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199 pages
Flammarion (01/11/1946)
5/5   1 notes
Résumé :
Histoire de Catherine racontée par son frère. Ils ont vécu la guerre 14-18 étant enfants, auprès de leur grand-mère. Leur ferme était occupée. Puis Catherine a grandi, est devenue femme, a éconduit plusieurs prétendants et a fini par se marier. Malheureusement, la guerre reprend. Catherine, courageuse, tente de faire vivre la ferme.
Un super roman. Dommage que certains auteurs soient oubliés. L'écriture est fine. Les horreurs de la guerre ne sont pas effacée... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La vie avait bien changé. Des réfugiés étaient arrivés des bords du Canal ; les nôtres venaient de Noyades ; une famille de huit personnes : la mère, d'abord, que Catherine appelait "Madame Chamelle", non par parce qu'elle était méchante, mais parce qu'elle avait une petite tête au bout d'un long cou et un gros cul "qui était encore au presbytère quand son chapeau entrait à l'église" ; puis le père, forgeron de son état ; un paresseux ! On s'en était aperçu dès le premier jour, quand il était allé faire sa sieste, nous laissant le soin, à tous, de décharger sa charrette ; il avait une tête ronde comme une citrouille, des yeux jaunes, et toujours comme une chique dans la joue ; à présent, c'était un caillou qu'il chiquait :
- C'est mieux que ren, disait-il.
Et grand-mère grognait :
- Et toé, t'es moins que ren.
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Notre verte campagne ressemblait à un chou taraudé par des légions de chenilles, ou bien à une fourmilière qui se serait elle-même éventrée et où le travail des fourmis ne ferait qu'accroître la confusion, la déprédation et la misère.
Un soleil blanc, implacable, d'autant plus dur qu'il venait de triompher d'une aube jaunâtre et traîtreuse, pesait sur cette désolation insensée. Notre marche, notre fuite ressemblait à un immense travail d'esclaves sans espoirs. la France, machinale, s'occupait pesamment à ruiner ses provinces. Aucun espoir ne nous poussait, ni aucun désespoir. Etions-nous encore des hommes ?
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Jamais de panique. On marchait comme on laboure. On s'allongeait dans les fossés ou sous les arbres, au bruit des bombardiers ou des chasseurs, avec la hâte lourde du travailleur qui gagne son lit. 
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"Moi, disais-je à ma sœur, je sens parfois jusqu'à la terreur que ce printemps de France, hâtif et tendre, représente un monde de riche et douce liberté qui côtoie la mort sans la voir.
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- Lent mangeux, lent travailleux, disait grand-mère.
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