Mon dieu, quelle aventure que ce livre ! Plus de trois mois pour le finir ! Il faut dire qu'il s'agit de ma première lecture en italien, ce qui n'a pas aidé, et qu'il s'agit d'une sacrée brique, ce qui a encore moins aidé.
Il s'agit donc de l'histoire d'un farouche protestant durant le XVIe siècle au début du luthéranisme. Protestant qui aura toujours le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, poursuivi par un ennemi mortel : Q, espion au service de Carafa, futur pape de l'église catholique.
L'histoire se déroule donc en trois parties, où, à chaque fois notre héros change de nom. Les deux premières retraçant des épisodes sanglant de l'histoire des guerres de religions. Et on ne va pas se mentir, les trois parties sont franchement inégales.
La première est une excellente mise en bouche, on y découvre notre héros, ses espoirs, les débats entre Luther et ses opposants, les premières révoltes, les premières batailles.
La deuxième partie m'a profondément ennuyée, à tel point que j'ai failli plusieurs fois abandonner ma lecture et je pense qu'elle justifie à elle seule mes trois mois de lectures. Elle narre le siège de Munster, ville alors au mains des anabaptistes. Cet ennui découle peut-être simplement de la situation même du héros, enfermé dans la ville ? Ou du trop grand nombre de personnages présent dans cette partie, me rendant incapable de correctement suivre l'histoire ?
Toujours est-il que j'ai bien fait de ne pas abandonner dans la dernière partie, se déroulant quant à elle en Italie, est excellente, voire parfaite. Une fin à la hauteur du héros et de son antagoniste qui se retrouvent à Venise, un mélange de la grande et de la petite histoire.
Bref, un roman historique des plus passionnants, avec des relents de cape et d'épée, sur une période de l'histoire que je ne connaissais au final que fort mal. Je ne saurai que vous le conseiller, en vous recommandant de bien vous accrocher au milieu !
Commenter  J’apprécie         40