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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman de 1986 est considéré comme l'une des racines du genre « Steampunk » . Dans une Londres uchronique de la fin du XIXème se mêlent innovations technologiques (vaisseaux aériens , mouvement perpétuel..) , éléments de Sf (extra terrestre ,vaisseau spatial ) et de fantastique classique (zombis, nécromancien …). On est dans des décors à la Dickens , le ton va du comique au gore . Deux clans s'affrontent : un affreux médecin bossu , un horrible banquier, un prédicateur d'Apocalypse , un tueur à huit-reflets contre le club Trismégiste ( un vieux loup de mer à jambe d'ivoire, un savant inventeur, un fabricant de jouets entre autres) se disputent un émeraude géante, un homonculus (créature omnisciente et omnipotente) .L'histoire est divertissante et pleine de rebondissements .
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Ce roman est souvent présenté comme un classique, et même un classique fondateur du « steampunk » l'étiquette loufoque inventée par K.W. Jeter au mitan des années 1980. Il s'agit d'une esthétique plutôt que d'un genre littéraire, ce qu'illustre ‘Homunculus'. Les récits se passent à la belle époque de la révolution industrielle et des impérialismes européens, donc au XIX° siècle ou à la rigueur au tout début du XX°, en tout cas dans le monde d'avant 1914. Ils prolongent la littérature d'imagination de cette époque, celle des J. Verne, H.G. Wells, R.L. Stevenson, A. Conan Doyle, B. Stoker, M. Shelley, E. Poe etc. On y trouve donc des inventions rétrofuturistes (un dirigeable à moteur perpétuel par exemple), des savants maléfiques (le Dr Ignacio Narbondo, qui réanime les morts avec des glandes de carpes…) ou gentils (Langdon St-Ives, qui met au point dans son manoir un vaisseau intersidéral), un marin unijambiste en retraite et plein d'autres personnages pittoresques, des aventures mêlant le fantastique et le policier, et ce qui n'était pas encore de la science-fiction (l'homuncule qui donne son titre au roman est un extraterrestre d'origine non identifiée).

Blaylock a pris le parti d'une narration d'apparence confuse, qui donne plus d'importance au détail des scènes qu'à la lisibilité de l'histoire – sachant que celle-ci est passablement absurde. Peut-être pour retrouver le style de certains feuilletonistes de l'époque ? Quoi qu'il en soit, le résultat est plutôt agréable, si on abandonne l'intention de comprendre précisément les agissements de tous les personnages et qu'on se laisse porter par le flot, en essayant de visualiser toutes ces scènes.
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Un livre marathon !



Petit mais costaud, n'est il pas ? 300 pages, ce n'est pas beaucoup pour te mettre dans un nouvel univers et te montrer les enjeux de celui ci. Surtout quand on cherche une petite boîte…. Mais bon. J'avoue que ma seule déception sur ce livre c'est que je ne l'ai pas vu passer. Tout simplement. La fin m'a prise de court et je me suis dit qu'en fait , j'aurai aimé beaucoup plus de développements dans cet univers. J'ai eu l'impression de passer à côté de choses importantes que l'auteur aurait voulu m'expliquer. Maintenant, vous dire que c'est voulu de l'auteur, je ne sais pas. Mais sait-on jamais….



Car ce livre est une course, n'en doutez pas. Il y a une boîte minuscule qui doit être trouvée (sinon on va anéantir le monde, toujours la même chose). Plusieurs camps la cherchent : des gentils et des méchants. Tout ceci dans un Londres Steampunk, un fog londonnien steampunk pardon ce qui nous donne cette impression de flou total pendant tout le bouquin

C'est bien ou pas bien ?



Et bien je ne sais pas ! L'ambiance est géniale et je pense que l'intrigue du coup, correspond un peu à cela. le Fog londonnien devient quelque part un personnage à part entière et on a l'impression qu'on va croiser le Docteur Frankenstein ou pire, le Docteur Jekkyl dans un coin de rue. Evidemment, on se retrouve déçu quand on s'aperçoit qu'ils ne sont pas là, qu'ils nous manquent. Cela dit, la plume de l'auteur est juste magnifique pour ce style. Mais…



Mais je vous dis, l'intrigue pour moi manque de quelque chose, un tout petit plus. Il faudrait que je le relise en Version Originale pour voir si c'est un problème de traduction mais je pense sincèrement que de ce point de vue de l'intrigue, il n'y a pas que cela. Et pourtant, c'est une histoire chouette, et j'ai bien aimé la lire. C'est dommage car ce livre ne restera donc qu'à une bonne moyenne. Peut mieux faire ! Pour les afficionados du Steampunk uniquement
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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Avec Homunculus, on assiste à une course entre plusieurs camps, qui souhaitent mettre la main sur une boîte renfermant l'Homuncule, un être miniature, possédant entre autres le pouvoir de redonner la vie. Bien évidemment, on s'en doute, les motivations des divers camps sont différentes. le but étant avant tout pour le club Trismégiste, d'empêcher Ignacio Narbondo, un médecin adepte d'expériences contre nature, de mettre la main en premier sur cette boîte.

J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver une ambiance steampunk. Néanmoins la lecture a été un peu difficile au départ. Et pour cause, ce livre comporte quand même pas mal de personnages. le hic est qu'ils nous sont présentés très rapidement les uns à la suite des autres. J'ai donc du lire une bonne partie du livre en étant particulièrement attentive, voire parfois en faisant quelques retours en arrière de façon à être sûre de ne pas les confondre. En dehors de ce détail, ce roman est très agréable à lire, avec un style riche et des descriptions qui nous plongent dans ce Londres revisité comme si on y était.

Encore une fois les personnages sont variés, difficile de dire que j'ai accroché à l'un plus qu'à un autre. On est plutôt dans une ambiance où les gentils sont gentils et les méchants sont méchants, et même carrément fous, pas de demi-mesure. Il n'y a que pour Bill Kraken pour qui on se demande vers qui va réellement sa fidélité.
J'avoue que, pour les raisons mentionnées plus haut, il y a certains personnages vraiment secondaires que j'ai eu du mal à situer jusqu'à la fin, ce qui a un peu gâché la lecture de ce livre.

Côté énigme, on est pris dès le départ dedans. Ce qui a également participé à mes difficultés sur les premières pages, puisque d'emblée, on nous présente ce Londres revu et corrigé, et surtout ce fameux dirigeable que l'on croit secondaire, mais qui ne l'est pas tant que ça finalement. Et ce dirigeable, on en parle, mais je n'ai pas eu l'impression qu'on nous expliquait vraiment son histoire. On en aborde une partie mais qui ne nous aide pas vraiment à comprendre le mystère qui y est rattaché. Pour autant, le livre n'en reste pas moins agréable à lire, on est pris dans les intrigues : qui va gagner ? où est la boîte ? qui travaille pour qui ? etc...

C'est donc un livre que je ne considère pas tout à fait comme un coup de coeur compte-tenu des difficultés de compréhension du départ, mais qui l'aurait été sans cela.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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