Un titre intrigant, une jolie couverture très colorée, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de dévorer
le livre où la poule meurt à la fin.
À l'intérieur, on retrouve les illustrations pêchues de
Valerie Boivin et on fait connaissance avec Catherine, le personnage principal : une poulette très dépensière. Elle achète toutes sortes de choses inutiles et vit grand train, au grand damne du coq Jean-Claude. Mais Catherine n'a pas peur de ses créanciers car elle sait qu'elle sera bientôt abattue et vendue dans les rayons d'un super marché.
Un album drôle et qui critique la société de consommation et la folie des crédits. Un brin cynique aussi car si la poulette profite du système et arnaque sans scrupule ses créanciers, elle n''échappe pas pour autant à son destin et devient à son tour produit de consommation.
Avec mon regard d'adulte j'ai aimé cet album et. je me suis demandée ce que les enfants, eux, percevraient en lisant cette histoire ? Je suis curieuse de lire des avis de personnes ayant lu l'album avec des plus jeunes.
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