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Critique de Danael
JE VEUX PAS ALLER À L'ÉCOLE ! martèle Simon devant l'argumentaire de ses parents. ÇA VA PAS NON ! rétorque-t-il dans cet album en randonnée lorsque ses parents- décidément bien imperméables à son bien-être- lui expliquent qu'il est maintenant un grand, un Super Lapin et qu'il va apprendre dans cette geôle l'alphabet et mille autres choses...
Tu as raison mon petit lapin, mon doudou, mon ange, mon Amour, qu'il est difficile à l'ère Covid de franchir les portes de ton école !
Ta maîtresse ? Réduite à une paire d'yeux. Ses mots ? À peine intelligibles ( essaie de parler 6h à 30 élèves derrière un masque, dans une salle de 80 m2 dans les cris et les pleurs ambiants)
Tes rituels? Lavage des mains à 8h, 9h, 10h, 11h, midi, 13h, 14h, 15h, 16h...
Tes plaisirs ? Épinards à la crème poisson bouilli...
Quid de cette jolie comptine derrière un masque ?
Le petit nez de bébé
Les petites joues de chaque côté
De grands yeux tout bleus
Un menton tout rond
Et la petite bouche, et la petite bouche...
Quid des séances de phonologie ? ( maitresse, je ne vois pas tes lèvres)
OUI MAIS...
À l'école
-tu apprendras l'altérité,
-tu construiras ton identité en dehors de l'univers familial
-tu découvriras souvent tes premiers albums ( merci à tous les auteurs de littérature de jeunesse d'ouvrir cette première porte vers LE LIVRE et de rendre les mots si magnétiques)
-tu feras de la peinture, de la pâte à modeler, du chant, du vélo, des collages, tu iras au musée, à la ferme, tu verras peut-être tes premiers spectacles vivants
-tu apprendras l'autonomie
-tu te feras des amis
-tu apprendras le plaisir d'être ensemble
-tu découvriras les codes sociaux
-tu rencontreras peut-être ta première amoureuse
Merci à l'auteur de cet album de t'aider Simon, mon bout'chou, ma vie, mon coeur, mon tendre, à ouvrir les yeux sur les réalités de l'école maternelle.
(Et merci à toutes les maîtresses qui font vivre chaque jour ce lieu unique et fondateur.)
Tu as raison mon petit lapin, mon doudou, mon ange, mon Amour, qu'il est difficile à l'ère Covid de franchir les portes de ton école !
Ta maîtresse ? Réduite à une paire d'yeux. Ses mots ? À peine intelligibles ( essaie de parler 6h à 30 élèves derrière un masque, dans une salle de 80 m2 dans les cris et les pleurs ambiants)
Tes rituels? Lavage des mains à 8h, 9h, 10h, 11h, midi, 13h, 14h, 15h, 16h...
Tes plaisirs ? Épinards à la crème poisson bouilli...
Quid de cette jolie comptine derrière un masque ?
Le petit nez de bébé
Les petites joues de chaque côté
De grands yeux tout bleus
Un menton tout rond
Et la petite bouche, et la petite bouche...
Quid des séances de phonologie ? ( maitresse, je ne vois pas tes lèvres)
OUI MAIS...
À l'école
-tu apprendras l'altérité,
-tu construiras ton identité en dehors de l'univers familial
-tu découvriras souvent tes premiers albums ( merci à tous les auteurs de littérature de jeunesse d'ouvrir cette première porte vers LE LIVRE et de rendre les mots si magnétiques)
-tu feras de la peinture, de la pâte à modeler, du chant, du vélo, des collages, tu iras au musée, à la ferme, tu verras peut-être tes premiers spectacles vivants
-tu apprendras l'autonomie
-tu te feras des amis
-tu apprendras le plaisir d'être ensemble
-tu découvriras les codes sociaux
-tu rencontreras peut-être ta première amoureuse
Merci à l'auteur de cet album de t'aider Simon, mon bout'chou, ma vie, mon coeur, mon tendre, à ouvrir les yeux sur les réalités de l'école maternelle.
(Et merci à toutes les maîtresses qui font vivre chaque jour ce lieu unique et fondateur.)
