Nous avons ici une sorte d'étude de fond qui reprend certains passages des Dialogues, et fait un parallèle avec les différentes philosophies et religions du monde.
Il démontre ce qui parle au coeur de ceux qui sont touchés les dialogues, à savoir que ce n'est pas parce qu'ils parlent du Christ qu'ils ne s'adressent qu'aux chrétiens. C'est effectivement à titre "symbolique" parce que cela parlait à ceux à qui ils s'adressaient que le Christ est évoqué dans certains dialogues.
Le reste, bien sûr, rejoint tous les discours des vrais sages des philosophies et religions du monde. le plus étonnant finalement dans tout ça, c'est que tant de ces hommes qui se prétendent d'une religion ou d'une autre, restent finalement complètement sourds et n'y trouvent encore que des prétextes à se taper dessus ou trouver des boucs émissaires à leurs problèmes. L'être humain est désespérant...
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Ainsi, ce que nous appelons "vague" n'est donc en fait qu'une forme apparente, changeante et périssable. Mais "l'essence" de la vague, c'est l'eau de la mer, c'est la mer, toute la mer. Ainsi aussi, tout être qui apparaît comme un un "être vivant", plante, animal, homme, n'est qu'une forme apparente, changeante et périssable. Mais l'essence de tout être vivant, c'est le tout, c'est LUI.
Tout son enseignement (ndr : de Maharshi) se réduisait pourtant à une seule, unique et simple directive : "demandez-vous sans cesse : qui suis-je ?, disait-il, et ainsi, peu à peu, vous finirez par connaître votre Maître intérieur qui est votre Moi véritable., alors qu'actuellement vous vous prenez pour le corps et pour le mental..."