On pourra dire que pour le coup, cette lecture fût une réelle déception.
Ne vous laissez pas avoir par le résumé : si vous chercher une histoire où le jeu virtuel en arène est le centre du roman, passez votre chemin. Sur plus de 300 pages, vous n'assisterez qu'à un seul match qui se déroulera en même pas cinq minutes... le scénario de départ s'éloigne très vite de l'idée pour plonger sans ménagement vers une intrigue remplie de mystères et complots politiques, qui sont d'ailleurs pas très bien amenés ni très intéressants.
En réalité, je pense que le roman souffre d'un entre-deux très marqué entre le jeunesse et le "young adult".
Babel est bien trop compliquée pour une histoire jeunesse mais l'écriture et son intrigue sont trop enfantines pour un public de jeunes adultes. Et à vrai dire, c'est sans doute pour ça que j'aurais du mal a conseiller cette lecture à qui que ce soit malgré les bonnes notes qu'on trouve sur
Babelio.
Je suis peut-être un peu dure avec lui, mais le résumé est assez trompeur, il vise complètement à coté. L'écriture quand à elle est brouillonne et oscille entre un vocabulaire simpliste et complexe en même temps. La science qui vient régir l'univers est abordée superficiellement et les enjeux politiques sont noyés sous une avalanche de non-dits qui donne l'impression au lecteur de tourner en rond. Beaucoup trop de rire ponctuent le récit et des répliques très mal placées accompagnent des dialogues très immatures dans des situations qui se veulent périlleuses.
Pourtant, le fond est bon et c'est malheureusement la forme qui gâche le tout. J'en attendais peut-être beaucoup de ce roman et c'est sans doute la raison pour laquelle je suis aussi cassante au sujet de
Babel...
C'est réellement dommage que je sois passée à côté de cette lecture, mais bon, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas. Et le deuxième tome ne me comptera pas parmi ses futures lecteurs.