Un petit livre très tonique avec sa couverture orange, sous-titré lexique anti-déprime à usage immédiat des français.
En 140 pages qui se lisent très vite, l'auteur analyse une douzaine d'expressions bien françaises qui pourrissent la vie au quotidien. Bon courage, petit, le problème c'est que..., il est bien gentil, dans ce pays, c'était mieux avant, ce sera tout?, on a toujours fait comme ça. Il s'insurge contre la morosité ambiante et le pessimisme véhiculé par ces expressions.
La lecture est facile, les anecdotes bien choisies, et on sent que Philippe Bloch voyage beaucoup en se voulant un bon ambassadeur de la France.
C'est le livre d'un " citoyen ordinaire, convaincu que la vie est belle et qu'elle vaut la peine d'être vécue passionnément . Un optimiste incorrigible, qui s'est dit un jour qu'il suffirait de pas grand-chose pour que la France retrouve le sourire et sorte au plus vite de l'impasse dans laquelle elle se croit enfermée."
C'est pas faux!
Allez on réfléchit tous pour notre pays et nous-mêmes . "l'avenir nous tend les bras. Arrêtons de lui tourner le dos !"
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Cette lecture m'a laissée un peu perplexe ... J'ai eu l'impression de subir une leçon de morale. Dans un sens je suis a peu pres d'accord, nous sommes surement trop négatif dans nos paroles mais je trouve qu'il stigmatise beaucoup .. nottament avec la répétition des mots « Le Français » est ceci, « le francais » est cela.. Alors que lui même nous reproche de dire « ce pays » à la place de « notre pays », durant le chapitre 9. Ilest français tout comme nous et justement dire « nous » au lieu de se porter au dessus de tout regard en utilisant tous les stéréotypes existants sur « Le français ».
Au final, après cette lecture, je suis encore plus pessimiste, je ne nous pensais pas aussi morose, aussi méchant entre nous... Et je préfère croire que, justement, « le français » n'est pas aussi mauvais que ce que peut prétendre ce livre.
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Une analyse brève qui se veut percutante des travers de la société française. A chaque page l'évidence saute aux yeux et fait parfois sourire. C'est assez bien vu. Mais après ? Comment remédier, que construire ? Autant de questions restées en suspens. La critique est aisée et l'art est difficile. Sans doute un travers que l'auteur pourrait s'attribuer. Un petit recueil de maux sans remèdes, de mots pour constater mais peu pour progresser, qui laissent le lecteur sur sa faim.
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Un livre intéressant, car il lance des pistes de réflexion quant à nos mauvaises habitudes langagières et ce qu'elles révèlent de notre vision des choses. Malgré tout, j'ai un peu regretté que les choses n'aillent pas vraiment plus loin, par le biais de conseils ou de références à l'expérience personnelle de l'auteur. Et j'émettrai une dernière remarque quant à ce livre : est-ce que râler contre les gens qui râlent, ce n'est pas râler quand même un petit peu ?!
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Difficile de deviner si ce livre sortira le pays de l'ornière, mais il n'est pas inutile à la réflexion générale, pointant du doigt des problèmes réels.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Le problème, c'est que...
Ce qui me frappe, c'est que nous sommes devenus incapables de penser que les choses peuvent être simples, normales, apaisées, fluides, agréables, que tout n'est pas forcément combat, tension, obstacle ou rivalité. Qu'il n'y a pas QUE des problèmes et qu'il est possible aussi de vivre heureux, voire plus, sans tenter de les débusquer en toutes circonstances.
Dis-moi comment tu t'exprimes, et je te dirai qui tu es. Laisse-moi découvrir tes expressions, adjectifs et mots préférés, et je te dirai quel est ton état d'esprit.
Mettre l'adjectif petit à toutes les sauces est donc devenu un réflexe naturel. Presque une nouvelle langue. Si l'on admet que les mots sont révélateurs d'un état d'esprit, voire d'une culture, nul doute que nous avons des progrès à faire pour sortir de cette vision étriquée. Pourquoi tout devrait-il être petit, voire minuscule ou médiocre, et le rester ? Ne serait-il pas plus excitant et plus motivant de penser grand ? De donner de l'ambition à nos rêves, du souffle à nos projets, quitte à prendre plus de risques et à nous mettre davantage en danger ? N'aurions-nous pas plus de plaisir à accomplir de grandes choses plutôt qu'une succession d'actes insignifiants, dont nous ne tirons aucune fierté particulière ?
Réapprenons à dire " bonne journée" et interdisons-nous pour toujours de souhaiter "bon courage" à qui que ce soit !