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Oh, que c'est pénible de ne plus avoir de mémoire….
Je n'accuserais pas forcément l'âge, car je n'ai pas encore atteint les 88 ans, j'en suis seulement à la moitié !
Comme beaucoup de mes collègues bibliothécaires le disent : « on lit trop ! », ce qui explique peut-être que parfois, on referme un livre en ayant la vague sensation de l'avoir déjà lu, des bribes reviennent en cours de lecture jusqu'à finalement refermer le livre avec une moue dubitative.
J'étais ravie de découvrir ce récit adapté de la vie d'un tueur en série ayant réellement existé, mais plein de détails n'arrêtaient pas de me revenir en mémoire au fur et à mesure.
Je me suis alors imaginé que ça y était, comme j'en avais toujours rêvé, j'avais des pouvoirs particuliers, dont celui de sentir les événements, comme de la prémonition.
Peut-être allais-je même pouvoir en faire une activité secondaire lucrative…bah, oui, une bibliothécaire, ça ne gagne quand même pas des millions, du coup, je serai plutôt partante pour gagner 20 euros en prédisant à ma bouchère que son mari va revenir ou à la fille de mon dentiste qu'elle finira bien par avoir son code, vu qu'elle le passe pour la quatrième fois cette année.
En y regardant de plus près, j'ai découvert que ce roman a été édité en français une première fois en 1975 et ensuite de nouveau en 1992, voilà qui expliquait bien des choses, et paf, les illusions sont retombées, je n'ai aucun super pouvoir !
J'ai juste déjà lu ce roman dans une ancienne version il y a des années…
Oh, la claque !
Du coup ma bouchère va continuer à déprimer et je n'ai même pas le moyen de la rassurer concernant le retour de son mari, ceci dit, il va bien, il vit désormais avec ma coiffeuse de l'autre côté de la rue.
Bah sinon, le roman est sympa, le méchant est carrément machiavélique, mais le tout a un petit air de déjà-vu….


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J'avais lu en 2021 le diable dans la ville blanche de Erik Larson, ouvrage que j'avais apprécié.

J'avais donc vu dans les suggestions de lecture sur ce thème : le boucher de Chicago.. j'ai mis certes un certain temps à le lire et j'ai bien fait… parce que j'ai eue l'impression de lire le même ouvrage.

Moins épais certes (heureusement pour moi), moins détaillés donc moins intéressant.

Je vais m'abstenir de lire des romans sur le même sujet, j'aurais moins l'impression de tourner en rond.

Je vous laisse seul juge… si vous souhaitez une lecture rapide je vous conseille ce dernier…. si vous voulez une lecture plus détaillé je vous conseille le diable dans la ville blanche les faits sont plus réaliste et moins romancé…

Bonne lecture !
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«Il se trouvait au Pays des Merveilles et non dans une boucherie. Il s’approcha du miroir toujours Alice dans ses bras. Du coude, il trouva la clenche dissimulée dans le cadre ouvragé du miroir, et il appuya.»

C’est mon deuxième livre de Robert Bloch. Je trouve ce trésor, par hasard, à ma librairie. Je suis enchantée de le lire, et je fus agréablement surprise. Je me laisse transportée par un conte de fée à la Robert Bloch. C’est dans un monde à la fois d’illusion et d’envoûtement.



«Menaçant», «Enchanteur», «Morbide», ce sont trois mots qui représentent bien le livre. Je définis aussi le personnage central G. Gordon Gregg : «Charmeur», «Menteur» et «Manipulateur». C’est notre héros qui est à la fois un bon et un mauvais gars.



Dans les livres de Disney, les histoires finissent toujours par «Ils se marièrent et ils vécurent heureux, jusqu’à la fin des temps.» Dans les livres, qu’on lit adulte, c’est tout à fait différent. Robert Bloch, m’étonne, car il dit que «Le boucher de Chicago» il est tiré d’une vraie histoire. Quand c’est rendu que l’illusion devient la réalité… L’histoire devient donc encore plus intéressante…

«Tu m’as tant manqué, mon amour… Millie se sentait toute petite, sous ce regard pénétrant, et le lit était si doux, si profond, et tout était si… si parfait. Une fenêtre s’ouvrait dans le mur opposé, et perçant l’obscurité, leur parvenait le halo lointain et lumineux de la Foire Exposition.»

L’histoire :
Dès le début, on voit arriver Millie, chez son amoureux Gordon Gregg. Ils ont été séparés à cause de la construction de la demeure. C’est elle, qui lui donne des fonds. Lorsqu’elle le revoit, soudain elle disparait mystérieusement. C’est alors, que Jim, entre en scène avec sa copine Crystal. Jim, qui travaille pour l’assurance, il va le rencontrer pour le remboursement. L’histoire que tient Gordon Gregg ne tient pas debout et c’est alors les doutes qui s’installent. C’est ainsi que Crystal s’infiltre dans la demeure, pour percer le secret de ce cher Gordon Gregg. Qu’est-ce qu’elle va découvrir ? Est-ce qu’elle est aussi en danger ?

«Une franche explication. Voilà ce que souhaitait Crystal. Une franche explication au sujet de ce Gregg. Curieux comme il continuait de la hanter. Sa femme était morte le soir de l’inauguration de l’Exposition.»

Quand tu entres dans ce roman, l’atmosphère enchanteresse qui entoure le château et le propriétaire, ce Gordon Gregg capte tout de suite ton attention. Tu aimes le suivre à travers ce château, parmi ces chambres et ces corridors, et son département privé. Tu vois aussi comment il a le tour de séduire les femmes, qui désirent posséder. Et à travers ces machinations, tu souris, car tu sais vraiment ce qui se cache derrière ce sourire.

Les Personnages :
Je me suis beaucoup amusée à suivre ce Gordon Gregg, à travers cette histoire. Il ne laisse personne indifférent. «Tout comme le complet que portait G.G. Gregg. Oui, M. Gregg, ce pauvre affligé, portait un complet blanc.» Je dois aussi souligner d’autres personnages que j’aime beaucoup suivre comme Jim, Crystal, Charlie, Geneviève, Alice. Ils amènent une petite note d’humanité, à travers ce décor obscur.



Au cours de cette lecture, on se rend compte du passé de ce cher Gordon Gregg et on voit qu’il n’est décidément pas un ange. C’est un personnage assez malfaisant et on remarque aussi qu’il est créatif. Il faut bien qu’il ait des qualités. Ce passage-là me fait décidément donc sourire : Qu’est-ce que au juste cette mystérieuse potion ?

Quelques expressions :
- Tout comme l’alliance, d’ailleurs, que l’on porte sa vie entière, jusqu’à ce que la mort vous sépare. Et plus tard, on porte quelque chose d’autre.
- Ça ne te coûte rien de faire des promesses… Ce que tu me dis, je le croirai quand je le verrai.
- Qui se rassemble, ça s’assemble.
- N'importe quel imbécile sait qu'en faisant passer un courant dans de l’eau, on s'électrocute.
- Plus personne ne se sent nulle part en sécurité.
- Se défendre est la loi fondamentale de cette jungle, dont tu fais partie.
- Une phrase menaçante, une femme menaçante.
- Tout devient aussi clair que du cristal.

«Avec logique et intelligence, Gordon Gregg se munit des outils de sa profession. Et comme il procédait à la première incision, il se souvient du jour, il y avait longtemps de cela, où il avait tranché pour la première fois les pattes d’un chiot.»

Mes impressions :
Robert Bloch me fait passer un très agréable moment dans ce livre. Je le finis en quelques jours. Le livre attire le regard, les chapitres sont courts, il se lit facilement. Robert Bloch retient encore plus mon attention, quand il dit que ce G. Gordon Gregg a vraiment existé.
Qui est vraiment ce G. Gordon Gregg ? Est-ce que c’est G. Gregg Gordon ?
C’est un personnage qui marque. Je crois que tout dépend notre façon de le voir. Peu importe les gestes, je crois qu’on a toujours une raison d’agir en arrière.
Je me suis laissée entraînée par ce G. Gordon Gregg dans ces manigances. Je me surprends à aimer découvrir à la fin, son repaire, sa chambre secrète. Je revois encore le château, la Foire, la grande roue… les touristes… ainsi que Crystal et Jim… J’aime les suivre car ils sont complices, ils se soutiennent.
Robert Bloch maintient le lecteur par une ambiance angoissante, une écriture soutenue. Je trouve que ses personnages uniques donnent un plus à son histoire dans son cadre ensorcelant.
C’est une lecture, qui procure du plaisir, tu t’amuses à suivre les personnages, tu veux saisir qui est vraiment ce G. Gordon Gregg. Je pense qu’on pourrait lire cette histoire pour connaitre le talent de ce Robert Bloch ou s’évader entre deux pavés. C’est un livre qui se lit vraiment bien, avec son univers qui lui est propre.

Pour terminer, je suis contente de découvrir une autre bonne histoire de Robert Bloch. Je ne crois pas qu’on peut oublier un tel personnage, ce G. G. G.
Il y a cette phrase, qui me touche :
Je crois que ce n’est pas tous les contes de fées, qui finissent heureux.
Signée, vu d’une fille, Siabelle !

P.S : Les autres critiques rares et belles, sont aussi à lire de nos spécialistes Babelios !
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— Allo, la boucherie Sanzot ?
— Absolument pas, madame, ici vous être à la pharmacie du docteur Gordon Gregg.
— Oh, pardon… On m'avait donné votre numéro en me disant que vous étiez un bon boucher…
— Effectivement, je suis le boucher de Chicago, mais personne ne le sait encore et vous n'aimerez pas la viande que je fais brûler.

G. Gordon Gregg est un personnage ambigu : il est élégant, gentleman, homme d'affaire avisé, séducteur, prometteur de monts et merveilles, intelligent…

Mais ne vous y trompez pas, mesdames, mesdemoiselles, car c'est un tueur. Et il le fait en série. Une facture d'un entrepreneur à payer ? Paf, on le tue. Une femme de chambre trop curieuse ? Paf, dégommée. Une secrétaire qui se voit déjà en madame Gordon Gregg et qui a du fric ? Paf !

Mais vous ne verrez rien, vous ne saurez pas avec exactitude si telle ou telle personne a bien été assassinée. le doute vous habitera, vous supputerez qu'il y a des chances pour qu'elle soit passée de vie à trépas, mais vous ne connaîtrez pas tous les petits secrets du maître es crimes.

Le docteur Gordon Gregg qui est aussi docteur que moi, est un personnage retors, machiavélique, au sourire enjôleur pour mieux vous engeôler, mesdemoiselles. Tout son château est conçu pour cacher ses exactions coupables.

Ce polar historique est addictif car d'un côté, on a les manigances d'un séducteur style Landru (la beauté en plus) prêt à tuer pour de l'argent et de l'autre, une jeune journaliste qui rêve de faire un scoop et qui a des soupçons sur le G.G.

Même si je connaissais encore l'histoire du véritable H.H. Holmes pour avoir lu une bédé l'année dernière (Englewood), même si j'avais toujours les images dans la tête, le récit romancé de Bloch s'éloigne à certains moments de l'Histoire puisque le but n'est pas de raconter les meurtres de H.H. Holmes mais d'un avatar.

Le final est hautement angoissant et ma tension en a pris un coup car si je sais que le véritable H.H. Holmes (Herman Webster Mudgett, de son vrai nom) a été arrêté, je n'avais aucune idée du traitement que Bloch allait réserver à sa créature démoniaque, ni à la courageuse journaliste qui tente de lever le lièvre. Donc, suspense garantit.

Une fois de plus, Bloch a joué avec mes nerfs, les a mis à vifs et ces sueurs froides par temps de canicule n'étaient pas pour me déplaire. On peut dire que c'est, une fois de plus, une LC avec Bianca réussie.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Vous aimez les polars écrit par un maître en la matière ? Vous aimez d'autant plus que l'histoire est tirée de faits réels ? Cette lecture est faite pour vous.

G. Gordon Gregg, se fait virer de l'université de médecine après s'être fait prendre à faire du trafic de cadavres pour payer ses études.
Qu'à cela ne tienne Mr Gregg débute en tant qu'assistant pharmacien, puis par la suite s'autoproclame médecin.
Après la mort de sa patronne, il reprend la pharmacie à son compte et la même année, celle de l'ouverture des expositions universelles à Chicago en 1895, il fera construire ce qu'il appellera le château où il exercera divers activités, dont une officine et des chambres à louer.
La construction du « château » se fait par diverses entourloupes afin de ne pas avoir à payer les entrepreneurs et aussi pour que personne ne puisse connaître exactement les plans de l'édifice.
Tout se déroule selon ses calculs, y compris en ce qui concerne le financement, dont il profite d'assurances vie, ce qui va mettre la puce à l'oreille d'une jeune journaliste aux dents longues.

Une écriture fluide et agréable, qui nous raconte l'histoire de sans doute le premier tueur en série (qualifié comme tel) des USA.
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C'est lors d'une émission sur une radio libre que j'ai découvert Robert Bloch, que je connaissais sans le savoir, grâce au cinéma. le hasard d'une boîte à livre estivale m'a permis de découvrir cet ouvrage fort plaisant. le contexte est attractif : expo universelle, Amérique, un château qui en jette plein la vue et dès le début, le tueur en série opère. L'enquêtrice est une journaliste qui n'a pas froid aux yeux et qui s'insurge contre le sort réservé à ces femmes. La narration est très bien tenue, ni trop longue, ni trop rapide. le suspense est bien dosé, car on sait tout en espérant, en projetant, en se disant et si... L'auteur sait nous cueillir tout en nous menant là où il le désire. le final est flamboyant, taillé pour le cinéma. J'ai cru comprendre que le titre original est "American Gothic" et ça me parle comme nom de série. Il faut que je vérifie. Dans ce cas, je la regarderais avec plaisir. Qu'il est bon de lire des livres simples, efficaces et modernes bien qu'ils datent (c'est le cas de celui-ci) de 1976 (en traduction française). Amateurs de polars du nouveau siècle et de romantisme noir, vous savez à quelle porte frapper, si elle n'a pas encore brûlé.
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Tiré d'une histoire vrai, un tueur qui sévit en 1893 lors de l'exposition universelle de Chicago. Écrit en 1974 sous le nom original de American Gothic.

Le tueur d'origine s'appelle Herman W. Mudgett qui emprunta le pseudonyme de H.H. Holmes. Dans ce livre, c'est G. Gordon Gregg qui endosse ce rôle. L'histoire de ce tueur à inspiré Robert Bloch à tel point, qu'il reprend tout ce qui caractérise cette affaire, un château, un pharmacien qui se livre à des expériences, des escroqueries.

En premier lieu, je fus surpris de constater que la lecture se fasse aisément, très plaisant à suivre. Je trouve regrettable que l'histoire peine à se mettre en place laissant uniquement un peu plus des cents dernières pages palpitantes. Autre regret, l'histoire est axée sur l'argent et des disparitions, je me demande bien pourquoi un tel titre pour pas grand chose mais, c'est à la fin que j'ai compris pourquoi
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Je ne suis pas du genre à aimer à avoir peur en lisant un roman, exception faite pour ce boucher de Chicago qui m'a immédiatement fascinée pour ne le lâcher qu'à la dernière page et pour découvrir que l'auteur avait également écrit "Psychose" dont on connaît le film d'Alfred Hitchcock. J'ai beaucoup aimé ce petit texte effrayant et plein de suspens.
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1893, exposition universelle à Chicago. le docteur G. Gordon Gregg a construit un « château » proche de l'exposition pour y installer sa pharmacie et accueillir au premier étage des visiteurs de passages, essentiellement des femmes. Suite au décès de sa femme, de l'assurance qu'il a perçu, la journaliste Crystal s'intéresse à cet étrange personnage et aux mystérieuses disparitions qui l'entoure.

Crystal est une femme féministe pour son temps et son fiancé, qui travaille pour la société des assurances, ne comprend pas son entêtement à poursuivre son enquête concernant ce mystérieux Dr G. Gordon Gregg. Personnage riche, charismatique, charmeur et énigmatique. Son château est tout aussi un personnage par ces multiples portes dérobées, caches, couloirs. L'ambiance monte crescendo, très doucement, réussissant à me mettre le doute sur les actes de Dr G. Gordon Gregg. Cependant, je suis restée sur ma faim. Il m'a manqué ce petit quelque chose pour rendre ce récit plus palpitant.

Il faut savoir que l'auteur s'est librement inspiré du tueur en série Herman W. Mudgett connu sous le pseudonyme de H. H. Holmes. du coup, j'ai envie de le comparer au roman d'Erik Larson, le diable dans la ville blanche qui retrace les meurtres, escroqueries de ce monstre.
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Il y a comme une ideur de madeleine dans ce livre.
Qu'est-ce que j'ai pû dévorer les receuils de nouvelles de Robert Bloch (éditions Marabout, tout un souvenir) lorsque j'étais ado.
Ce livre fait partie de ses polars. On le connaît surtout pour être l'auteur de Psychose, beaucoup ayant oublié que le chef d'oeuvre d'Hitchcock est tiré d'un livre. Ironiquement, Robert Bloch publiera 2 suites à ce roman. Dans le deuxième épisode, Norman Bates s'évade, causant l'inquiétude à Hollywood, où se tourne un film inspiré de dsa vie.
J'ai donc entamé la lecture avec une pointe de nostalgie.
Ce Boucher de Chicago (dont le titre original, American Gothic, autrement plus claquant) livre une version romancée de l'histoire de H.H. Holmes, considéré comme le premier tueur en série américain. On sent toute la science de scénariste de Bloch. Son intrigue avance efficacement selon des schémas bien établis. Il alterne les chapitres mettan,t en scène Gregg Gordon, le tueur, et ceux qui mènent l'enquête pour le confondre. Ce livre est finalement très classique dans sa structure et ressemble à une bonne série B ou un épisode de série, le genre sur lequel on tombe un peu par hasard et qui vous scotche presque instantanément. Mais une fois le générique entamé, vous avez passé un bon moment mais n'êtes pas impatient pour voir l'épisode suivant. Lecture agréable et délassante, pas toujours très subtile. de la série B de qualité, ni plus, ni moins. Parfaitement ce dont j'avais envie en ce moment.
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