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Renaissance - Fred Duval tome 2 sur 6
EAN : 9782205078633
56 pages
Dargaud (27/09/2019)
3.93/5   133 notes
Résumé :
2084, les pires scénarios prédisant la funeste destinée de la Terre se sont réalisés.
La Fédération des Intelligences Mammifères décide d'engager une intervention sur cette planète en voie d'extinction. Swänn, jeune extraterrestre droit et ouvert, se porte volontaire.
Originaire d'une planète apparaissant comme une version réussie de notre monde, il souhaite contribuer à pacifier la Terre et empêcher son anéantissement. Sa rencontre avec Liz, au Texa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Les humains, un mauvais dosage d'orgueil et de vanité.
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Ce tome fait suite à Renaissance, tome 1 : Les déracinés (2018) qu'il faut avoir lu avant. Il est le second d'une trilogie qui constitue le premier cycle de la série. La première édition date de 2019. le scénario a été écrit par Fred Duval, les dessins et la mise en couleurs par Emem, et le design par Fred Blanchard. Il s'agit d'un tome en couleur comprenant cinquante-quatre planches.

Une partie des membres de l'expédition Renaissance s'active sur la surface de Lune : ils ont installé des complexes miniers et des usines de fabrication qui ceignent tout un parallèle, qui produisent des vaisseaux de type Porteuse, et d'autres engins. Alors que l'humanité s'interroge sur leur objectif réel de sauver l'humanité, ou peut-être de sauver la planète, l'expédition a pris le contrôle pacifique de certaines zones comme Paris, et a dû livrer bataille dans d'autres. D'immenses vaisseaux comme celui de Paris sont arrivés au-dessus de nombreuses métropoles et dans toutes les zones de conflit. Les incendies des puits de pétrole américains et au Moyen-Orient sont en passe d'être éteints. Les centrales atomiques sont maîtrisées. La Terre est occupée, les humains sont en train de l'accepter, mais il risque de ne pas en être de même pour les algorithmes. le vaisseau s'étant posé sur l'eau qui inonde la région, Hélène se trouve sur une petite embarcation flottante motorisée avec Sätie et Pablö, dans les Hauts-Vexin, la majeure partie du village étant submergée. Elle a passé une partie de son enfance dans cette région, et elle y est revenue il y a un an avec son mari quand leur maison de Saint Ouen s'est effondrée. Mais quand ses parents sont morts, ils sont repartis pour Paris.

La petite embarcation arrive à un ponton, et les deux extraterrestres font remarquer qu'ils sont observés. Hélène débarque la première, voit un humain avec une arme à feu, et lève les mains en saluant le maire Damien. Celui-ci la reconnaît. Au Texas, aux abords d'un champ de panneaux solaires, Swänn fait le point : il est sur Terre depuis deux jours, pour une mission de sauvetage engagée par le Complexe. Il a été affecté à la protection des gisements pétroliers de la région. Deux jours et déjà trop d'imprévus. En particulier, Liz Hamilton, ingénieure responsable des forages, est partie du site sans autorisation, à la recherche de sa famille. Une dépanneuse vient de ramener son véhicule de service, vide. Dans les Hauts-Vexin, Hélène explique la situation à monsieur Damien et présente ses deux compagnons. Ceux-ci indiquent qu'ils sont en mesure de soigner les malades : il faut qu'ils les examinent. Une fois à l'intérieur, ils interrogent le maire sur le premier malade, le fils des Martin, s'il avait voyagé : il avait passé une semaine à la cité Soleil. Dans un patelin, Swänn se tient au milieu de la rue principale et demande à voir Liz Hamilton, la propriétaire du véhicule qu'ils ont dépanné. Les habitants convergent vers lui en l'encerclant, tous armés. Ils le mettent en joue.

Après le premier tome, le lecteur a en tête les deux principaux fils de l'intrigue : Hélène partie en Normandie avec Sätie & Pablö pour enquêter sur l'origine de la fièvre qui ravage l'humanité, et Liz Hamilton, ingénieure, au Texas, dont le mari et les trois enfants ont disparu, sous la responsabilité de Swänn. Il garde également à l'esprit que pour sauver l'humanité, cette expédition Renaissance génère des dissensions au sein de l'assemblée du Complexe. Sans oublier ces sous-entendus sur des algorithmes. Il apprécie que ce tome s'ouvre comme le premier avec la voix d'un journaliste indépendant qui commente la situation mondiale, ce qui permet de se remettre en tête ces fils narratifs tout en contemplant les opérations sur la Lune. Swänn effectue également un récapitulatif de la situation pour lui-même, sous forme de rapport, le tout faisant ressortir la richesse du récit. Dès la première page, il retrouve les dessins descriptifs et détaillés qui donnent de la consistance à la surface de Lune, aux extraterrestres en train d'y travailler, aux structures gigantesques des vaisseaux, et au module lunaire Apollo qui est en train d'être protégé. Dans la page suivante, la Lune apparaît en entier, vue de l'espace, et le lecteur prend conscience de l'ampleur des opérations qui y sont menées. Comme dans le premier tome, les éléments de science-fiction bénéficient d'une conception originale par Fred Blanchard : les combinaisons des extraterrestres, leurs différents vaisseaux, les drones manipulés par l'algo, les paysages de la planète Näkän, sa faune, sa flore, ses couleurs, l'architecture de ses constructions, les transformations géométriques des origames, l'étonnante aménagement de la salle du conseil du Complexe, l'effet visuel du saut quantique.

De la même manière, l'artiste représente clairement les éléments relevant de l'anticipation : les modèles de voiture, la forme des armes à feu, les paysages de la campagne française abîmés par les inondations, l'architecture de la Cité du Soleil, et par comparaison les éléments de la vie quotidienne qui sont restés très similaires comme le mobilier. Même s'il reste dubitatif sur la cohérence globale de ces inventions technologiques, les images montrent au lecteur des environnements et des accessoires qui ne se limitent pas à une collection de poncifs et de toiles tendues en arrière-plan, ou de constructions en carton-pâte ou d'accessoires en plastique. La direction d'acteur se situe dans un registre naturaliste, sans l'exagération propre aux récits misant tout sur le spectaculaire. La mise en scène et les plans de prise de vue montrent des personnages qui se déplacent et agissent en fonction de leur environnement, de sa géométrie, de son volume, et pas comme s'ils se trouvaient sur une scène vide. Dans cette narration, tout apparaît comme dans une forme de reportage informatif. de temps en temps, le lecteur ressent qu'il s'attarde plus sur une case ou une planche, parce qu'il mesure l'originalité de ce qui lui est montré : la protection du module lunaire par un dôme, Swänn avançant dans la rue alors que les habitants pleurent à terre, l'attaque des drones, le repas du dragon de récif, l'éléphant qui se redresse péniblement, etc. Il n'y a pas que les scènes conçues comme une action spectaculaire qui retiennent l'attention.

Le scénariste a choisi un déroulé jour par jour, ce que comprend le lecteur en regardant Swänn indiquer dans son journal de bord qu'il est sur Terre depuis deux jours. Il n'y pas de retour en arrière, mais des informations sur le passé qui sont données au cours de conversations, de manière organique. Il est possible de parler de bons et de méchants, mais pas dans une dichotomie qui serait le moteur de l'intrigue. Au sein du conseil du Complexe, se trouvent des opposants à l'intervention, ou plutôt des nations qui souhaitent en tirer profit, par exemple en exploitant les ressources restantes de la Terre. Aux États-Unis, se trouvent des poches d'indépendantistes qui forment des communautés agressives. Plane également le mystère de l'algo. La dynamique du récit est entretenue par la situation de la Terre : l'humanité va être sauvée par des extraterrestres intervenant d'autorité. Il y a bien quelques effusions de sang, mais à l'échelle de la planète, ils font preuve d'une réelle efficacité, grâce à des compétences et de l'expérience. En fonction de la séquence, le récit oscille entre une enquête sur la pandémie qui n'est finalement pas qu'un simple prétexte en toile de fond, un drame pour Liz Hamilton entre son devoir de participer à la lutte contre l'incendie hors de contrôle des raffineries et le désir de retrouver son époux et ses enfants, et un drame politique au sein du conseil du Complexe qui n'est pas non plus un simple prétexte.

Il faut un peu de temps au lecteur pour se mettre en phase avec cette structure du récit en trois fils narratifs. Il ne sait toujours pas sur quel pied danser quand il lit une remarque qui renvoie à l'actualité contemporaine. Bien évidemment : l'état écologique catastrophant de la Terre du fait de son exploitation déraisonnée par l'humanité. Mais aussi de mystérieux algorithmes ayant échappé à tout contrôle qui le renvoient à ses propres expériences quotidiennes quand il doit composer avec des systèmes d'information automatisés. Il sourit quand les habitants du patelin font une boutade en comparant Swänn à Buzz l'éclair. Ou quand après les avoir neutralisés, ce dernier leur déclare que Renaissance leur garantit la confidentialité des informations prélevées et les informe qu'ils auront accès à leur dossier sur simple demande. Il acquiesce aux sentences sur l'inconséquence de la race humaine et sur le fait qu'elle ne s'est jamais éloignée de la sauvagerie. Il hésite entre une lapalissade et une vérité universelle devant d'autres remarques comme Swänn indiquant à Liz que sa parole n'a plus de valeur ; Elle lui a déjà donnée et elle lui a menti. Une véritable émotion le gagne lors de la scène avec l'éléphant embourbé, et le constat d'Hélène que malgré tout ce que les êtres humains lui ont fait subir, l'animal ne leur en veut même pas.

Le lecteur arrête son opinion sur l'honnêteté des remarques morales en assistant au discours de la diplomate Lisä devant de le conseil du Complexe. Elle en appelle au sens moral des autres élus évoquant le fait que certains d'entre eux connaissent bien l'histoire de l'espèce humaine, observée depuis si longtemps. Sa fureur, mais aussi sa poésie. Ils n'ont pas pris la décision d'aller vers eux pour piller le peu qui leur reste. L'espèce humaine est en voie d'extinction, comme la plupart des organismes vivants de la Terre. Ils doivent leur transmettre de nouveaux modèles de développement, s'ils veulent un jour retrouver leur autonomie et leur prospérité. Leur présenter l'addition au bout d'une semaine, ce serait une curieuse entrée en matière, n'est-ce pas ? Ne seraient-ils pas à des années-lumière des bonnes manières qui ont fait la réputation de la civilisation Torghon ?

En reprenant le cours de l'histoire grâce aux rappels faits avec élégance, le lecteur se souvient que le récit se développe selon trois fils différents et que, sans en avoir l'air, l'intrigue comprend de nombreux éléments. Il retrouve avec plaisir la narration visuelle descriptive, sans être aseptisée, inventive sans être dans l'épate. Il replonge dans cette situation à la fois miraculeuse (une fédération de planètes vient pour sauver la Terre et les humains), à la fois humiliante (comme d'être mis sous tutelle), racontée de manière adulte, sans angélisme, sans cynisme artificiel, sans paranoïa tape-à-l'oeil. Il voit se préciser la nature des fils narratifs et il lui tarde de découvrir la fin.
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Renaissance, épisode 2.

On suit alternativement Swänn et Säti.

Swänn doit retrouver Liz Hamilton qui s'est enfuie afin de retrouver sa famille qui a disparu. À la fin du tome précédent elle était en très mauvaise posture. Swänn va devoir dévoiler ses talents cachés, certains posent question.

Säti, Pablö et Hélène cherchent à découvrir l'origine de l'épidémie. Ils vont faire une découverte majeure et inquiétante.

Sur Näkän, les Torghons et les Skuälls ont ouvert un débat afin d'obtenir des compensations suite aux affrontements contre les humains qui ont coûté des vies.

« … une expédition peut être autorisée à prélever quelques ressources jugées abondantes afin de réduire les pertes... »

Il fallait bien se douter qu'il y aurait des réactions hostiles à l'arrivée des aliens. J'imagine que l'expédition n'avait pas un but purement désintéressé. Comme toujours, il y a des bons et des méchants dans les deux camps.

J'ai surtout apprécié les planches qui montrent Näkän et ses fabuleux dragons de récif.

L'histoire se termine à nouveau sur un cliffhanger… la suite au prochain épisode.




Challenge BD 2024
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Voici une excellente série de bande dessinée de science fiction, imaginative, créative, avec des illustrations très élaborées, des décors impressionnants, de la nature, de la technologie originale. le point de vue, avec cette confédération extraterrestre qui tente de sauver l'humanité de son auto destruction, est original, les personnages sont aussi bien campés et attachants. On découvre dans ce deuxième tome que cette confédération n'est pas aussi lisse et solidaire que le premier tome nous laissait présager. le troisième tome vient juste de sortir, j'espère que la fin de cette trilogie sera à la hauteur, et j'espère aussi que cette série se prolongera sur d'autre cycles, car elle en vaut vraiment la peine.
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Toujours aussi beau, et même sans doute un peu plus que le premier, il n'y a qu'à voir les magnifiques planches d'extérieurs, ainsi que celles présentant des animaux d'une diversité et d'une richesse incroyables ( on se croirait presque chez Léo), ce tome poursuit a lancée en développant les 3 pans du scénario. Mais ici, l'aspect politique entre en jeu et de nouveaux personnages apparaissent. Des enjeux politico financiers apparaissent et semblent vouloir prendre le pas sur l'aspect humanitaire. le fait d'explorer cette dimension supplémentaire ajoute à la complexité et à la profondeur de l'histoire, qui nous parle bien tout de même, de sauver la race humaine de sa propre extinction, et bien souvent, malgré elle.
Une bien belle bd qui vaut le coup de se mettre sous l'oeil...
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Après un premier tome un peu classique, mais très efficace et franchement beau, j'attendais ce tome 2 de pied ferme.

L'intrigue reprend là où on l'avait quittée. Elle est par contre beaucoup plus rythmée et encore plus variée puisqu'on suit maintenant 3 points de vue. Deux groupes mélangeant sauveurs extraterrestres et humains sur terre, et les intrigues politiques qui se jouent au sein de la coalition extraterrestre venue sauver la Terre. Cette coalition porte bien son nom puisqu'elle s'appelle le Complexe et la situation politique est justement bien plus complexe et moins manichéenne que ce que laissait penser le premier tome. Les différents membres de cette coalition ne sont pas tous aussi nobles les uns que les autres que ce soit par leurs objectifs ou leurs méthodes. le mystère s'épaissit aussi du côté du « pourquoi du comment » les IA des machines terrestres sont « parties en sucette ».

Là où le tome 1 était déjà impressionnant en termes d'idées et de réalisations visuelles, cette suite nous donne carrément du Sens of Wonder. Alors oui, si vous êtes un gros consommateur de SF et Hard-SF vous aurez déjà croisé sous une forme ou une autre les designs et concepts développés dans cette BD. Mais pour de la BD franco-belge à la fois SF et grand public, ça va plus loin que ce qu'on croise habituellement. Par exemple les intrigants chasseurs Origame aperçue dès le premier tome sont en fait plus que de simples drones. On assiste aussi à une « transformation » de la Lune. Ou encore cette scène où l'un des personnages humains, via les capacités d'un extraterrestre, va pouvoir communiquer avec un animal sauvage. Il y a encore plein d'autres chouettes trucs utilisés par les scénaristes, dont de chouettes technologies.

Sur le plan visuel, le travail Emem au dessin et à la couleur est toujours aussi impressionnant. C'est riche, détaillé, mais toujours lisible. On a de chouettes designs (engins, créatures…), encore quelques grandes cases nous montrant des paysages naturels ou des zones dévastées superbement rendues. Je trouve même que ce tome est un cran au-dessus pour ce qui est des lumières et ambiances.

Globalement, si vous avez aimé le premier tome vous adorerez cette suite. Plus intense et développé sur le plan scénaristique, encore plus beau visuellement. Ce tome est une grande réussite à mes yeux. J'attends le tome 3 avec impatience tant tout ce qui a été mis en place marche bien et est intéressant.
Lien : https://blogconstellations.h..
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critiques presse (2)
Sceneario
09 octobre 2019
L'intrigue de ce second tome est passionnante d'un bout à l'autre. Quand à Emem, son talent éclate encore sans ces pages. Ses planches sont sobres, mais très efficaces. Nous avons droit à de belles scènes, servies par des tons de couleurs très inspirés par le sujet et les endroits visités dans ce récit. Une série qu'il ne faut pas rater.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
27 septembre 2019
Le scénario, signé Fred Duval, est globalement intéressant. Sa vision d’un monde mis à mal par la cupidité des uns et l’insouciance des autres se révèle convaincante. [...] Le dessin d’Emem est dans l’ensemble bien fait, particulièrement les décors.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Ici Paris ! On est le 8 mai 84, et comme dirait l’autre : nous ne sommes plus seuls ! C’est quoi le but de l’invasion, mes frères, mes sœurs ? Sauver l’humanité, sauver la planète ? Faut y réfléchir, parce que si l’un n’implique pas l’autre, l’autre n’implique pas l’un. Vous me suivez ? Ici à Paris, ils ont pris le contrôle, vite fait et c’est clair qu’ils n’ont pas été violents. Ils prennent des précautions, mais il paraît que c’est pas comme ça partout, mes frères… Dans les zones de guerre, vaut mieux pas trop les chauffer nos amis venus d’ailleurs. Enfin à ce qu’il paraît. Et puis, il y a ce qu’ils trafiquent avec la Lune. Franchement, vu d’ici, ça fout les jetons ! Peut-être que c’est du Land Art à l’échelle cosmique ou bien qu’ils exploitent les minerais pour faire leur business. Va savoir ! Bref, ce qu’sait, c’est que d’immenses vaisseaux comme celui de Paris, il en est arrivé au-dessus d’un sacré paquet de métropoles et dans toutes les zones de conflit. Les incendies des puits de pétrole américains et au Moyen-Orient, que plus personne ne contrôlait, serait en passe d’être éteint. Même tarif pour les centrales atomiques. La Terre est occupée, mes frères, mes sœurs, mais moi, je vous dis que si les humaines comme vous et moi vont s’écraser vite fait, ça va être une autre paire de manches avec les algorithmes…
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Chers élus du Complexe, accordez-moi un dernier mot avant que nous passions au vote. Certains d’entre vous connaissent bien l’histoire de l’espèce humaine, nous l’observons depuis si longtemps. Sa fureur, mais aussi sa poésie. Nous n’avons pas pris la décision d’aller vers eux pour piller le peu qui leur reste, n’est-ce pas ? Je vous pose la question ! […] L’espèce humaine est en voie d’extinction, comme la plupart des organismes vivants de la Terre. Nous devons leur transmettre de nouveaux modèles de développement, s’ils veulent un jour retrouver leur autonomie et leur prospérité. Leur présenter l’addition au bout d’une semaine, ce serait une curieuse entrée en matière, vous ne croyez pas ? Ne serions-nous pas à des années-lumière des bonnes manières qui ont fait la réputation de la civilisation Torghon ?
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J’ai ressenti quelque chose d’incroyable. Malgré tout ce qu’on leur a fait subir, ils ne nous en veulent même pas.
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Renaissance vous garantit la confidentialité des informations prélevées et vous informe que vous aurez accès à votre dossier sur simple demande.
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Retire ton casque doucement, Buzz l’Éclair, qu’on vérifie si t’as les mêmes yeux qu’Einstein !
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Vidéo de Fred Duval
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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