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EAN : 9782714478344
Belfond (25/01/2018)
4.03/5   251 notes
Résumé :
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la "Louisette". Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d'honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour. Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille. Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir... Deux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec la chair de poule que je referme les dernières pages d'Iboga. Je n'avais fait qu'une bouchée de mon premier livre de Christian Blanchard, Antoine, j'ai voulu voir jusqu'où allait me mener cet auteur. Jusqu'au KO probablement.

Jefferson Petitbois est le dernier prisonnier condamné à mort en France début des années quatre-vingt. Saviez-vous que la peine de mort ne fut pas abolie plus tôt ? Que pas si loin encore, un Dutroux et autres dangereux criminels pouvaient être condamnés à mort ?

J'ai suivi la vie de Jeff plusieurs jours en totale immersion avec lui dans sa tête d'abord puis dans sa cellule isolée de 9 mètres carré. J'ai écouté ce qu'il avait à dire, de sa solitude, sa condition d'enfant abandonné, d'homme rejeté, abîmé, sali par la vie et le manque de chance, d'amour, d'espoir. Je l'ai accompagné dans ses 23h dans sa piaule avec l'odeur entêtante de l'iode qui vient à narguer au loin celui qui ne peut rien vouloir, rien espérer, pour qui la liberté n'a plus de sens. Je l'ai accompagné dans ses pas à tourner en rond une heure dehors entre les murs bétonnés. J'ai plissé les yeux devant les humiliations de certains gardiens pour toi, Jeff le negro. J'ai respiré quand d'autres t'offraient un peu de leur temps, Jean ce gardien lui, il t'aimait bien toi Jefferson. Puis il y avait Germaine, cette souris pour seule compagnie qui elle aussi, a fini par t'aimer un peu. Tu ne demandais pas plus Jeff, un peu d'amour, même une chienne s'occupe de ses petits diras-tu, tu n'as même pas eu cette chance-là.

Alors oui, tu as commis des actes impardonnables pour lesquels tu as été jugé. Mais entre ton passé et tes violences, je suis tiraillée. Plus on avance avec toi, plus un attachement se crée.

Il y a ce quelque chose de la ligne verte, de Glen Affric ou encore de L'étranger ici. Quelque chose de fort éclôt à la mesure des pages. Jefferson est là, même quand on referme momentanément le livre. Grâce à une écriture tout en finesse, en émotion, sans aucune lourdeur, cette immersion dans la tête de Jeff rend la lecture troublante, marquante et peut-être un peu hors du commun. Jamais un livre n'a donné autant de place aux pensées d'un prisonnier enchaîné à une mort certaine.
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La démonstration par le roman, ou le roman qui m'a fait grincer des dents au début pour finir par m'émouvoir. Démonstration par la critique : L'Iboga éponyme, comme si c'était le sujet principal du roman, est la drogue que Max, sorte de dangereux gourou, a apparemment fait prendre à Jeff, enfant noir et abandonné encore mineur, sorte de rituel purificateur par lequel il l'incitait à commettre des crimes horribles. Bon, vu que le Jeff que l'on rencontre au départ est loin de ressembler à un enfant de coeur, j'étais déjà un peu agacée que le titre brandisse une sorte de fausse excuse à son égard.
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Mais la justice n'a pas été dupe, et c'est donc avec un certain soulagement qu'on apprend que Jeff sera bien enfermé pour les crimes qu'il a avoués… Jusqu'à se rendre compte dès les premières pages que la condamnation de l'époque est la peine de mort. Même si je n'y suis pas favorable, ça ne parvient pas à me rendre le personnage sympathique sur le fond. Sur la forme, j'ai craint un remake du Dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo, dont la plume aurait simplement été modernisée : une plainte sans fin du condamné, sans autre argument que l'inhumanité d'une telle peine, même envers un indubitable coupable ayant avoué.
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Très vite, le roman se déroulant lors de l'élection présidentielle de Mitterrand, se pose la question de l'abolition de la peine de mort qui, sans spoil, sera remplacée par la perpétuité. J'ai cru alors devoir supporter les plaintes d'un prisonnier qui, tout en trouvant ses actes normaux, reprochait à la société de lui infliger une telle peine pour se venger de lui : cliché de la victime incomprise qui se plaint d'avoir des chaînes en même temps qu'il affirme que, sans elles, il tuerait ceux qui le contrarient.
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Vous l'aurez peut-être senti en me lisant, les réactions de ce criminel n'ont provoqué aucune sympathie chez moi, mais plutôt tout l'inverse. Ca ne s'arrange pas lorsqu'il continue de nous expliquer qu'en réalité, s'il a des envies de meurtres en lui, c'est parce que les gens attendaient de voir s'il était gentil et respectait les règles avant d'accepter de lui faire confiance et de lui accorder quelque chose. Heu, bon, c'est un peu la vie pour tout un chacun, mais toi en plus tu affiches ta violence en t'étonnant qu'on ne te fasse pas confiance… Logique.
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Et puis, plus le récit nous dévoilait son passé, plus j'étais encline à entendre qu'il y avait bel et bien une chose qu'il n'avait pas connu : c'était l'amour inconditionnel de parents qui est censé nous enraciner dans la vie. Et que privé de racine, presque de notion de bien et de mal, il a été facile au premier détraqué venu de faire mine de s'intéresser à lui et de le manipuler. Des circonstances atténuantes commencent à se profiler plus précisément. Jeff est coupable, mais serait-il aussi victime ? Comme dans tout procès, la vérité est parfois délicate à établir.
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Mais le plus intéressant reste à venir : au fil de ses années de détention, avec quelques bonnes rencontres et les bienfaits de l'écriture sur la réflexion, Jeff a le temps de détricoter son histoire. Cela a deux effets : le premier sur le lecteur, qui apprend à connaître Jeff, son histoire et le pourquoi de ses crimes, qu'il regarde avec moins de hargne ; le second sur Jeff, qui arrive la regarder son parcours avec le recul nécessaire à l'analyse et à la compréhension de certains fourvoiements de sa part (lui aussi a jugé un peu trop vite).
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C'est là que ça devient assez beau, comme si chacun, du lecteur et du personnage principal, faisait un pas vers l'autre en essayant de comprendre, de tendre vers plus d'objectivité, de se rejoindre vers une vérité un peu différente de celle que chacun était persuadé de détenir en accusant l'autre. de l'importance de l'écriture dans le processus de réflexion, et de l'importance de ne jamais être trop sûr de ses jugements ou préjugés, même en cas d'aveux.
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Alors je ne sais pas si ce roman se voulait critique envers la justice des hommes, cette peine qu'est la perpétuité, ou peut-être envers les pratiques du système carcéral, mais c'est pourtant bien ce temps de réflexion et d'écriture qui, finalement, conduira à ce petit miracle, cette prise de conscience, ce pas vers l'autre. Un temps que Jeff n'aurait certainement pas pris sans cette peine, ni le lecteur sans ce roman.
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Un livre sur l'enfermement autant entre des murs que dans un système de pensée ou dans sa peine, duquel on ne s'évade que par le récit de Jeff sur son passé hors de ses murs, par l'écriture et par l'altruisme. Un livre sombre comme cet établissement où n'entre pas la lumière du jour, éclairci seulement par les bribes du passé de Jeff sur la situation. Un livre aussi sur les apparences et les jugements rapides.
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Le glissement qui s'opère au fil de la lecture est intéressant, c'est même toute la force du livre et, il faut bien l'avouer, toute prompte que j'étais à juger Jeff au départ, j'ai terminé ce roman de plus en plus émue par son histoire, jusqu'à la fin. C'est donc une mission réussie pour l'auteur, qui a bien amené sa démonstration ! Merci à Bagus pour la découverte.
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[Cette critique écrite il y a peu est surtout prétexte à glisser ce message perso : Désolée de ne pas être très présente ces temps-ci, des raisons de santé vont sans doute m'empêcher de revenir pour un temps - à l'exception d'une masse critique obtenue avant que je vais tout faire pour honorer. Des bises à tous.]
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J'ai rencontré Christian Blanchard hier après midi à la fête du livre de Limoges.Son enthousiasme m'a convaincu et j'ai commencé la lecture d'Igoba" dès mon retour à la maison.
Aujourd'hui,je viens de sortir de l'enfer où il m'avait convié. L'enfer,c'est une prison.Le condamné c'est un certain Jefferson Petitbois.Sa condamnation ,c'est la mort,rien de moins.Et l'enfer,c'est aussi et surtout l'attente,l'attente du matin où on viendra le chercher pour le conduire à la "Louisette". Son crime,on l'ignore....Seule compte sa solitude,pour le moment...
Dix mètres carrés, l'isolement,l'attente,voici la vie de Jeff,17 ans en 1980,condamné à mort....
1980,1981,-Mitterand au pouvoir,la peine est commuée en prison à perpétuité. ...et commence alors une autre attente...de rien! Pas d'avenir,un présent désespérément fait de solitude,un passé sans cesse ressasse .Et,aussi etrange que cela puisse paraître, me voici pris d'empathie pour ce personnage dont je ne me sentais guère proche depuis le début.Mieux même ,ses angoisses deviennent mes angoisses,et j'ai envie d'avancer dans le roman,pour savoir,bien sûr mais aussi pour "sortir,sortir,sortir"de l'enfer dans lequel je suis englué. ..
C'est un roman noir dur,oppressant.Le style de l'auteur colle au sujet,sec,brutal,questionnant.
Je ne connaissais pas cet auteur,il m'a vraiment importune,dérangé, interpellé ,bousculé et...j'ai adoré C'est avec ce genre de roman que l'on peut affiner sa réflexion ,porter un regard plus critique sur les comportements sociétaux ,ne pas rester dans l'émotionnel mais le dépasser .Et ça ,c'est difficile,quand l'actualité nous met sous le nez certaines atrocités brutales , revoltantes,insupportables.
Monsieur Blanchard,vous avez aiguisé ma réflexion, me voilà désormais enfermé dans mon "moi"et ce n'est pas une position naturellement confortable.
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« Je suis toujours vivant… et toujours dans l'attente de ne plus l'être. »

Lorsqu'on rencontre Christian Blanchard sur un salon, il dit apprécier (presque sans réserves) l'oeuvre de Karine Giebel et en particulier 'Meurtres pour Rédemption'. Moi aussi, ça démarre bien !
'Iboga' nous immerge également dans le milieu carcéral, et plus exactement dans la tête de Jefferson, un jeune détenu de dix-sept ans promis à la guillotine. Nous sommes en France, en 1980, à quelques semaines des élections présidentielles. Le condamné peut-il espérer une grâce ? Cette décision est à double tranchant pour un homme politique (mais je m'éloigne du livre)...

Contrairement à Karine Giebel, Christian Blanchard ne donne pas dans la caricature et le spectaculaire. Les rapports humains (même les plus violents) et les sentiments sont décrits plus subtilement. L'intrigue est à la fois simple, pleine de surprises, crédible et bouleversante.

La couverture est trompeuse, on peut s'attendre à des affaires de gangs, de caïds, avec pléthore d'action et d'effusions de sang. On n'est pas dans ce registre, mais dans une analyse fine du parcours d'un tueur. Mieux : dans la tête d'un homme sans ancrage, sans enfance - qu'on se surprend à aimer et à vouloir aider quoi qu'il ait pu faire.
« Je suis une erreur de la nature que la justice humaine va effacer. »

Grandiose ! ❤️
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Voir aussi 'La dernière marche' (Tim Robbins, 1995), La Ligne verte (Frank Darabont, 1999, d'après un roman de Stephen King), lire 'En ce lieu enchanté' (Rene Denfeld), 'L'arbre des pleurs' (Naseem Rakha)...
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28 octobre 1980. le verdict de la Cour vient de tomber : pour Jefferson Petitbois, jeune black assassin de dix-sept ans, “suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir”, ce sera la peine de mort… Et ce sera le début de l'attente, entre terreur, révolte et colère dans le couloir de la mort, avec dans la cour, de l'autre côté de sa cellule, la guillotine - Louisette - qui attend, patiente, et affûte sa lame.

L'attente sera en fait interminable : grâce présidentielle puis abolition, en 1981, de la peine de mort… sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Une perpétuité de jours et d'années, à l'isolement, sans avenir, sans projets, sans espoir. Que faire encore d'une vie qui n'a plus aucun sens, à tourner en rond dans sa cellule, dans ses souvenirs, son angoisse et ses regrets ? Dix-huit ans et une perpétuité de vide devant soi. Enfermé et absolument seul.

Christian Blanchard place le récit, à la première personne, dans la bouche de son héros qui raconte par bribes et sur plus de vingt ans son enfance à l'abandon, son parcours chaotique, ses blessures, sa dérive... jusqu'à sa rencontre, à quatorze ans, avec Max, mentor diabolique, gourou dément qui voit en lui l'Élu du chaos, un nouveau Messie de ténèbres et de sang. Sous l'influence conjuguée de Max et de sa drogue - l'Iboga - il commettra douze meurtres, aussi atroces que gratuits.

Avec "Iboga", Christian Blanchard ne nous propose pas un récit carcéral de plus parmi bien d'autres mais une immersion dans la psyché d'un individu placé dans des conditions extrêmes de solitude et de désespérance. le choix du point de vue narratif est habile puisqu'il provoque immédiatement et mécaniquement chez le lecteur une compréhension - voire une empathie - qui rend cette exploration en profondeur particulièrement sincère et poignante. Toutefois, en raison de la lucidité de son personnage sur lui-même (“je suis une erreur de la nature que la justice humaine va effacer”, dit-il), il évite par ailleurs l'écueil de la complaisance et de l'auto-justification chez cet homme qui n'éprouve aucun remords, le dit et ne se cherche pas d'excuses.

Venue à bout en quelques heures de ce roman très noir, terriblement oppressant et totalement addictif, je le referme avec un sentiment d'effroi et l'impression glaçante d'avoir fait un bout de chemin avec une âme perdue à qui a été refusé à jamais la moindre possibilité de rédemption, et qui, d'ailleurs, se la refuse à elle-même. Avec un questionnement, également, (mais qui n'est heureusement pas de ma compétence) sur la pertinence de substituer à la mort un enfermement à vie, à l'isolement, sans possibilité de réduction de peine : “J'aurais préféré passer sous le couperet de la guillotine. La douleur aurait été plus douce. En une fraction de seconde je serais passé de la lumière aux ténèbres sans en avoir conscience. Bien sûr, il y avait la souffrance de l'attente et la peur des derniers instants. Les tourments que j'endure depuis sont pires parce qu'ils ne s'arrêtent jamais. Ils continueront jusqu'à ma mort.” Bienvenue en enfer !

Un roman coup de poing, particulièrement sombre et d'une rare violence psychologique, d'un auteur que je ne connaissais pas, assurément à suivre.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
« Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite le quartier de la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et  qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou.  Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela ».
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Je me tourne,me retourne sur mon lit.Je me lève, fais des pompes,me recouche en sueur.La fièvre monte.Je ne tiens plus en place.Ma cellule est trop petite.La solitude est une ennemie insidieuse.Elle s'accroche à vous et ne vous lâche plus.Elle est en train de me bouffer de l'intérieur.
Je vais finir fou si je ne sors pas d'ici.L'année 2002 sera ma dernière dans cette prison.
Bientôt je serai libre.Peu importe de quelle façon. (p 201)
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[ cellule d'un condamné à mort ]
Déverrouillage de la porte de la cellule. Un homme en blouse blanche entre, accompagné d'un gardien.
- Assieds-toi sur ton lit, Jeff. Visite médicale.
Je ne dois pas mourir avant l'heure. Caméra de surveillance pour éviter le suicide et médecin pour vérifier ma forme physique.
- Fallait pas vous déranger, Doc. Mourir en bonne ou mauvaise santé, est-ce important ?
Le médecin ne me répond pas. Il ne semble pas à l'aise. Normal. Son rôle est de soigner les gens, de leur éviter si possible de mourir ou, au pire, de retarder le moment fatidique. Alors pourquoi vient-il me voir ?
C'est le maton qui parle :
- On suit la procédure. Tous les détenus, quel que soit leur statut, doivent passer une visite médicale.
(p. 20)
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Je tente de raconter une nouvelle fois mon histoire… Quelques minutes plus tard, toujours aucun mot sur la page.
Je ne peux pas.
Prise de conscience du décalage entre la pensée et sa transcription en mots, en phrases, en paragraphes… J'essaie de dessiner. Aucun trait n'apparaît sur la feuille. Les images sont dans ma tête mais, pire que l'écriture, je suis incapable de les tracer sur une page.
[Il] comprend mes difficultés. Après plusieurs semaines d'impasse, il me dit que je ne prends pas le problème par le bon bout.
- Pourquoi veux-tu absolument transcrire la vérité dans un ordre chronologique ? Pourquoi veux-tu qu'un dessin soit une photo ? Laisse aller ton imagination. Laisse naviguer ta main sur la feuille.
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J'aurais préféré passer sous le couperet de la guillotine. La douleur aurait été plus douce. En une fraction de seconde je serais passé de la lumière aux ténèbres sans en avoir conscience. Bien sûr, il y avait la souffrance de l'attente et la peur des derniers instants. Les tourments que j'endure depuis sont pires parce qu'ils ne s'arrêtent jamais. Ils continueront jusqu'à ma mort.
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