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Critique de Arthur409



Ce livre est une réédition, il est déjà paru en traduction française sous le titre « le temps fugitif ».
Il fait partie, dans l'oeuvre de James P. Blaylock, de l' »Univers Narbondo / St Ives », dans lequel s'affrontent le bien, personnifié par Lord Langdon Saint-Ives, savant aventurier, et le mal en la personne de l'ignoble docteur Ignacio Narbundo, qui utilise toutes les ressources de la science de la fin du 19ème siècle pour se livrer à des chantages monstrueux à l'échelle de la planète.
Nous sommes en plein univers steampunk, avec des inventions scientifiques un peu farfelues et souvent mal maitrisées, donc capables de causer d'énormes dégâts… La machine de Lord Kelvin, qui donne son titre au roman, est capable de générer d'intenses champs magnétiques, que Narbundo, aidé de sa bande de criminels abjects, veut utiliser d'abord pour détourner une comète pour la faire entrer en collision avec la Terre, puis pour exercer un chantage en envoyant par le fond tous les navires transitant par le Pas de Calais.
Au terme de la première partie du roman, qui occupe environ les deux tiers, St Ives parvient à récupérer la fameuse machine, puis l'utilise à son tour pour partir en voyage temporel, pour essayer de tirer des griffes de la mort sa fiancée Alice, assassinée par Narbundo au début du livre.
Les deux premiers tiers du livre sont assez ordinaires, avec des courses poursuites dans différents pays d'Europe, des séquestrations et des évasions, bref, du roman d'aventures un peu fantaisiste et parfois peu vraisemblable. On y rencontre une certaine difficulté de lecture, les personnages étant nombreux et divers, présentés de façon succinte, à tel point que je me suis vite demandé s'il n'y avait pas un autre volume à lire préalablement (c'est en effet le cas, la machine de Lord Kelvin faisant partie d'un cycle)… Il a fallu que je reprenne plusieurs passages pour arriver à saisir le fil de l'intrigue. C'est d'ailleurs un défaut que j'ai retrouvé en lisant les critiques d'autres membres de Babelio sur le roman Homonculus du même auteur.
En réalité, on n'entre dans le vif du sujet qu'au troisième tiers du livre, sur le thème du voyage dans le temps. Et là, l'auteur n'a pas choisi la facilité, puisqu'on est dans un cas paradoxal dans lequel le héros se retrouve dans des périodes du passé et du futur, à des moments où il risque de se rencontrer lui-même, ce qui est très dangereux comme le savent tous les explorateurs temporels. Il ne serait pas inutile de prendre quelques notes car les différents passés et futurs possibles s'entrecroisent de façon très subtile !
A noter une situation très particulière, dans laquelle St Ives adulte rencontre Narbundo enfant…
Finalement un bon roman de détente, mais qui demande un peu de concentration à la lecture.
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