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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Halala, ce n'est vraiment pas de chance ! Voilà la seconde dystopie young adult en l'espace de trois jours où le récit ne va pas au bout des choses ! C'est frustrant… Avec « Transférés », on développe l'idée de soigner les citoyens honnêtes en inoculant leurs maladies ou leurs virus aux criminels. Cela peut aller de la simple grippe à la gastro, au choléra, au cancer, etc. On peut aussi bien transposer une maladie légère que mortelle… Même si cela fait froid dans le dos, le concept est vraiment original et incroyable ! J'aurais tellement souhaité que l'on creuse bien plus cette idée au fil de l'intrigue… C'était pourtant bien parti : durant la première moitié, les facettes de cette solution était perçue du point de vue des riches et honnêtes gens, mais aussi des hors-la-loi, parfois jugés trop vite ou condamnés pour une broutille. Talia, l'héroïne, va se trouver des deux côtés et va alors découvrir les déviances et les injustices du système. On est vraiment dans de la dystopie intéressante avec une société revisitée qui fait débat à cause des inégalités. Hélas, la seconde moitié est plus tournée vers la révolte des habitants du ghetto, si bien que l'on en oublie complètement le contexte. Cet univers mériterait qu'on l'exploite davantage dans quelques chapitres supplémentaires, voire dans une suite ! Malgré ce regret, j'ai tout de même passé un très bon moment. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer avec ces 260 pages…

Talia va être une héroïne à la fois attachante, énervante et naïve. Elle va véritablement ouvrir les yeux sur la société qu'elle pensait idéale et sur son père qui est candidat pour devenir Premier ministre. On a là une véritable évolution du personnage principal qui va complètement changer de point de vue. le souci, c'est qu'elle ne plaira vraiment pas à tout le monde ! Talia n'écoute rien, ment sans arrêt à ses proches, est directe lorsqu'elle a quelque chose qui la titille et sait aussi bien se montrer réfléchie et intelligente que complètement inconsciente. Étant donné son âge, on peut lui pardonner… Il n'empêche que ses actions m'ont autant plu qu'énervée… Cela dit, j'ai grandement apprécié sa complicité avec son père au début du roman : on sent que malgré le travail de son géniteur, l'adolescente l'aime et aspire à passer du temps avec lui. Tous deux ont été très affectés par la mort de la mère et de la soeur de l'héroïne. Ils se soutiennent, ils s'écoutent et ils s'aiment malgré l'adversité ou la compagne politique à mener… À l'inverse, je n'ai malheureusement pas senti de l'affection entre la demoiselle et Galien/Kieron. J'ai trouvé qu'ils tombaient amoureux beaucoup trop vite et que ce n'était pas nécessairement utile. Ce couple n'a pas su me convaincre. Une amitié forte qui se tisse au fil des événements aurait été bien plus crédible… Hélas, Talia accorde sa confiance beaucoup trop vite et craque pour le jeune homme avec bien trop de facilités.

L'action est plus ou moins présente : on distingue plusieurs passages remplis de rebondissements et d'autres avec un rythme assez lent permettant aux personnages de confronter leur vision des choses. Ayant lu le livre quasiment d'une traite, je ne me suis pas ennuyée. le dernier tiers où les pauvres et les petits gangs se révoltent contre le gouvernement tient vraiment en haleine. Je me suis demandée comment l'auteure allait conclure… Honnêtement, je pense qu'il y a encore beaucoup à dire ou à faire avec les protagonistes et l'univers. Ainsi, une suite ne m'aurait pas dérangée, surtout que la plume de Kate Blair est très fluide… En plus de distraire le lecteur, cet ouvrage propose des pistes de réflexion sur le Bien et le Mal, les sciences, les maladies, les aprioris, la vengeance et les inégalités. On pourrait aisément transposer certaines idées sur notre société actuelle… J'ai donc trouvé ce récit plein de justesse… Mais quel dommage que tout ne soit pas approfondi davantage ! Je ressors à la fois contente et très frustrée par cette lecture.

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J'ai beaucoup aimé cette dystopie qui, pour une fois, s'adresse à un lectorat adulte et non adolescent. Les thèmes abordés sont donc peut-être un peu plus aboutis et plus approfondi. On a droit à une véritable politique anti-criminalité crédible (et épeurante) du futur qui punit les criminels (enfants, adolescents ou adultes) en leur transférant des maladies ou virus plus ou moins graves selon le crime commis. Peut s'en suivre des complications, des conséquences autres que celles prévues qui enlisent les dit criminels dans la pauvreté et le "crime". Nous suivons l'histoire de la fille d'un candidat à la présidence qui va côtoyer sans le vouloir des "criminels" et qui va se rendre compte que la réalité est différente de ce qui est diffusée par les politiciens. Elle va aussi progressivement remettre en question tout ce pourquoi son père se bat.
Roman vraiment intéressant qui se lit rapidement.
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Une dystopie clairement destinée à un public jeune car les mots employés sont simples, les descriptions peu détaillées, les personnages facile à cerner, le livre court, mais malgré tout ce livre est agréable à lire pour un adulte.
L'histoire est très originale et sa narration est rythmée. Ce petit roman se lit particulièrement vite. On peut sans effort s'attacher à Talia notre héroïne au grand coeur, ainsi qu'à Galien et sa petite soeur Tig. Il y a du suspense, de l'action, un scandale politique à faire éclater, un système à dénoncer, de la romance, mais aussi de la douleur et de la tristesse, de la trahison et de la manipulation.
Avec autant de bons ingrédients Kate Blair propose aux adolescents un livre palpitant dont on mourrait d'envie de connaître la suite.
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Dixième et dernier livre de ma PAL pour le challenge Petit mois, petites lectures. (Au passage, on est le 29 février, j'ai réussi mon pari ! Je n'y croyais pas trop, je n'en suis que plus contente de moi!). Il faut croire que j'avais gardé le meilleur pour la fin. Parce que oui, ce livre est vraiment bien ! Je n'irai pas jusqu'au coup de coeur mais pas loin.

Ceux qui me connaissent depuis un certain temps savent à quel point j'apprécie les dystopies, le post-apocalyptique, ce genre de trucs. Et ce livre rentre parfaitement dans cette catégorie. Nous suivons l'histoire de Talia Hale, une jeune femme issue d'un milieu privilégié (c'est la fille du peut-être futur premier ministre du Royaume-Uni, excusez-moi du peu). le monde dans lequel elle vit pourrait sembler parfait au premier abord : l'humanité a trouvé le moyen de transférer les maladies d'un organisme à un autre, c'est donc ainsi que les gens bien peuvent se débarrasser de leurs maladies en les refilant à des criminels condamnés pour ça (les peines de prison ont été transformées en peines de maladies, plus le crime est grand plus la maladie est grave). Talia trouve ça juste. Jusqu'au jour où elle sauve la vie d'une petite fille issue d'un quartier défavorisé, le quartier du Barbican, connu pour être le lieu de vie de nombreux criminels.

Bon, y'a pas de secrets, Transférés regroupe tous les codes propres à ce type de romans : L'héroïne (je parle au féminin parce qu'ici c'est le cas) finit toujours par mettre le doigt sur les déviances du système et par se dresser contre lui ; il y a toujours un jeune homme pour lui ouvrir les yeux ; ça finit bien (c'est un roman ados, ne l'oublions pas). L'originalité de l'histoire ne réside donc pas dans sa forme. C'est le fond en lui-même qui le rend intéressant. L'ensemble est cohérent et prenant. Je me suis surprise à ne pas pouvoir lâcher mon livre ! Il n'a peut-être rien de très original en soi, mais il n'empêche qu'il est vraiment accrocheur.

L'écriture y est aussi pour beaucoup. Les chapitres assez courts s'enchaînent facilement. le style n'a peut-être pas grand-chose d'exceptionnel mais il est efficace. On avale les mots, les phrases, les pages, sans même s'en rendre compte. Ca se lit très vite et ça se lit très bien. A tel point que c'est presque un peu trop court. J'ai quitté ces personnages à regrets.

J'ai passé un très bon moment dans cette lecture !
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Livre de science fiction de la collection Young Adult.
Quand les peines de prison n'existent plus mais sont remplacées par un transfert de virus et bactéries. Au plus votre sentence est lourde, au plus votre maladie est grave voir mortelle.
On suit une jeune ado, fille d'un politicien haut placé qui découvre l'envers du décors de sa ville.
Lecture sympa mais pas transcendante.
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J'ai passé un agréable moment en lisant ce roman Young Adult : le thème est à la fois original et terriblement réaliste et plausible. L'intrigue n'est qu'une exagération futuriste du système de santé américain : les plus riches peuvent se soigner sans problème alors que les pauvres sont condamnés à crever seuls dans la misère et la solitude.
L'écriture est simple et efficace; les personnages, attachants.
On retrouve les codes inhérents au genre de la dystopie : une jeune héroïne vivant dans un système basé sur le mensonge qui, en découvrant la vérité, va s'insurger contre lui et se battre pour l'égalité des hommes.
Ce qui m'a plus gêné en revanche, c'est la fin "happy end", trop facile et le manque de réflexion sur l'inégalité sociale.....
Une lecture pour jeunes adolescents....
Un ensemble plaisant malgré tout....
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Si vous aviez la possibilité de découvrir un monde où dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies, ne seriez-vous pas curieux ? Encore plus si la solution était de les transférer à des criminels ? Ces derniers sont punis en recevant des maladies, plus ou moins graves selon les actes commis.


C'est ainsi que je suis partie à la découverte du monde où est né Talia qui atteinte d'un simple rhume devra faire un transfert et où on découvrira l'envers du décor et l'horreur d'un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé aux côtés de Galien.


Transférés de Kate Blair, avec sa couverture et son résumé, offrait la promesse de nous livrer une histoire prometteuse et surtout originale. J'ai passé un bon moment en compagnie de Talia et Galien dans ce monde futuriste, mais c'est justement ce monde qui m'a posée un petit problème…


C'est le principal reproche que je peux faire à l'histoire, l'univers est très peu développé pour que je sois pleinement conquise, un potentiel énorme mais mal exploité. Si j'ai aimé l'univers et l'aspect politique qui en ressort, l'idée du transfert original, l'univers de Transférés n'a pas été assez futuriste. Pour une histoire qui se veut « dystopique », un peu science-fiction, il n'y a pas assez d'éléments futuristes et malgré la condition des criminels du ghetto, l'univers semble encore trop « propre », trop lisse. Je m'attendais vraiment à plus d'avancés technologiques aux vues de la découverte du transfert…


Si Transférés souffre d'un léger manque de développement concernant son univers, rendant ce roman un peu trop court à mes yeux, il n'en reste pas moins un roman bien ficelé, qui se lit très rapidement.


En effet, l'écriture de Kate Blair est fluide. L'auteur arrive facilement à nous plonger dans son histoire aux différents enjeux qui apparaissent instantanément intéressant. J'ai bien aimé l'intrigue concernant l'élection du Premier Ministre d'Angleterre, la campagne électorale du père de Talia et de ses opposants. A mesure que le décompte se fait pour l'élection, Talia découvre la réalité, l'envers du décor, l'injustice et l'horreur de ce système. Cela donne une certaine tension tout au long du roman.


Même si on se doute de la finalité de l'histoire, Kate Blair nous réserve quelques surprises, de bons rebondissements qui relance par moment l'intrigue ainsi que la tension. Si l'univers reste très « lisse », l'auteur nous livre des scènes d'actions remarquables, très bien décrites qui sont finalement très réalistes.


Si le schéma du livre est classique et « simpliste », ce qui n'est pas dérangeant en soi, Transférés de Kate Blair reste un bon moment de lecture. Cette dystopie sympathique reste très addictive, il y a du rythme, de l'action et une petite dose d'originalité !
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Ce livre m'intriguait depuis que j'en avais entendu parler. Les maladies des riches transmises aux criminels ? Voilà une idée de départ assez peu ordinaire.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en débutant ma lecture, et je n'avais pas voulu lire trop de choses dessus pour me faire ma propre idée. Et au final, j'ai trouvé ça pas mal du tout !

L'histoire change un peu de celles des romans young adult que l'on trouve beaucoup actuellement. Alors oui, c'est une sorte de dystopie, mais je trouve que l'on entre dans un univers qui semble plus "réaliste" et proche de nous. du coup on s'intéresse plus facilement à l'histoire, parce qu'on se demande comment les choses ont évolué de cette façon. Avec ce postulat de départ, on a vraiment l'impression qu'il ne serait pas si difficile, dans le futur, de créer une société qui ferait cela (genre, les US), et c'est un peu flippant....

Les personnages sont plutôt intéressants, surtout le personnage principal, Talia, qui est la personne que l'on suit tout au long du livre. Elle a beau être riche et avoir un père dans les hautes sphères de la société, elle n'est pas pour autant fermée au monde et aux autres, et c'est d'ailleurs ce qui la fera entrer dans toute cette histoire. Il aurait été facile d'en faire un personnage entêté qui ne veut rien voir et rien entendre (il en existe beaucoup), mais ici, petit à petit, elle va pas mal se remettre en question, et évoluer. On n'est pas dans le "papa a raison" point final.
Galien et sa famille sont également intéressant à découvrir. Je suis en revanche un peu moins emballée par le père de Talia et ses "suiveurs", mais le roman fait sans doute exprès de nous les présenter sous un angle moins attachants.

Alors, les deux petits bémols, parce qu'il y en a tout de même:

Comme je le disais, l'histoire est intéressante, mais c'est vrai qu'au bout d'un moment l'aspect politique / inégalités sociales passe un peu au second plan, et du coup on a l'impression que cela ne va pas au bout des choses. C'est dommage.
Je pense que cela est peut être un peu lié à mon deuxième bémol, la fin. Alors attention, la fin est loin d'être mauvaise, mais elle est un peu trop "happy end" pour ce type d'histoire je trouve. Et puis elle m'a semblé un peu courte pour finir ce roman. On discute autour d'un lit d'hôpital et "pouf" les solutions apparaissent. Je trouve qu'une fin un peu plus longue et développée, ou là il aurait pu être fait un vrai bilan sur les inégalités et la situation n'aurait pas été mal. Voilà pourquoi je ne mets pas 5 étoiles.

Mais c'est tout de même un livre que je vous invite à découvrir. Il se lit vite, et nous amène à réfléchir sur cette société où la maladie est devenue une punition et où les bons soins ne sont accessibles qu'à des privilégiés.
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Un roman pour jeunes adultes extrêmement bien mené, accessible et qui révèle de manière très simple les sophismes et les rouages du système ploutocratique fictif qui y est décrit et donc du nôtre. Une science-fiction éclatante de vérité et effrayante. Et non une dystopie. Le roman n'a absolument rien à voir avec une dystopie : 1984 est une dystopie (par exemple). Transférés est un simple roman de science-fiction. Pour rappel dans une dystopie, la société empêche ses membres d'atteindre le bonheur et jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le but de la société décrite dans ce livre.

Malgré tout, l'espoir y est visible, le changement possible. le roman choisit comme protagoniste Talia Hale, une fille des beaux quartiers qui embrasse volontairement une prise de conscience nécessaire. Nécessaire pour elle, nécessaire pour tous les autres qui souffrent des privilèges que les riches s'accordent. Ainsi deux messages très importants seront relevés dans ce livre :

1) Talia Hale, narrateur et personnage principal est une véritable objectrice de conscience, une jeune femme intelligente qui n'a pas peur d'aller au bout des choses. Certains attributs d'adolescente légère sont remarquables mais ils n'affadissent en aucun cas son image. Ils la rendent plus brute, plus naturelle, plus amicale aussi. Elle constitue un appel aux filles et aux femmes à passer à l'action, et à croire en leurs idées et leurs motivations. Talia Hale elle-même fera face à la sous-estimation de ses compétences en tant que femme mais passera outre.

2) Il s'agit d'un roman à mettre entre toutes les mains des adolescents et des plus grands aussi. C'est vrai, il a été qualifié plus tôt dans cette critique de roman pour jeunes adultes ; mais ceci ne se rapporte qu'à l'écriture qui est encore une fois très accessible. le message est lui très important. Il pourrait réveiller des consciences, et en convaincre d'autres.


Enfin, permettons-nous de remarquer l'incroyable couverture qui s'offre à nos yeux. Un vrai travail sur le design.
Lien : http://chrisylitterature.jou..
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En bref : un roman au thème intéressant qui aurait pu être approfondi mais n'aurait plus été en Littérature Jeunesse. Une écriture tout à fait correcte, qui donne une lecture aisée.
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