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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Salut les Babelionautes
J'ai mis plus de six jours pour lire ce court roman d'Olivier Bleys, simplement par ce que j'ai repris le boulot en intérim.
Malgré un bon début, avec un personnage que l'on trouve sympathique, le récit que nous a concocté L Auteur ne m'a pas emballé.
Donc on va suivre Xhan, Gardes Pêches Sidéral mis a la retraite pour cause de maladie, dans sa quête d'un poisson mythique.
Canisse est une Planète Océan, avec très peu de terre émergées et un Peuple d'îliens tentant de survivre.
Mais Canisse attire les Braconniers Spatial car ses Océans abrite le " mégathalos", gigantesque poisson ou cétacé, cela reste encore une énigme.
Xhan, qui dans sa carrière a côtoyé toutes les Mers de l'Univers connu ne veut pas mourir sans le voir de ses yeux.
Mais se rendre sur Canisse est difficile, car elle se trouve en dehors de la sphère spatiale connue.
C'est dommage, mais je n'ai pas gobé l'appât au bout de la ligne de Xhan, sans parler de la fin qui est pour moi incompréhensible.
Espérons qu'Olivier Bleys, si l'envie lui prend de continuer dans la SF, nous offre autre chose.
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Canisse est une planète mystérieuse de l'Outre-Monde, quasi entièrement recouverte d'océans. Elle attire de nombreux braconniers, qui la convoitent pour ses coquillons, mais aussi pour ses mégathalos, des poissons aux dimensions vertigineuses. Mais seuls quelques pilotes expérimentés des Grandes Lignes savent s'y rendre. Alors, lorsque Xhan, ancien garde-pêche intergalactique, rencontre l'un d'eux, et qu'en plus, celui-ci lui offre de l'y conduire, Xhan ne réfléchit pas longtemps, d'autant que sa santé se détériore et que c'est sans doute sa dernière chance. le voici donc avec son compagnon Moox en route vers Canisse. le voyage se déroule sans encombre, mais c'est sur place que les déboires commencent. La planète est très inhospitalière, la mer y a la fâcheuse particularité de devenir cycliquement acide, les braconniers sont des barbares mal dégrossis et les autochtones de pauvres indigènes faméliques à la merci des tempêtes et des bêtes sauvages. Mais Xhan n'a pas fait tout ce voyage pour rien, et il partira à la recherche des mégathalos, quoi qu'il lui en coûte.
Au début j'ai vraiment bien aimé ce roman au vocabulaire travaillé, à l'écriture agréable, à l'univers onirique et parfois poétique et je me suis laissée entraînée dans cette histoire, à travers les océans de l'Univers.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, mon intérêt a chuté. Je m'attendais à plus de péripéties sur Canisse où il ne se passe finalement presque rien, et j'ai eu l'impression que l'auteur avait ouvert plusieurs pistes sans parvenir à en creuser vraiment aucune.
Quant à la fin de l'histoire, elle m'a achevée : bâclée et sans aucun intérêt, on regrette d'avoir fait tout ce chemin à travers les galaxies pour en arriver là !...
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La première impression que j'ai eue en lisant ce livre, impression qui a duré jusqu'à la fin, c'était de lire un nouvel épisode de la saga des Princes-Démons de Jack Vance. Dans la forme s'entend, pas dans le fond. L'histoire que nous raconte ici Olivier Bleys n'a rien à voir avec les aventures de Kirth Gersen. En revanche, les ambiances y sont les mêmes. Cette façon par exemple qu'ont les personnages de prendre leur vaisseau spatial pour se rendre sur telle ou telle planète, comme nous, nous prenons notre voiture pour aller dans telle ou telle ville, nous rappelle immanquablement les récits de Vance. Et Outre-Monde, cette partie de l'univers colonisé mais vivant en dehors des lois rappelle, nécessairement, l'Au-Delà de Vance. D'une façon plus générale, les récits de l'un comme de l'autre suggère un space-opera intimiste. Bel oxymore. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui intéresse l'auteur, c'est bien plus l'individu que la multitude.
Sauf que, et c'est là que le bât blesse, l'auteur français n'a pas l'humour de l'auteur américain (du moins dans ce livre) et n'a surtout pas son sens, il est vrai inégalable, du récit. Il n'a pas sa folie.
Je n'ai pas trouvé non plus les personnages très attachants. Ils ne sont pas assez développés à mon goût et perdent par conséquent beaucoup de consistance. L'histoire aurait pu être très originale mais manque, elle aussi, de développement. Et si, tout simplement, ce roman était trop peu épais (205 pages) ? un comble de dire ça pour moi qui proclame ma lassitude des pavés. Même l'étude des Canissiens, qui n'est pourtant pas sommaire manque tout de même, là encore en comparaison avec ce que nous fait l'ami Jack, de profondeur.
Quant à la fin, j'avoue n'y avoir pas tout compris. Comme si, par hâte d'en finir, l'auteur nous balançait une conclusion vite fait, sans souci de vraisemblance ou de crédibilité.
Il n'en est pas moins vrai que le livre se lit facilement et non sans plaisir. Il ne figurera juste pas dans mon Panthéon personnel. Mais ça n'est pas bien grave.
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Xhan est garde pêche de l'Unité. Son rôle, protégé les espèces océaniques des braconniers sans foi ni loi. le jour où il est mis à la retraite, sa vie semble perdre tout son piquant. Mais un homme vient lui parler du Mégathalos, un poisson légendaire aux dimensions extraordinaire. Xhan va partir sur les traces de ce fabuleux animal sur une étrange planète inhospitalière : Canisse...

Chronique complète ici :
http://librairieglenat.over-blog.com/article-canisse-d-olivier-bleys-58872325.html
Lien : http://librairieglenat.over-..
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En 4ème de couverture, Folio SF le compare directement à Jack Vance et ses space opera. Ils placent d'emblée la barre bien haut. Mais je ne les blâme pas. J'ai attaqué ce volume avec délectation, l'ai savouré dans sa meilleure partie ... et suis restée sur ma faim ...
Lien : http://question-sf.over-blog..
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Canisse est présenté comme un planet opera, un sous-genre de la SF nommé souvent planetary romance dont l'essentiel de l'action se trouve concentré sur un monde différent du nôtre : la faune et la flore spécifique de cette planète, ainsi que le contexte géopolitique de ses habitants, influent profondément sur le déroulement de l'intrigue. Les amateurs du Cycle de Ténébreuse (Marion Zimmer Bradley) ou de Dune (Frank Herbert) savent de quoi il en retourne, de même ceux qui apprécient les romans épiques de Jack Vance ou ceux, plus proches de l'heroic fantasy d'Anne McCaffrey (la Ballade de Pern).
[...]Dès les premières pages, j'ai été séduit par le style : de longues phrases au vocabulaire recherché, à la syntaxe élégante (voire un peu précieuse) et multipliant les propositions subordonnées. Dans l'Hexagone, le seul écrivain qui me vient à l'esprit pour comparer serait Pierre Stolze (tout de même plus friand d'adjectifs parfois obscurs, mais tout autant amateur de beaux mots).
[...]
Problème : l'impression de rester « en dehors » de l'intrigue, d'assister plutôt que de participer à l'action. Les descriptions sont convaincantes, hautes en couleurs, pittoresques même – mais les dialogues sonnent souvent creux et le découpage paraît artificiel [...]. de fait, lorsqu'on en voit le bout, on se dit que le livre est soit trop long (développant inutilement son prologue et l'exposition des personnages) soit trop court (abrégeant les détails permettant les connexions avec les révélations finales, supprimant maladroitement les scènes de vie sur Canisse au profit de l'action).
Canisse a donc tendance à perdre le lecteur en route : d'abord, on n'atterrit sur la planète en question qu'après 60 pages pendant lesquelles on fait surtout connaissance avec Xhan, ex-garde-pêche méfiant souffrant d'une tumeur dont il sait l'issue fatale ; étrangement, il n'est pas toujours présenté sous son meilleur jour, et on peine à sympathiser. Il est pourtant clairement le héros du récit – à moins que… ?
Ensuite, on est sur le monde-océan. Fascinant. En alternant entre les séquences à bord du vaisseau du commanditaire de Xhan et celles dans une famille de Canissiens tiraillée à propos des relations avec les étrangers, on se laisse prendre au jeu de la découverte et de l'initiation : l'océan est piégeux, ses eaux acides mortelles – mais il recèle des trésors insoupçonnés. Pourtant, très vite, vient la chasse, qui nous propose de longues pages d'action ininterrompue – car elle se passe mal et la mort est le lot commun des pêcheurs imprudents sur Canisse ; parallèlement, on apprend quelque chose sur une étrange faculté que possède Xhan : sa venue sur la planète n'est peut-être pas un hasard… le dernier chapitre se confondra en révélations, répondant à certaines questions, en éludant d'autres, ouvrant la porte à un univers étonnant bien que peu original – mais riche de possibilités. On en reste, du coup, sur notre faim, et ce ne sont pas les deux annexes qui nous rassasieront.

Intéressant donc, un livre qui a l'avantage d'être doté d'un beau verbe et de se lire très vite.


Lien : http://journal-de-vance.over..
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