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EAN : 9782377220328
264 pages
Jigal (08/02/2018)
4/5   18 notes
Résumé :
"Les perles du collier, entraînées dans un sillon de sang et d'eau de pluie, englouties par la bouche d'égout, seront vomies dans le fleuve purificateur après un voyage dans les entrailles de la ville." Par une nuit pluvieuse, le commandant Farel, chef de groupe de la BRB, se penche sur le cadavre d'une femme tuée par balle et qui a apparemment fait le saut de l'ange depuis le 7ème étage d'un immeuble de la rue des Fantasques.
En remontant La piste de ce qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Et bien , chers amis , voici un bon polar , un de ceux qui ouvrent les yeux sur la société dans laquelle nous évoluons, bien tordue , bien corrompue , bien gangrenée par l'un de ses principaux ennemis , le fric , le fric obtenu par tous les moyens . le fric pour lequel " tuer " n'est plus qu'un détail, hélas . Oui , soyons en certains , nous recevons dans cet ouvrage une leçon, une vraie leçon dont le titre pourrait bien être " Comment se faire du blé sans peine ". Je vous sens déjà intéressés , évidemment , c'est humain .Sauf que non , ce n'est pas si facile , oh non....Évidemment, si vous êtes un politique " important " et peu regardant sur le code de déontologie qui devrait , normalement ," accompagner " votre rôle d'élu , vous êtes en " pôle position ". Si vous fréquentez des mafias locales , voire mieux , internationales , vous prenez un tour d'avance ,et vos poches se remplissent à la vitesse "grand V ", comme on dit ...Si , cerise sur le gâteau , vous "connaissez bien" un policier , disons , " compréhensif ", ce n'est plus un tour d'avance que vous prenez ....mais plusieurs .On ouvre des comptes ici , on les transfère là, touchant au passage quelques dividendes en omettant de déclarer la " tév ", par exemple , ou en "aspirant des fonds" d'amis , auxquels on va avoir accès grâce à ses propres connaissances dans les " technologies nouvelles "......Ah que la vie est belle et facile , non , je vous sens tout émus, prêts à courir chez votre libraire acheter ce manuel " du parfait petit banquier malin " et demain , grasse mat , lettre de démission au patron , achat d'une belle bagnole , projets de croisière.....COOL !
Bon , les amis , un détail. Si vous vous souvenez de la fable de La Fontaine ," le loup et le chien " , vous allez vous poser la question " que me faudra-il faire en échange ? " Et bien , je vous le dis " trois fois rien " , voyez plutôt : risquer de tomber du septième étage, un balle dans " le buffet " et même si vous avez la satisfaction d'avoir " buté " un de vos assaillants , ce sera , vous me l'accorderez , une mince satisfaction....Dans ce camp , l'espérance de vie dessine une courbe franchement descendante.....Bon , ça , c'est dit .Ensuite , il y a Farel , un flic opiniâtre , humain , solide , réfléchi, entouré d'une super équipe de copains voués à une cause , la découverte de la vérité, unis comme les doigts de la main . S'ils vous chopent , sûr qu ' il va vous en falloir de l'imagination pour leur faire " avaler les couleuvres " auxquelles vous serez les seuls à croire......Si Pinocchio était interrogé par Farel , je vous laisse imaginer la longueur de son nez ....Pour vous , c'est plutôt votre mine qui risque de s'allonger en pensant à la nouvelle vie qui vous attend ...Farel ...sacré flic...bien aidé aussi par Foux , une sacrée nana ...de la Financière .
Vous l'avez compris , j'ai aimé ce polar " à l'ancienne ",ce polar dans lequel l'auteur " donne à voir " , nous place au milieu des actions , des discussions ,des réflexions , des déductions des policiers , nous transporte près des truands , nous informe de façon très claire sur ces nouvelles malversations ou arnaques qui ont envahi le monde avec le développement des outils contemporains et sur l'avidité des hommes grisés par le pouvoir , grisés par l'argent facile...Corruption....
Ajoutez à tout cela un style parfaitement maîtrisé avec un langage collant , lui aussi au sujet , et c'est une belle ballade ,un peu " agitée " toutefois , qui vous attend à Lyon , dans les mystérieuses " arêtes de poisson " et la rue des Fantasques....
Entre nous...Un prix Lyon Polar 2018 , c'est une référence tout de même....
Allez , les amis , on déchire la lettre de démission , on décommande la bagnole et la croisière. Trop voyant pour Farel ... Non , on lit et ....on verra bien après , vous me direz !
PS: je vous autorise quand même la " grasse mat " , ça, ça peut pas faire de mal....COOL !
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Je vous invite à faire un tour Rue des Fantasques. C'est une rue de Lyon, elle longe la pente est de la colline de la Croix Rousse. C'est aussi le titre d'un roman policier écrit par André Blanc. Non loin de là coule le Rhône tranquillement, ce n'est pas une promenade de tout repos qui vous attend. Cette rue est un personnage à part entière dans l'intrigue qui va surgir.
Celle-ci est réaliste, de belle facture, tirée au cordeau. Elle se déroule dans les coulisses du pouvoir, avec pour toile de fond une incroyable et juteuse arnaque à la taxe carbone. Les méchants, les crapules sont tout autant des cols blancs qui parlent le verbe haut que des voyous, des petites frappes au langage châtié. Voilà deux mondes qui s'opposent et le montrent bien à différents moments, à d'autres endroits ils s'entendent copains comme cochons, ont besoin les uns des autres pour assouvir leur désir, ici d'argent là de pouvoir, et n'hésitent pas à faire d'un « droit à polluer » un « droit à tuer ».
C'est un polar à la psychologie bien trempée. Certes, tous les bons ingrédients sont réunis: sexe, drogue et sang. D'ailleurs l'une des premières scènes du livre est une scène de crime. Nous découvrons sur le trottoir le cadavre d'une femme qui vient de plonger du 7ème étage d'un immeuble de la fameuse rue des Fantasques, le corps bien abîmé, touché d'une balle. Le commandant Farel, de la BRB, dépêché sur les lieux de cette mort plus que suspecte, va dérouler de manière méthodique l'écheveau de cette histoire complexe. Le policier est atypique, humain, intègre, loin des clichés ; nous découvrons sa vie, ses certitudes et ses doutes, et puis il y a Maud, flic elle aussi, leur histoire d'amour, tous deux survivants des risques du métier et des morsures de la vie, résistants à leur manière. Il sait s'entourer, ses coéquipiers sont à la hauteur, ils sont soudés, complémentaires, dévoués. Chacun tient sa place. Et Farel, têtu, minutieux et sans relâche, continue de dénouer ce fil vers les plus hautes sphères de la politique, là où ça ne sent pas toujours bon et forcément ça dérange ces beaux messieurs en cols blancs qui veulent continuer à tirer les ficelles du pouvoir et de la finance sans qu'un flic, même talentueux, ne vienne traîner dans leurs jambes…
Nous voyons les personnages glisser dans l'intrigue, se croiser, cheminer inexorablement vers le dénouement, pas à pas. De temps en temps, des voix off nous font entrer dans leurs pensées machiavéliques, au plus profond de l'intime, cortège de mots froids et cyniques, comme venant presque d'outre-tombe. Et pendant ce temps-là, nous nous égarons à notre tour dans les pas du commandant Farel et dans l'ombre de cette femme qui rôde, joueuse d'échecs, intrigante, sans doute manipulatrice... Peu à peu, la toile d'araignée se tisse et se referme autour de nos gestes hagards. Nous avançons à tâtons et nous ne savons plus comment sortir de ce labyrinthe... Pourtant, tout n'est pas noir. Nous écartons des pans d'ombres et il y a des lambeaux de lumière qui s'accrochent brusquement à nos doigts... Est-ce l'amour de Farel et de Maud, l'amitié de ses coéquipiers, ou peut-être tout simplement la vérité qui finit par surgir au fond du gouffre...
André Blanc n'en est pas à son premier coup d'essai, mais je l'ignorais. Son personnage du commandant Farel revient pour la quatrième fois. Je découvre cet auteur, son univers tout en rouge et noir, une histoire ciselée, un suspense réglé comme du papier à musique et disons-le aussi franchement : une manière détournée de dénoncer les arcanes d'un certain pouvoir… André Blanc connaît par cœur son affaire pour y avoir traîné ses guêtres de long en large dans une autre vie.
Contre toute attente, j'ai apprécié ce roman quelque peu déroutant. Le milieu financier, les coulisses de la politique, autant vous l'avouer, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé dans le choix qui dicte mes lectures habituelles, mais je dois reconnaître m'être laissé emporter ici par l'intrigue saisissante, une forme de poésie urbaine et nocturne, des dialogues incisifs et aussi par un doute qui est venu ébranler ma candeur : est-ce donc ainsi que les hommes de pouvoir vivent ? Tiens ! Je croyais que l'homme politique était là pour servir l'intérêt de la nation et la cause du peuple... Je tombe de haut, comme cette femme du septième étage... À la différence que je m'en suis relevé, prêt à découvrir les autres romans d'André Blanc. Alors, vous venez faire un petit tour du côté de la Rue des Fantasques… ?
Je remercie Babelio et les Éditions Jigal de m'avoir fait découvrir ce polar hors norme.
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Vous ne connaissez pas encore le commandant Farel de la PJ de Lyon ? Non ? J'avoue que moi aussi j'ignorais l'existence de ce personnage récurrent, jusqu'à ce que je fasse sa connaissance à travers cette série policière d' André Blanc.
Je le découvre donc à travers ce tome, 4e d'une série qui commence en 2013 avec Tortuga'Bank, si j'ai bien compris. Pour autant bien qu'il soit préférable de commencer par le 1e tome, rien n'empêche le lecteur de faire connaissance de ce policier hors norme, par celui-ci. Quelques références aux aventures précédentes n'alourdissent pas l'intrigue, ni ne gênent à la compréhension de l'histoire.
André Blanc brosse le portrait d'un flic à l'autorité naturelle, un homme de convictions, obstiné, un flic talentueux, un ex-commando dont les actions du passé viennent parfois le titiller un peu trop pour son bien être personnel. Un flic comme les fans de polar les aiment, moi la première.
Des personnages donc bien campés, un groupe d'amis et une équipe auxquels le lecteur s'attache tellement c'est réaliste.
Quant à l'intrigue particulièrement bien ficelée, elle fait assez froid dans le dos, fait travailler votre petite cervelle et instruit le lecteur sur un volet très particulier, celui des arnaques financières via la toile.
Tous les ingrédients sont là, argent, pouvoir, manipulation, rêve d'ascension sociale, crime organisé,et sexe, pour une mayonnaise qui prend particulièrement bien.
Quel lien donc entre une femme défenestrée, des hommes de pouvoir de la sphère ministérielle, la loi Carbone et la mafia russe ?
Dans ce polar somme toute assez classique dans sa construction, avec un style assez factuel, le lecteur cherche plutôt à comprendre les tenants et aboutissants, les motivations de Mara Tessador, sa personnalité. Un jeu de questions réponses qui me laissera un peu insatisfaite.
Outre l'enquête, le lecteur plonge avec Farel dans son introspection personnelle.
Si le démarrage semble assez poussif au début alors que tout se met en place, le rythme s'accélère et le lecteur se laisse séduire et surprendre par les rebondissements à point nommés.
Un polar passionnant, bien documenté, méthodique et semble si pro que l'on se demande dans quel univers l'auteur évolue dans la vie. Mais non André Blanc, n'est ni flic, ni juge... juste un auteur qui s'applique à rendre son roman réaliste avec des personnages aux personnalités travaillés, des ambiances bien brossés avec des interrogatoires, des scènes d'actions vivantes qui donnent au lecteur l'impression d'y participer. Quant au plan diabolique avec ses malversations, ses histoires de commanditaires, sa fraude à la TVA (basée sur des faits réels ), il n'est que plus effrayant encore tant il est crédible et mettant à mal les représentants de l' Etat que l'auteur égratigne au passage dans une mise en scène, reflet d'un quotidien bien réel.
Un opus qui donne envie de suivre le commandant Farel dans ses enquêtes à venir, avec cette fin ouverte et les précédentes aussi qui me permettront d'en apprendre d'avantage sur ce personnage récurrent d' André Blanc.
Merci à Masse Critique Babelio et aux Editions Jigal pour ce SP qui m'a permis de découvrir un nouvel auteur Français de polar. Je conseille aux fans du genre de lire les aventures du Commandant Farel.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Le Polar Rue des Fantasques ( Prix Lyon Polar 2018- éditions Jigal)
de l' Ecrivain André Blanc, docteur en chirurgie et passionné d'archéologie ,
adjoint au Maire de Lyon, nous présente le suicide ? le meurtre ?
d'une jeune femme riche, à Lyon, en 2018, en plein climat des attentats,
dont le commandant de Police, Farel, en pleine nuit
et sous la pluie, va s'occuper, selon son instinct d'ancien militaire.
Cette affaire requalifiée de meurtre va entraîner le héros,
sa copine d'Interpol et son équipe à poursuivre la pègre étrangère
et son contrat, jusqu'au haut rang de la sphère politique,
au moment venu.
A noter que les éditions Jigal s'occupent de publier des Romans Noirs
et contemporains, critiques envers l'Histoire en prise directe avec notre
époque et les hommes qui la font.
Nous allons donc voir comment cette histoire nous parle de la Police,
nous entraîne dans la chasse d'une Femme Fatale et dénonce
la corruption à travers l'affaire de la « Taxe Carbone ».
D'abord, le Romancier décrit minutieusement les différents services de la Police
(médecin légiste, BRI, les différentes réunions de travail ….) mais aussi le cercle
des journalistes et des juges intègres. Pour le meurtre de la jeune femme défenestrée,
nommée Tessador, tout le monde est coupable (relations politiques, sexuelles et d'argent)
tant qu'il n'y a pas de preuve pour prouver le contraire, pour le chef de Police.
C'est ainsi que Farel va se confronter à une Femme Fatale, à une prédatrice sexuelle
qui, partie de rien ( père violent et mère soumise), étrangère habitant
« Couscous city », aux sphères de la société du pouvoir (à travers ses amants) ,
va donc monter un réseau autour d'elle et grimper l'échelle sociale.
A noter que dans son nom « Tessador » , il y a le mot « or » donc l' avidité de
cette femme pour le pouvoir et l'argent. de plus, il faut noter que dès la couverture
en noir et blanc Du Livre , sexe et pouvoir sont présentés, avec la présence
de fines belles jambes et des escarpins que l'on devine rouge passion.
C'est donc un face à face entre un homme doué d'une solide réputation
dans les milieux de la Pègre, et une femme très belle et très intelligente.
Enfin, dans un Paris parée des « ors de la République » et un Lyon marginal
rue des Fantasques » ) que vont se jouer la mise à jour et l'ordre de la Justice
dans l'affaire des « Taxes Carbones » : arnaque financière qui consistait à créer
des sociétés bidons pour frauder la TVA sur les quotas de Carbone de l'Union Européenne.
Sujet déjà traité dans le film de gangsters Carbone d'Olivier Marchal.
C'est donc une bonne histoire illustrant les relations de sexe et pouvoir, contrat
pour espionner et éliminer les actrices qui en savent trop et le portrait d'une femme
traquée , prête à sacrifier ses amies et amants, et policier intègre
et meurtri qui ne sombre jamais dans les travers de la Justice.
Un Polar sobre et efficace comme un bon café avant le travail.


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Retour auprès du commandant Farel dans les rues de Lyon.

Une morte tombée malencontreusement d'un balcon, tireuse douée qui a tué un de ses adversaires, Farel prend l'enquête en main.

A partir de là, on retrouve une partie des personnages qui gravitent autour de Farel, son équipe mais aussi ceux de sa vie privée. On part à la recherche de la vie de la femme morte, Yougoslave d'origine, ayant vécue dans un quartier pauvre aujourd'hui richissime.

Complexe l'enquête nous entraine dans les milieux politiques et sur les traces de quelques belles arnaques.

C'est du Farel c'est un bon polar bien rythmé mais je dois avouer ne pas avoir retrouvé l'emballement total des autres tomes. L'histoire d'amour avec Maud semble rendre "gnangnan" le super commandant.

J'y reviendrais quand même car Farel reste un beau personnage .
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
_Ce que tu as trouvé, dit Lucchini , pose un vrai problème.
_Comment ca ? Quel problème?
_Philosophique , ethique.....
_Tu peux aller plus loin ? dit Farel , surpris .Bien que ça ne soit pas le lieu....
_Ca n'a rien à voir avec l'enquête ....Mais ça m'interpelle beaucoup , moi , le flic .Tous ces renseignements trouvés par Jimmy dans les mémoires numériques démontrent que toutes nos vies sont stockées, dans leurs plus petits détails : achats , cartes bancaires , tickets parking , abonnements métro, factures électricité , maladie , voyages...Dans une sorte de mémoire intégrale détenue par Google ou Facebook , par rapport à laquelle nous n'avons ni pouvoir ni accès . Notre passé ne nous appartient plus .Alors ma question : quid de notre droit à l'oubli ? Quid de l'amnistie ?
_ Mais que pouvons - nous faire ?
_ A notre niveau , rien, nous devons en être conscients , car ça va s'aggraver au fil des années avec les algorithmes qui analyseront toute cette masse de données. ( p 76 )
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Mais vous tous qui nous méprisez, vous êtes bien contents quand un flic lambda entre dans le Bataclan avec sa seule arme de service pour vous défendre, qu'il prend des bastos dans la gueule, laissant une veuve... j'en ai marre de cette idéologie malhonnête.
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C'est le golf, lui a dit le papy très british, pantalon blanc impeccable, qui l'a doublé sur le 4. Parfois, avait-il ajouté en en remettant une couche, on a le sentiment d'être habité par la grâce et d'autres jours non. C'est pas votre jour. Courage jeune homme.
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