j'ai découvert très tardivement par rapport à tout le monde et je n'avais entendu principalement que d'excellents avis. J'avoue que l'idée phare de cette saga me plaisait énormément puisque Malorie Blackman envisageait une réflexion nouvelle sur le racisme avec une dystopie qui inversait les rapports de forces et l'histoire entre les personnes blanches et noires. C'est cette idée hyper accrocheuse qui m'a séduite et a généré beaucoup d'attentes mais qui a aussi sans doute fait que j'ai été très déçue par cette saga.

J'attendais que les personnages et l'intrigue soient au service de cette réflexion et remettent en perspective certains de nos comportements ou de nos attitudes alors que l'autrice a traité complètement à l'inverse sa saga, à savoir mettre en avant le destin de couples sur plusieurs générations dans ce contexte d'inversion des rapports. Exit la réflexion sur le racisme, il s'agit plutôt d'un cadre qui cherche à expliquer le type de relations qu'entretiennent les personnages et leurs choix (plus que discutables pour la plupart du temps) à partir de ce postulat.

Si la réflexion que j'espérais n'était pas au rendez-vous, pour apprécier cette saga (comme beaucoup), il fallait s'attacher aux personnages et cela n'a ABSOLUMENT pas été le cas… L'autrice propose une version pessimiste où les personnages sont portés la plupart du temps par la haine et la volonté de se venger. Certes en arrière-plan, on voit comment leurs décisions individuelles ont un petit impact sur la société dans son ensemble, mais cela n'est pas le coeur de cette histoire. Quelles que soient les générations de personnages que l'on découvre, la plupart vivent une succession de malheurs qui m'ont fait lever les yeux au ciel plus d'une fois, l'accumulation faisant perdre en crédibilité. Et puis les personnages font des choix qui m'ont semblé tellement incohérents… ! Je pense que la volonté de l'autrice est de montrer comment la haine peut conduire à des erreurs et la capacité de résilience de certains face à cela, mais cet aspect ne m'a pas du tout touchée et c'est plutôt l'agacement et l'incompréhension qui ont prédominé.

J'ai lu ainsi les 2 premiers tomes et j'ai abandonné ma lecture du T3 en cours. Pourtant j'ai eu l'envie de laisser sa chance à ce nouveau tome qui n'était pas prévu. Malorie Blackman l'explique en préambule : elle avait le sentiment d'avoir tout exploré dans le premier cycle de sa saga et ce sont les évènements récents et le sentiment que ses personnages n'avaient pas tout dit qui l'ont poussée à se lancer dans un nouveau cycle (Entre les lignes est un tome 1).

Pour en avoir fait l'expérience, si vous n'avez pas lu la saga initiale, vous serez complètement perdu dans ce nouveau tome, l'autrice ne faisant pas de rappel. de plus, la construction du roman qui ne suit pas une chronologie classique avec de nombreux bonds dans le temps, ne vous aidera pas à savoir si ce que vous découvrez est nouveau ou si vous étiez sensé le savoir. Une fois passé cet écueil, nous découvrons deux récits parallèles : l'histoire de Callie-Rose, la fille de Sephy que nous découvrions dans le tome 1, devenue adulte et une avocate réputée, ainsi que celle de son demi-frère Troy. Les rapports entre les Nihils et les primas ont progressivement évolué même si les conflits du passé ne sont pas oubliés et ne demandent qu'à être relancés, mais pour la première fois, le pays voit un Premier Ministre Nihil à sa tête.
Ce nouveau développement de l'histoire s'axe plus sur les aspects politiques et sur l'enquête qui est mise en avant au fil des pages.

La manière d'aborder le développement des personnages de Malorie Blackman a un peu évolué et on trouve moins de conflits, moins d'emprise de la haine, qui m'avaient profondément dérangée dans les premiers tomes. En revanche, le schéma est identique avec des couples qui se déchirent et dont les non-dits et les actes inconsidérés ont des répercussions considérables.

Les chapitres sont très courts avec des changements de narrateurs fréquents ce qui dynamise la lecture mais nécessite de rester concentré pour ne pas se perdre entre les différents personnages et surtout voir dans quelle temporalité l'on se place.

Si vous avez adoré la première saga, il est fort probable que vous ayez plaisir à revenir dans cet univers, voir comment les personnages ont changé, ce que leur vie est devenue des années plus tard. Pour ma part, si je n'ai pas eu autant de rejet que pour la première saga, je me suis plutôt ennuyé dans cette suite.

La saga Entre Chiens et loups n'est pas une saga pour moi : je pense que j'attendais bien trop de la réflexion sur le racisme à travers le prisme de la dystopie alors que Malorie Blackman a surtout mis en avant le destin de personnages, personnages auxquels je ne me suis pas attachée voire que j'ai détestés. Sachez qu'il s'agit d'un tome un dans ce nouveau cycle, donc toutes les questions soulevées dans ce tome n'ont pas encore leurs réponses. Si vous êtes fans de la première heure de cette saga, il est fort probable que vous preniez plaisir à revenir dans cet univers. Pour ma part, je vais malheureusement en rester là.

Beaucoup n'ont pas aimé (voire, ont détesté) le retour de l'aube. Certains l'ont jugé inutile, sans intérêt, trop différent et éloigné des trois premiers opus. Je fais partie de ces personnes qui, au contraire, l'ont adoré. Pour tout vous dire, c'est même mon favori (vient ensuite le tout premier, parce que Callum ♥). Ce cinquième tome était une surprise pour tous. À commencer par Malorie Blackman, qui pensait que sa série s'était achevée il y a bien longtemps. En ce qui me concerne, j'étais mitigée. Est-ce que cette suite est nécessaire ? Que va-t-elle apporter à la saga ? L'autrice n'a pas peur de s'éparpiller ? Peut-être qu'après toutes ces années, elle souhaite faire passer un message ? Finalement, après avoir reçu l'ouvrage, la curiosité m'a incitée à commencer ma lecture dès que possible.

Bien des années ont passé depuis que Callie Rose Hadley et Tobey Durbridge se sont aimés. Depuis, la vie leur a fait emprunter des directions différentes. Elle est devenue une célèbre et brillante avocate, il est devenu le premier chef de gouvernement blanc. Rien ne laissait supposer que leurs chemins finiraient par se croiser une nouvelle fois. Et pourtant. Quand le jeune homme se retrouve accusé d'un meurtre, c'est vers celle qu'il n'a jamais pu oublier qu'il décide de se tourner pour trouver de l'aide. Parallèlement à cette histoire nous faisons la connaissance de Libby et Troy, deux adolescents qui mènent leurs propres combats et qui, bientôt, finiront dans une situation désespérée. Ils se haïssent plus que tout mais pour s'en sortir, ils vont devoir s'entraider.

Il m'a fallu du temps pour trouver le bon terme mais à mon sens, cette suite est déstabilisante. Pas forcément excellente, pas mauvaise non plus. En fait, j'ai passé un chouette moment de lecture. Néanmoins, tout ne m'a pas convaincue. Commençons par les personnages. J'en ai parlé dans la chronique que j'ai faite pour le tome précédent mais j'ai eu un immense coup de coeur pour Tobey. Évidemment, j'avais hâte de le retrouver. Et là, bim, la douche froide : je ne l'ai pas reconnu. Il est devenu froid, calculateur, impitoyable, ambitieux et manipulateur. Quelle déception ! Callie Rose, en ce qui la concerne, m'a paru naïve à de nombreuses reprises. Elle se laisse dominer par ses émotions, ce qui m'étonne de sa part, et surtout, elle ne sait pas ce qu'elle veut. Troy, quant à lui, m'a surprise, et en bien. Malgré son sale caractère et sa façon de penser, j'ai fini par l'apprécier. Liberty — « Libby » la plupart du temps —, pour finir, est celle qui m'a chamboulée. C'est une enfant qui veut être aimée, rien de plus, et j'ai ressenti sa détresse.

Encore une fois nous suivons plusieurs personnages (= autrement dit, nous avons plusieurs points de vue) à différents moments, et le roman est porté par des flashbacks qui éclairent certains évènements qui se passent dans le présent. Ce schéma peut être déstabilisant au début mais on s'y fait et il fonctionne. L'autrice nous propose donc de nouvelles intrigues, de nouveaux rebondissements, de nouvelles révélations, et c'était passionnant. du début à la fin, sa plume — qui a connu un changement depuis la parution du quatrième tome de cette saga — m'a embarquée.

Entre les lignes est un livre sur la famille, l'espoir, l'égalité, les droits, la discrimination, le racisme, les préjugés, les complots et la politique. le rythme est entraînant et la troisième génération de personnages m'a plu. Après Callum et Perséphone puis Tobey et Callie Rose, nous découvrons Troy et Liberty. C'était incroyable. Mais, malgré ça, j'ai un reproche à faire. En effet, je regrette que rien ne soit résolu dans cette suite. Il se passe beaucoup de choses et quand on arrive à la dernière page, on se pose toujours mille et une questions. L'autrice nous envoie dans plusieurs directions et rien n'est vraiment expliqué. En fin de compte, j'ai l'impression d'avoir lu un tome introductif. C'est frustrant, et j'ai besoin de la suite maintenant ! Bref, merci aux éditions Page Turners pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.com/entre..

Il y a 15 ans, Entre chiens et loups était l'une des premières trilogies dystopiques que je lisais et je me souviens encore de la fascination que j'avais ressenti à sa lecture tout comme l'effet que cette trilogie avait eu sur ma perception du racisme, au delà d'une histoire d'amour impossible entre Séphy et Callum qui sonnait comme un nouveau Roméo et Juliette... Quelques années après j'ai lu le quatrième tome le Retour de l'aube. mettant en scène une deuxième génération, un nouveau couple : Callie et Tobey. Aujourd'hui, plus de dix ans après, alors que les questions raciales sont encore présentes au quotidien et que les rapports entre blancs et noirs semblent toujours très conflictuels, Malorie Blackman a ressenti le besoin d'écrire et de retrouver ses personnages emblématiques. Elle nous offre une vraie surprise avec cette nouvelle suite qui comptera au moins deux tomes, Entre les lignes s'achevant en effet sur une fin ouverte…

L'histoire se déroule 18 ans après le Retour de l'aube. Callie, Tobey, Troy et Liberty en sont les personnages principaux. Les deux premiers ont su gravir les échelons ( Callie est devenue une avocate, Tobey s'apprête à devenir Premier ministre ) dans un monde plus ouvert ( en apparence ) sur la mixité. Les deux seconds ne sont que des lycéens entre questionnement identitaire et soif d'un avenir brillant. Tout va à nouveau basculer lorsque Tobey se retrouve accusé d'un meurtre, que Callie décide de le défenfre et que Troy et Liberty sont enlevés…

J'étais tout à la fois curieuse et impatiente de replonger dans l'univers d'Entre chiens et loups, capable de si bien parler de notre monde actuel à travers le renversement de la situation. J'ai adoré. Au départ pourtant, j'ai eu un peu peur. Je me sentais perdue dans ma lecture, Malorie Blackman reprenant ses personnages et son univers comme si nous les avions quittés hier : le bond de 18 ans dans leur histoire personnelle n'aide déjà pas mais l'absence de résumé préalable ( et donc des souvenirs très parcellaires de lectures qui remontent à 10 voire 15 ans) non plus…Il faut donc d'abord réapprivoiser les codes de ce monde, les noms des personnages, leurs relations les uns avec les autres, reconstituer le fil de leurs vies tout en essayant de suivre le rythme de l'autrice qui passe d'un point de vue à l'autre.

Une fois ce travail de réappropriation fait, lorsque l'on est vraiment au coeur du roman, la magie opère à nouveau. J'ai mis du temps à lire les 150 premières pages mais j'ai dévoré les 250 suivantes, captivée comme il y a 15 ans par le destin de Troy, Liberty, Callie et Tobias. Malorie Blackman nous propose de nouvelles intrigues, de nombreux rebondissements et de nouvelles révélations : impossible de ne pas être tenu en haleine !

Entre les lignes est aussi un roman, je le disais, ancré dans l'actualité, contemporain. Il est justement à lire entre les lignes car derrière les événements vécus par les héros et l'évolution de ce monde depuis la première génération de personnage, c'est aussi l'histoire de la ségrégation raciale que Malorie Blackman raconte et ce qu'elle dit des nihils dans son livre est on ne peut plus crédible et juste pour les noirs d'hier et d'aujourd'hui ( aux Etats-Unis en particulier certes, mais pas seulement). Son regard est intéressant et offre au lecteur une vraie réflexion sur l'avenir que nous voulons.

Petite note personnelle : c'est assez rare mais je trouve que la couverture n'est pas très attirante par rapport aux anciennes…
Lien : http://www.lirado.fr/entre-c..

J'ai lu le tome 1, il y a une éternité et j'avais adoré !!! Je n'ai pas été plus loin dans la saga, tout simplement parce qu'à l'époque, je n'avais pas trouvé la suite en librairie et ensuite, je suis passée à autre chose...
J'avais fini par complètement l'oublier depuis le temps, avant de l'apercevoir listée sur le site de Babelio.

C'est donc avec plaisir que j'ai renoué avec ce cycle via le tome... 5 !

J'ai eu un peu peur au début de ma lecture, car malgré la mention "Peut-être lu indépendamment des tomes précédents", je me demandais si cela allait être si facile que ça de combler un gap aussi important. Trois livres ce n'est pas rien, sans parler du gap temporel de plusieurs années.

La réponse est oui ! Ce fut très facile, je n'ai pas eu de problème particulier de compréhension, dès les premières pages, j'ai pu me replonger dans l'histoire. (j'ai tout de même lu les synopsis des tomes 2-4 pour avoir une idée de qui était qui avant de démarrer.). le tome 1 m'avait suffisamment marqué, pour que l'histoire soit encore fraîche dans ma tête.

Comme la première fois, j'ai quasiment lu ce livre d'une traite et j'ai beaucoup aimé.

La grande force de cette saga depuis le début, ce sont ses personnages. Et heureusement ! Car il faut bien le dire, il ne se passe pas des tonnes de choses dans ce livre et pourtant, on ne voit pas le temps passer. On s'attache très vite à tous les protagonistes et on suit leurs (més)aventures et leurs interactions avec grand intérêt. Malgré tout, je n'ai pas été bouleversée comme j'avais pu l'être à la fin du premier tome. Ce livre est tout de même beaucoup moins sombre que le livre 1 (ce qui m'avait beaucoup plu à l'époque) et je pense aussi avoir malgré tout préféré les deux héros du premier tome. Une autre explication est aussi à trouver dans les relations entre les personnages. En effet la relation de Sephy/Callum est assez semblable à la relation entre Callie/Tobey et celles de Liberty/Troy.

J'ai aimé les problématiques abordées dans le livre et le traitement qu'en fait Malorie Blackman. le racisme, la haine, les différences sont des thèmes omniprésents dans la société actuelle, ce qui aide à se plonger dans l'intrigue et à avoir beaucoup d'empathie pour ceux qui sont en sont victimes. Tout n'est pourtant pas noir, du moins pas autant qu'au début de la saga, il y a une progression dans la société, et même si les changements de mentalités prennent du temps, on voit un espoir, un mieux, même si certains changements ont du mal à être acceptés par tous. On le voit notamment avec la campagne politique de Troy et toutes les difficultés qui en découlent.
Je regrette d'ailleurs que la société construite ne soit pas suffisamment explicitée et qu'on ne la perçoive qu'à travers les personnages qui y vivent.

Quant au style, il est fluide et cela donne un livre très agréable à lire, parfait pour des ados et des jeunes adultes.

À noter, que ce n'est pas le dernier tome de la saga contrairement à ce que je pensais et du coup, j'ai été un peu frustrée, car oui, je veux lire la suite. (et fin ?)

J'ai donc beaucoup aimé ce livre et je pense que dans mon cas, le côté nostalgie de la saga a joué un rôle et je recommande chaudement cette saga.
Merci à Babélio et aux éditions Milan pour cette masse critique.