AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 78 notes
5
7 avis
4
20 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des femmes violées, certaines tuées après l'acte ou avant. Parmi ces victimes, certaines étaient portées disparues, d'autres non - soit les proches n'ont pas eu le temps de constater leur absence, soit elles étaient censées être mortes et enterrées depuis belle lurette... Lorsque Louise se voit chargée de l'enquête, elle trouve des résonances avec son propre passé puisque les crimes ont eu lieu à proximité de la maison de son enfance.

Polar danois et sylvestre qui reprend des sujets rebattus en littérature policière (violeur/tueur en série, disparitions de jeunes femmes...) mais néanmoins original grâce à l'une des thématiques abordées : la façon dont étaient considérés et traités les handicapés mentaux dans certaines institutions, il y a une trentaine d'années, et peut-être actuellement encore, ailleurs ou dans certains esprits.

Pas vraiment un page turner, mais un polar doucement prenant. On a hâte de savoir qui, pourquoi, etc. Sauf qu'une des grandes questions du roman (quid de Klaus) reste en suspens. De quoi nous inviter à lire le(s) prochain(s) épisode(s), même si l'intrigue policière elle-même est bouclée. Agaçant ! Mais quand la suite sera disponible en VF, j'aurai oublié cette frustration, donc je n'éprouverai plus le besoin de connaître LA réponse...
Commenter  J’apprécie          260
Un thriller scandinave plutôt court, si on se réfère aux standards du genre. Environ 315 pages. J'ai eu l'impression que Sara Blaedel hésitait parfois à choisir sa voie. Entre le thriller US où on se concentre sur l'intrigue et le thriller scandinave où on intègre le tout dans une vie sociale, l'autrice a (me semble-t-il)- essayé de ménager la chèvre et le chou.

Le point de départ est intriguant à souhait. Une femme est retrouvée morte. Mais tout indique qu'elle est décédée 30 ans plus tôt. Et où se trouve sa jumelle également décédée 30 ans plus tôt, vu que tout indique qu'elles sont inséparables? Les pas des enquêteurs conduisent à une institution psychiatrique pour enfants... quels secrets se cachent derrière les murs et dans les archives de cette institution? Mais les meurtres et les disparitions s'enchaînent et tout indique qu'un prédateur sexuel rôde dans les parages.

L'enquête s'avère complexe car Louise Rick, en charge de l'affaire, revient dans un coin du Danemark où elle a passé son enfance et n'a pas laissé que de bons souvenirs... On lui adjoint un type un peu borderline, dont la consommation d'alcool et de clopes ferait passer Gainsbarre au rang d'un petit chanteur à la gueule de bois...

Le style est agréable. C'est parfois très cash dans les descriptions, ce que j'apprécie. le suivi de l'enquête est plutôt bien mené. Pas de surabondance de dialogues, ce qui me gêne toujours. Un peu plus de 300 pages, c'est OK. Je retiens surtout l'héroïne qui correspond assez bien à une certaine forme d'idéal. On est loin du personnage omniscient et surclassant tout le monde à la Kay Scarpetta. Louise Rick doute, a peur, fuit ceetaines choses. Elle rate des choses, s'emmêle les pinceaux dans d'autres... C'est un personnage éminemment humain, avec ses failles et ses qualités. Cela ajoute un plus à l'ensemble et aide l'autrice à se démarquer des habituels thrillers où le personnage principal est une sorte de robot à qui tout réussit.

Mention bien aussi par rapport au sujet. Les enfants handicapés parqués dans des institutions loin de la société et que l'on s'empresse d'oublier, c'est un vrai sujet de société. Il n'est pas traité avec pathos et guimauve, mais avec humanité et empathie. Bien vu.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai découvert en faisant quelques recherches sur Sara Blaedel que Les filles oubliées est en fait le 7ème roman de la série « Louise Rick« . En toute honnêteté, je ne l'aurai pas deviné seule donc ce n'est pas du tout dérangeant pour la compréhension de ce roman.

En fait, Louise arrive dans un nouveau département : le Département des Personnes Disparues. Il s'agit d'un nouveau service pour elle après avoir travaillé au sein de la criminelle (chargée d'enquêter sur les meurtres). Qui dit nouveau département dit nouveaux collègues. Sa rencontre avec Eik a tout d'abord été un peu houleuse et puis comme bien souvent dans ce genre de cas (et de romans), les choses ont fini par se tasser et les deux co-équipiers sont parvenu à travailler ensemble de manière plus sereine.

Louise est une fois de plus un personnage sans grande surprise pour ce genre littéraire : elle est torturée par son passé..
Je ne sais pas pourquoi les auteurs aiment à ce point créer des personnages de flics sombres, alcooliques, drogués ou ayant connu la perte d'un proche… ça ne me dérange pas de retrouver ces personnages dans mes lectures mais il est vrai qu'à force il n'y a plus d'effet de surprise. Bref, vous l'aurez compris, Louise a un lourd passé et celui-ci ressurgit justement au fil de cette enquête. J'ai d'ailleurs été frustrée à la fin du roman de ne pas avoir plus de réponses sur l'histoire de Louise. le livre se termine clairement en nous laissant suggérer un dénouement dans un prochain roman. En sachant que je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman et cette autrice, je ne suis pas certaine de connaître un jour le fin mot du passé de notre enquêtrice… tant pis.

Si l'enquête s'annonçait prometteuse à la lecture du résumé, je n'ai pas été emballée plus que ça. J'ai apprécié la thématique de l'ancien hôpital psychiatrique, l'ambiance de la ville dans laquelle se déroulait l'enquête mais le tout ne m'a pas spécialement fait vibrer. Il y a un peu trop de passages personnels sur la vie de Louise, ce qui nous coupe parfois de l'action. le duo Louise/Eik est sympathique à suivre mais comme je vous l'ai dit plus haut, le tout est sans surprise.

C'est un peu le mot clé de ce roman : sans surprise. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas révolutionnaire. C'est du déjà vu. Ce que j'ai retenu de ce livre c'est surtout l'aspect sur les conditions des personnes handicapées mentales dans les institutions dans les années 60/70. Heureusement que les choses se sont améliorées (même s'il y a encore malheureusement des scandales de maltraitances sur des personnes fragiles de nos jours dans les institutions : maisons de retraite, hôpitaux…)

J'ai été un peu choquée de découvrir le coupable des crimes dénoncés dans ce roman et la dernière partie du livre m'a laissée avec un sentiment de malaise.

Pour conclure, ce roman apporte de bonnes idées et une thématique, celle des institutions pour personnes handicapées, qui peut nous faire frissonner et nous plonger dans une ambiance glauque. L'ambiance dans les polars nordiques est un atout indiscutable de ces auteurs et j'ai été servie avec ce roman. C'est l'enquête en elle même, avec un rythme lent ou entrecoupé par la vie privée des personnages, qui m'a déçue. Les personnages n'ont d'ailleurs pas été à la hauteur de mes espérances. le tout est sans surprise et c'est ce qui m'a ennuyée parfois.

J'ai passé un bon moment de lecture mais je ne suis pas certaines d'avoir envie de réitérer l'expérience avec cette autrice danoise.
Commenter  J’apprécie          10
Louise enquête sur le meurtre d'une jeune femme qui semble totalement négligée et fragile. L'enquête va la mener à la disparition de deux jumelles et une série de viols non loin du quartier où elle a grandie.
Elle va d'ailleurs tomber de haut lorsqu'elle découvrira toute la vérité.

L'intrigue est plutôt intéressante mais pas assez développée je trouve, il manque quelque chose...
Au début, les personnages étaient froids et même antipathiques pour certains sans raison apparente.
Je trouve, également, que les personnages secondaires prennent trop de place, je pensais que c'était une façon de nous faire passer un message... le coupable se trouverait-il parmi eux? J'y ai cru, à un moment mais pas du tout.
J'ai vraiment eu le sentiment que certains passages étaient du « remplissage » et qu'ils n'aident pas dans la résolution de l'enquête. Les dialogues étaient d'ailleurs répétitifs.
Je n'ai pas passé un mauvais moment mais ce n'est réellement pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          00
Une femme morte est découverte dans la forêt. Elle est reconnue par une personne âgée. Mais se qui est surprenant c'est que cette femme morte était déjà décédée 30ans plutôt .
Sympas à lire.
Commenter  J’apprécie          00
Globalement un bon livre.
Il y a eu des moments très intenses et d autres où c'était long même ennuyeux.
L idée est bonne mais j aurai aimé que le livre nous transporte plus que ca.
Commenter  J’apprécie          00
Au premier abord, l'intrigue de ce thriller n'avait rien d'exceptionnel. Je ne m'attendais donc pas à ce que l'auteure nous emmène aussi loin. Tout commence lorsqu'une jeune femme au visage défiguré par une cicatrice est retrouvée morte dans une forêt. Malgré cette particularité, les enquêteurs ont du mal à établir son identité, et lancent donc un appel à témoins, qui déclenchera une véritable quête sur l'histoire de la victime. Quête qui plongera Louise Rick dans son propre passé, bien malgré elle.

C'est ainsi que le lecteur se retrouve embarqué dans une aventure aussi étrange que glauque. Entre non-dits, problèmes psychiatriques et traumatismes resurgis du passé, Sara Blædel crée une ambiance morbide où se côtoient blessures d'enfance et mensonges. Dans le cadre de son investigation, l'enquêtrice Louise Rick n'aura d'autres choix que de se replonger dans les drames de sa jeunesse, obligée d'interroger les personnes avec qui elle a grandi et qui sont toutes potentiellement impliquées dans l'affaire.

Au fil des pages, j'ai appris à connaître l'héroïne et son histoire douloureuse. J'ai eu de la compassion pour elle, sans pour autant rentrer dans le pathos. Je l'ai vraiment accompagnée dans son enquête, dans les moments difficiles et lors des confrontations angoissantes.

Ce texte est éprouvant, choquant, parfois même violent. J'ai été horrifiée par le comportement de l'Homme envers ses semblables ; comme si la maladie et la fragilité déshumanisaient totalement les individus, les reléguant au rang d'objets et excusant les actes les plus ignobles. Je pense que c'est ce qui m'a le plus atteinte lors de cette lecture : l'Homme.
Lien : http://healingwords.fr/les-f..
Commenter  J’apprécie          00
Pas mal de similitudes avec le Département V de Jussi Adler-Olsen, un service dédié aux vieilles affaires non closes, des flics peu motivés pris par leurs vies personnelles, il me semble même me souvenir d'un épisode de cette série traitant d'un sujet proche : des jeunes filles abandonnées dans des centres glauques ; ou alors c'était un autre écrivain danois, je ne sais plus, mais j'ai déjà lu un polar là-dessus. Malgré tout, je dois dire que j'ai bien aimé cette lecture, assez tranquille au départ, il faut attendre les toutes dernières pages pour bien sentir toute l'horreur de l'histoire. Ce n'est donc pas un thriller qui prend aux tripes dès le début et sans vous lâcher vous dégoûte un peu par les descriptions des victimes ou des actes violents, le sang qui coule ou les interventions paranoïaques ou psycho-sociopathes du tueur en série. Non, le rythme est plutôt calme, les investigations sont menées à tous petits pas. Il faut dire que Louise enquête dans la petite ville de son enfance et qu'elle n'y a pas que de bons souvenirs, un certain Ole Thomsen y a fait régner une loi personnelle et brutale lorsqu'ils étaient au collège et l'ombre de ses exactions rode encore. Louise y a aussi vécu un deuil, celui d'un petit ami dont elle a eu du mal à se remettre, une des raisons pour lesquelles elle a quitté la ville. Elle vit avec son fils adoptif, Jonas, adolescent et apprécie l'amitié avec un vieux voisin qui les chouchoute, Melvin. A quarante ans, sa vie sentimentale est dans un creux, alors que sa meilleure amie, Camilla file le parfait amour avec un riche héritier qu'elle va épouser. Voilà, tout n'est donc pas pour le mieux, surtout que cette enquête fait remonter des souvenirs qu'elle voulait enfouir une bonne fois pour toutes.

Tous ces ingrédients mélangés font passer un très bon moment. Franchement, je pourrais largement me laisser tenter par la suite, puisque Louise est une héroïne récurrente et que ce roman n'est pas le premier ni le dernier de la série ; peut-être aurait-il été plus judicieux de commencer par le numéro 1 d'ailleurs ?

Présentation minimaliste, sobre, aérée, ce roman de 317 pages n'est jamais long ou ennuyeux. En poche, avec des caractères plus petits et une mise en page plus resserrée, allez, je vous le fais à 250 pages, très abordable quoi, la bonne longueur.
Lien : http://lyvres.fr
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (239) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}