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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tiens, je me rends compte que j'ai oublié de chroniquer un roman qui m'a été envoyé par les éditions Belfond et que j'ai terminé il y a un petit moment : La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard.
Au large des côtes du Finistère, un chalutier à la dérive est localisé. Lors de l'opération de sauvetage, une femme est retrouvée dans une remise, prostrée, terrorisée et amnésique. le reste de l'équipage a disparu. Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français, atteints de stress post-traumatique...
Que s'est t'il donc passé sur le Doux Frimaire ???
La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard est un excellent roman, qui m'a captivé de la première à la dernière page. Ce roman est présenté comme un page-turner et je confirme : une fois commencé, impossible de le lâcher.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, la rencontre entre deux mondes très différents : les marins pêcheurs et les anciens militaires atteints de stress post-traumatique. Je ne connaissais pas Christian Blanchard mais je trouve son écriture percutante, il fait mouche et à su me captiver alors que j'étais un peu dubitative au départ, pas certaine d'être intéressée plus que ça par ce roman. Il me tentait mais je craignais un peu de ne pas accrocher. Je me suis totalement trompée et je suis ravie de ma lecture car nous avons ici un excellent roman, qui mérite bien cinq étoiles :)
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La mer qui prend l'homme Christian Blanchard chez Belfond #LaMerQuiPrendLhomme #NetGalleyFrance.

Au large des côtes bretonnes un chalutier à la dérive est localisé. Son nom le Doux frimaire. Une femme est retrouvée prostrée, amnésique, c'est la seule survivante. du sang en abondance , des instruments de navigation saccagés mais aucune trace de l'équipage. Qu'est ce qui a bien pu se passer? Une enquête est ouverte , on apprend qu'aux matelots habituels s'étaient joints 3 ex-militaires rentrés d'Afghanistan et souffrant d'un SPT violent , comprenez Syndrôme Post Traumatique. Deux univers s'affrontent, celui des marins pêcheurs tout d'abord habitués à affronter les dures conditions de leur métier, les risques inhérents à la navigation dans des eaux turbulentes et celui de ces hommes rentrés après avoir vécu dans ce que l'on peut appeler un enfer. Les séquelles qui les accompagnent au quotidien sont autant physiques que psychologiques. Les évènements vécus reviennent les hanter chaque nuit , comment oublier l'inoubliable? Chacun essaye de vivre vaille que vaille et quand le passé se manifeste ont ils le choix?
Une fois commencé impossible de lâcher ce roman , l'histoire est captivante tant par ses tenants et aboutissants que par les hommes et femmes les vivant . le style de Christian Blanchard est efficace, concis, précis et percutant. Information de l'éditeur: La mer qui prend l'homme a été publié pour la première fois aux éditions du Palémon sous le titre Pulsions salines (2014). Cette nouvelle édition a été revue et augmentée par l'auteur.
Un très grand merci aux Editions Belfond pour ce partage via NetGalley , il ne me reste plus qu'à aller découvrir Iboga
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C'est parti pour un voyage en mer à bord d'un chalutier en partance de Concarneau pour les côtes d'Irlande. J'ai en premier lieu trouvé ce livre très intéressant, on y découvre un travail harassant, un milieu assez masochiste. On entre dans une histoire sur le stress post-traumatique. Des soldats qui s'en sont sortis physiquement mais que la guerre n'a pas épargné psychologiquement et qui sont emmenés pour une expérience (sensée les guérir) sur un chalutier. le côté psychologique est d'ailleurs parfaitement retranscrit par l'auteur. C'est une histoire vraiment bien ficelée et j'ai été surprise par la tournure des événements dont deux twist que j'ai adoré car je ne les ai pas vus venir. Un très bon livre! (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Raz de marée ? Lame de fond ? Ce sont les premiers mots qui me viennent spontanément à l'esprit pour exprimer mon ressenti à propos de ce thriller aux accents du grand large et contre toutes attentes, j'ai été littéralement « emportée » dans cet univers. Pourtant pas ma « tasse de thé » à la base, ayant une phobie des milieux marins !

Alternativement embarqués dans l'Atlantique nord à bord d'un chalutier pour le présent puis « projetés » durant la guerre en Afghanistan avec différents « flashbacks » pour le passé. Un contraste saisissant et un grand écart permanent entre l'immensité de la « mer » et la brutalité de la « guerre ».

Après un prologue « choc », [...] on passe à l'ile de Batz où une maison a entièrement brulée avec son propriétaire, Walter Colley, à l'intérieur. Puis retour sur le chalutier avec trois personnages centraux : Xavier, le SDF, Paul, le prêtre et Franck dont on ne sait pas grand-chose sur le moment… […]

Au départ donc, rien ne relie ces quatre hommes. Xavier ex-sergent du génie, Paul, aumônier des armées, Franck, ex-tireur d'élite et Walter, infirmer ; Tous quatre ont l'armée française et la guerre en commun. […]

Pour cet étrange équipage, composé de marins aguerris aux rudes conditions de la pêche en haute mer et de ces trois anciens militaires souffrant de Stress Post-Traumatique à la suite des combats, le tout accompagné d'un agent des services sociaux du Ministère de la Défense, le lieutenant Emily Garcia, ce sera loin d'être une croisière tranquille. L'enquêteuse des assurances rejoindra la croisière par la suite… mais ne s'amusera pas ! […]

Les conditions à bord que l'auteur nous décrit si bien, sont impitoyables et implacables tout comme le sont les personnages. Dans ce récit, il est question de prise de conscience transcendantale de soi, de compréhension d'une réalité différente de celle qui est perçue (Ce qu'ils croient être la réalité pour eux, a basculé dans la violence et l'anarchie pour certains et la vengeance pour d'autres). La notion de justice (divine ? humaine ?) est aussi esquissée.

Plume nerveuse, glaçante même (autant que l'est la mer du Nord) et redoutablement efficace. Sèche, brève, incisive et tranchante, elle fait ressortir à merveille le parallélisme que constitue la brutalité sauvage de la mer et celle de la guerre. le style assez brusque, les successions de phrases courtes et percutantes transcrivent bien les esprits fracturés des « héros ». […]

Mise en route est un peu lente avec la « pose » du récit avec force détails pour les lieux et les personnages, mais ça permet de mieux les « visualiser » selon moi. On rejoint ensuite un rythme plus soutenu pour rencontrer de vraies scènes d'actions vers la fin : une recette correctement dosée à mon goût. J'ai juste trouvé le final un peu « capillotracté » …

Un grand merci @NetGalley et aux Editions Belfond pour cette belle découverte. Je m'en vais acquérir « IBOGA » de ce pas !

La chronique complète et détaillée sur mon site Bouquinista:
Lien : https://www.bouquinista.net/..
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Deuxième livre de Christian Blanchard que je lis et deuxième coup de coeur.
J'ai tout adoré dans ce livre, le titre, la couverture, le résumé et l'histoire, qui est pour le moins originale.
Nous suivons 3 anciens soldats français ayant combattus en Afghanistan et souffrant de Stress post traumatique, qui vont être embarqués sur un chalutier en plein mois de décembre, pour y vivre l'expérience des tempêtes, du manque de sommeil, de la peur, du froid, du mal de mer... ce qui d'après les services sociaux de la Défense devrait les guérir de leur Stress post traumatique. Oui, mais voilà, tout ne va pas se passer comme prévu, nous allons régulièrement revenir en arrière, pour savoir ce qui s'est réellement passé en Afghanistan et après. J'aime les livres qui alternent des passages ou des chapitres sur deux périodes différentes et qui permettent de comprendre la finalité de l'histoire.
Je recommande volontiers ce livre, qui permet de passer un très bon moment de lecture.
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J'avais adoré Iboga et j'avais hâte de retrouver la plume de l'auteur et encore une fois j'ai dévoré ce roman.

Avec la mer qui prend l'homme on embarque à bord d'un chalutier pas comme les autres. Tout commence avec un prologue de trois pages, on découvre une équipe de secouristes qui débarque sur un bateau à la dérive. Ils retrouvent une femme, seule et traumatisée.

Et j'ai envie de vous dire que dès le prologue, on est happé par l'histoire. Christian Blanchard, l'auteur, nous plonge dans un univers sombre, intrigant et captivant.

Walter Colley, ancien infirmier militaire est retrouvé mort dans sa maison incendiée, tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide or on va vite s'apercevoir qu'il s'agit d'un meurtre. Qui est le coupable? Saadia Aleph, experte pour une compagnie d'assurance doit faire un rapport mais rapidement elle décide d'enquêter avec le soutien d'un gendarme.

Parallèlement à cette enquête on va suivre trois anciens militaires français qui se connaissent : ils ont fait l'Afghanistan. Xavier, Franck et Paul souffrent de stress post-traumatique et le lieutenant Emily Garcia, en lien avec les services sociaux de la Défense décide de tenter une expérience afin d'aider ces soldats. Ils vont tous se retrouver à bord du chalutier, le doux frimaire et être mélangés avec des marins. L'idée était de vivre dans des conditions extrêmement difficile. D'ailleurs on aperçoit rapidement que les soldats et les marins ont de nombreuses valeurs communes comme le courage et la solidarité.

Encore une fois j'ai adoré ce roman. L'ambiance que l'auteur a créée est complètement dingue, on a vraiment l'impression d'être à bord du bateau et de vivre avec eux. J'avais envie de les aider et de les comprendre. Et surtout je ne voulais pas quitter cette aventure !
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Chronique de Diana :

Voici un récit qui va vous faire carburer les neurones à 100 à l'heure. On reste toujours dans l'attente du prochain indice qui nous guiderait pour comprendre l'intrigue un peu mieux. On oscille entre 3 lieux, une île Bretonne, un bateau de pêche et l'Afghanistan. Mais revenons au début du récit qui ne l'est pas vraiment.

Un bateau à la dérive, aucun cadavre, du sang partout, un chaos absolu et une seule survivante cachée en état de choc. C'est sur cette terrible image que nous lecteur, rentrons dans cette énigme.

Chaque personnage est liée de près ou de loin avec le conflit en Afghanistan sans qu'on arrive à faire le lien entre ceux sur le terrain et ceux à l'extérieur. On est baladé sans jamais trouvé un repère fixe qui nous ancre dans un début de piste. Walter infirmier, Xavier Kerlic, Franck le sniper et Paul un prêtre. Tous souffrent d'un PTSD (d'un choc post traumatique). Paul semble être celui qui vit le mieux la situation, se raccrochant à la religion en apparence. Franck revit son enfer au quotidien en ne pouvant échapper à l'horreur, reste Xavier et Walter qui sont des pièces du puzzle dont on comprend mieux l'implication au fur et à mesure du récit.

Pour les aider à dépasser ce stade, le lieutenant Emily Garcia leur propose une expérience de réhabilitation. Les mettre face à la mer et au danger pour gommer les stigmates de la guerre. Saadia rejoint ces militaires après le décès suspect de Walter pour essayer de répondre aux questions qu'elle se pose et aux interrogations face aux circonstances de la mort de Walter.

Les horreurs de la guerre prennent bien des formes et ne restent pas au final que la mort semée. N'oublions pas que la nature humaine se dévoile dans ses pires moments. Entre bonnes intentions premières et appât du gain il suffit de peu pour que tout bascule et que la spirale infernale débute.

Ce roman nous plonge dans la noirceur la plus totale, c'est prenant, intense, angoissant et surtout cruellement et tristement crédible. Ce récit n'est commun en rien, l'intrigue vous ronge comme nos héros, la folie l'emporte et le suspens est insoutenable jusqu'au bout.

L'interrogation reste : jusqu'où iriez vous pour absoudre vos pêchés passés et rétablir la justice par la vengeance ?

Ce thriller est mené magistralement, la plume géniale et la fin à couper le souffle. Une exploration machiavélique de l'esprit humain qui ne vous laisse pas indemne.
Lien : https://followthereader2016...
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Je remercie les Editions Belfond et Christian Blanchard pour m'avoir permis de lire ce nouveau roman. J'ai rencontré l'auteur au salon de Vannes en juin de cette année, et il fera partie de mes plus belles rencontres humaines autour de ma passion littéraire. Avec deux autres bloggeuses nous sommes restées presque 30mn avec lui alors que seule une d'entre nous avait lu son précédent écrit « Iboga » ( et non, ce n'était pas moi !). C'est un homme passionnant à écouter, plein d'humour avec un intérêt nous dissimulé pour notre fonctionnement de chroniqueuses. C'est donc avec un plaisir évident que j'ai reçu son tout dernier thriller dédicacé, une façon pour moi de le lire ‘enfin' et de m'imprégner de sa plume. Mon mari, lui, a dévoré « Iboga » la semaine suivant ce salon, d'une part car il est breton comme lui et le thème l'intéressait énormément, même s'il était très dur.



Ici, nous ferons connaissance avec 3 ex-militaires ayant fait une campagne en Afghanistan ensemble : Kerlic, Lecostumer et Brive. Tous 3 diagnostiqués SPT (stress post traumatique), leur 4ème compagnon sera découvert mort dans sa maison sur l'île de Batz de manière anormale. le lieutenant Garcia va vouloir entamer avec eux une thérapie spécifique, les amenant sur un chalutier pour éprouver la dureté du métier de marin et que leurs peurs vécues sur l'eau puissent annihiler leurs cauchemars.



L'auteur alterne les chapitres entre maintenant sur le chalutier, et il y a 6 ans en Afghanistan. Nous connaitrons ainsi comment ils se sont rencontrés et ce qui s'y est véritablement passé. de rebondissements en introspections, les relations interpersonnelles sont fortes mais biaisées. La tension montera crescendo sur le chalutier, car ces personnalités à part, quasiment borderline, surfe avec la violence et la folie.



Cette plongée dans l'esprit humain détruit par la guerre est puissante, elle régit tous les faits particuliers qui vont se dérouler au fur et à mesure. La lectrice que je suis est passée par plusieurs phases de ressentis, allant de l'empathie à l'antipathie, excusant puis détestant leurs gestes, éprouvant une certaine pitié mais voulant qu'il surgisse de leurs ténèbres une moralité même tenue.



J'ai refermé ce livre en étant scotchée par les révélations et une fin en apothéose. Que l'on cautionne ou pas, les comportements de chacun sont libres, imbriqués par une réalité qui leur est propre. Magnifique coup de coeur pour l'histoire et la plume ! Merci Christian de t'être souvenu de moi, ce chalutier de l'enfer m'a donné le mal de mer pour mieux vivre profondément ce qui a fait force pour eux.



Enjoy !
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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Prologue du livre : Un bateau fantôme dérive au large des côtes du Finistère, aucun signe de vie, aucun signal de détresse. Les secours découvrent un bâtiment où tous les instruments de navigation sont saccagés ; du sang, beaucoup de sang et… plus de canot de sauvetage. Dans leur exploration, les sauveteurs découvrent une jeune femme recroquevillée au fond de la soute, vivante mais dans une panique totale.
Revenons au début de l'histoire.
Xavier Kerlic, ex-sergent eu génie, Paul Brive, aumônier des armées, Franck Lecostumer ex-tireur d'élite, tous les trois anciens d'Afghanistan, diagnostiqués SPT (stress post traumatique), oeuvrant dans la même unité, se retrouvent sur un bateau de pêche, pour une cure post-traumatique initiée par Emily Garcia, lieutenant dans l'armée française « Quant au groupe dans lequel ils vont être insérés, il est constitué de gens travaillant ensemble depuis plusieurs années. Leurs conditions de travail sont particulièrement rudes. ». Les confronter à une autre peur que celles connues tel est le but, la mer d'Irlande n'est pas une sinécure et le choc pourrait les aider.
OK, sauf que les trois comparses se connaissent bien et se demandent le pourquoi de cette obligation de soin " Je ne le sens pas, ce coup. Qu'est-ce qu'on vient faire dans cette galère ? " avait lancé Franck en montant à bord, avant que le chalutier ne lève l'ancre en direction de la mer d'Irlande »
A cela s'ajoute Saadia Aleph, mandatée par la compagnie d'assurances, suite à la mort, dans l'incendie de sa maison sur l'île de Batz, de Walter Colley (qui aurait dû être avec les trois autres). Elle renifle quelque chose de pas clair du tout et pousse ses investigations le plus loin possible.
C'est parti pour une partie de pêche en mer du Nord, un huis clos avec houle, tempête, froid, humidité, violence larvée ou pas.
Christian Blanchard m'embarque au coeur du chalutier, dans la violence de la mer agitée, la violence latente de ce huis clos maritime. Les introspections des trois militaires m'a permis de découvrir les traumatismes de ces soldats d'élite. Ce sont des êtres plus que borderline. Les gestes quotidiens sont régis par les souvenirs, les flashs, la voix que Lecostumer entend et leur lourd passé commun.
Christian Blanchard, j'ai pris votre dédicace au pied de la lettre Bien au chaud dans mon lit, j'ai subi les assauts des vagues d'eau glacée. Bien que connaissant la fin décrite en prologue, je suis restée scotchée à mon oreiller et, bien sûr, je n'ai pu refermer le livre avant dénouement final. J'ai aimé le soin que vous avez pris à la description des traumatismes, la psychologie des personnages, la façon dont vous ajoutez, au détour d'une page quelques indices que je comprendrai plus tard (comme la bise d'Emily Garcia sur la joue du capitaine). Votre écriture nerveuse, imagée, enragée, efficace, glaçante (la mer du nord froide en cette saison n'est pas seule en cause). Vous avez su me ferrer et me tenir en haleine (fraîche). Bref, une histoire magistrale, une fin que je n'ai pas vu arriver et un coup de coeur
Un livre où la vengeance est un plat qui se mange froid, très froid, où la curiosité est un très vilain défaut, où la guerre est vraiment la pire des choses car ce sont les « fantassins » qui trinquent et non les décideurs.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Lorsque j'ai rencontré Christian Blanchard en Septembre dernier sur le festival Thrillers à Gujan Mestras, il m'avait dédicacé son roman «La mer qui prend l'homme » en me mettant en garde contre un hypothétique mal de mer en lisant les aventures torturées de ses personnages…Et bien non, même pas malade ! Mais heureusement que j'ai le pied marin car effectivement embarquer sur le chalutier le « Doux Frimaire » en compagnie de ces anciens militaires tous plus névrosés les uns que les autres n'a pas été une promenade de santé…
J'ai donc croisé des personnages torturés embarqués un peu contre leur gré sur ce chalutier afin d'expérimenter une méthode qui devrait les aider à surmonter les syndromes de SPT (stress post-traumatique) qu'ils ont ramené de leur passage lors du conflit en Afghanistan.
Trois hommes, trois parcours de vie, trois hommes soudés par les mêmes démons :
Xavier Kerlic l'infirmier , Franck Lecostumer le tireur d'élite et Paul Brive l'aumonnier.
Mais quid de Walter Colley , un sergent du génie, autre compagnon de galère du trio en Afghanistan ?
Gravite également autour de ces soldats, le lieutenant Emily Garcia qui va devoir jouer un rôle de « nounou » pendant la période de pêche et encadrer ce trio prêt à exploser au moindre problème…. Autre personnage féminin qui va monter sur le chalutier, Saadia Aleph, enquêtrice pour une assurance, mais que va-t-elle bien faire sur cette galère ?
Maintenant que je suis revenue à bon port, j'avoue avoir lu ce roman noir d'une traite, les premières pages m'ont directement plongée au coeur du bateau en perdition, ballottée et malmenée par les questions qui n'auront de réponse qu'à la fin du livre…J'avais déjà eu l'occasion de croiser la plume fluide et incisive de Christian Blanchard et j'ai toujours autant de plaisir à dévorer ses romans.
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