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Elric - BD (Blondel / Moorcock) tome 3 sur 6
EAN : 9782723487061
64 pages
Glénat (20/09/2017)
4.15/5   65 notes
Résumé :
Une figure mythique de la fantasy adaptée en bande dessinée !

Un an s’est écoulé depuis qu’Elric a quitté Imrryr, son palais et son trône, laissant derrière lui une Cymoril profondément blessée et folle de chagrin. Un an qu’il arpente les Jeunes Royaumes, sous le regard distant mais toujours présent d’Arioch, son protecteur. Un an qu’il marchande ses talents de sorcier et combattant au plus offrant, forgeant à chaque bataille la légende du guerrier al... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Avec un tome 3 intitulé "Le Loup Blanc", la Dream Team réunie par Glénat continue son adaptation blockbustérienne du chef d'oeuvre de Michael Moorcock :
- les auteurs font l'impasse sur "La Forteresse de la perle", sans doute à juste titre car le pamphlet anti-impérialiste à l'intérieur d'un pamphlet anti-impérialiste cela aurait été de trop (mais j'espère qu'ils ne feront pas l'impasse sur le personnage de la fille du voleur de rêve car SPOILER)
- on reprend la rencontre entre Elric et le Comte Smiorgan des Cités Pourpres, et force est de constater non seulement que le remake est meilleur que l'original mais aussi qu'on entre dans le buddy movie avant même l'arrivé de Tristelune ^^
- on réalise l'adaptation de la nouvelle Cap sur le Présent, et c'est 100% rhââ lovely puisqu'on parvient à sublimer et transfigurer le matériel d'origine tout en gardant le message d'origine... Je suis complètement bluffé, je suis complètement bouleversé !

- en épilogue Elric et Smiorgan sont secourus par le navire du Duc Avran d'Astran qui leur apprend que le nouvel empereur de Melniboné met les jeunes royaumes à feu et à sang pour retrouver Elric mort ou vivant, et le cliffhanger de fin est un twist géant qui sublime et transfigure à tout jamais la mythologie d'Elric tout gardant le message d'origine (ne pas spoiler, ne pas spoiler, non ne pas spoiler... putain si vous saviez comme c'est dur de ne pas spoiler ^^)

En piochant chez Frank Herbert, Anne Rice, Ching Siu-Tung, Shakespeare et H.G. Giger, Julien Blondel et Jean-Luc Cano sont inspirés par les Dieux du Chaos (c'est pitié que l'excellent "Gilgamesh" ait été oublié par la critique et le lectorat), impossible de distinguer le travail de Robin Recht et de Julien Telo qui rivalisent de virtuosité, tous les deux impérialement servis par les couleurs de Jean Bastide... Avec un sense of wonder incroyable, il rendent épiques les épisodes les moins épiques de la saga Elric, donc qu'est-ce que cela va être quand on va vraiment rentrer dans l'epicness to the max !!! Vais-je une fois de plus mourir pour me retrouver au paradis des geeks ???
Il y aurait tellement à dire sur Elric, Melniboné, Stormbringer... Pilier de la New Wave SFFF Michael Moorcock s'est plongé dans les sciences sociales pour réaliser un existentialisme accessible à toute l'humanité qui sublime les archétypes jungiens qui au-delà de l'espace et du temps relient tous les êtres vivants : c'est délicieux, prodigieux, vertigineux... Delenda Carthago Est : je n'arrive toujours pas à comprendre les raisonnement biaisés des littéros qui résument tout cela à des conneries crytpo-nazies, ces derniers montrant une fois de plus le suprématistes malsain des intellos qui ne dépassent pas le niveau des poivrots, ce qui une fois de plus voue aux gémonies l'intelligentsia de notre pays... C'est triste, mais avec le temps on finit malheureusement par s'habituer au désastre sans fin de l'exception culturelle franco-française !
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Bon je sais, "on" pourra me reprocher d'être fan d'Elric à la base, de pas être objective du tout, d'avoir un avis complètement biaisé. Et "on" aura tout à fait raison ! Arf ! Tout le monde n'a pas une toile sur son mur, d"Elric des dragons", commandée à un illustrateur que j'aime beaucoup, Vincent Devault, alias Yogh.

Mais force est de constater que cette adaptation BD (que je suis depuis le tome 1) dépasse (et de loin) les espérances que je plaçais en elle.
Alors j'avoue tout, je n'ai pas de souvenir assez précis de la saga, lue il y a beaucoup trop longtemps, pour savoir ce qui diffère ici. Référez-vous à l'avis d'Alfaric pour cela.

Pour ma part, je suis séduite par l'esthétisme de l'ensemble, par la puissance du récit, par les dialogues qui sont sans fioritures, par les caractères des personnages, intenses, qu'ils soient très présents ou peu présents, ce qui est dû à la fois aux dessins et aux mots.

C'est du grand art, de la bande dessinée ciselée, hyper-travaillée, on le sent dans chaque case, dans chaque planche.
Toutes les planches de la fin confirment ce ressenti.
Le travail de ces artistes (Tous, Blondel, Cano, Recht et Telo dans ce tome 3) est formidable. Un très grand bravo à eux, un très grand merci aux éditions Glénat et à Babelio pour ce très très beau cadeau de Masse critique, qui n'a pas fini de m'enchanter, j'ai déjà envie de tout reprendre du début...

Vite, la suite, s'il vous plaît ! Enfin non, pas trop vite, continuez à beaucoup travailler cette bande dessinée, afin que le niveau en reste ce qu'il est dans les 3 premiers tomes... Prenez votre temps, mais faites en sorte d'aller au bout, par contre ! Merci !
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Le troisième tome des aventures d'Elric s'ouvre sur un superbe avant-propos rédigé par Neil Gaiman en juillet 2017. L'auteur y décrit son admiration pour les écrits de Michael Moorcock et la façon dont ceux-ci ont modelé le futur écrivain qu'il devrait devenir par la suite. Chaque tome de cette série commence toujours par un hommage dithyrambique par différents auteurs célèbres de fantasy sur l'oeuvre de Moorcock et pourtant cet avant-propos là est celui qui m'a le plus marqué.
Neil Gaiman fait parler l'enfant qu'il était alors, émerveillé et fasciné par cette créature sombre qu'est Elric. C'est accompagnée de cette émotion que je me suis plongée dans les superbes planches de la team Blondel, Cano, Recht et Telo.

Le Loup Blanc décrit une aventure d'Elric dans les jeunes royaumes. le prince en exil a souhaité tourner la page de Melniboné et erre désormais sur les terres enneigées près de la cité Dhakos, toujours en proie à la soif d'âmes de son épée Stormbringer. Accompagné d'un esclave qu'il a libéré sur un malentendu, il décide de se rendre à la cité pour rencontrer Vassliss, l'héritière de la guilde des princes-Marchands du Jharkor.

Comme dans les autres tomes, le travail éditorial est remarquable. Les illustrations sont soignées et se déclinent en alternant les tons froids et chauds. J'ai beaucoup apprécié la genèse en fin d'ouvrage où les auteurs expliquent le processus de création des personnages de la bande dessinée et et la mise en page.

Enfin la contribution d'autres illustrateurs sur des portraits d'Elric en pleine page alimentent l'imaginaire et marque l'inspiration de Moorcock sur toute une génération d'auteurs de fantasy.
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Elric parcoure les terres des hommes, cherchant à fuir cette soif de sang qu'il trimballe pourtant partout avec lui. Il est le Loup Blanc armé de l'Epée de Sang, fille du Chaos.

Notre seigneur albinos a donc laissé sa couronne à son demi-frère et le voilà errant seul puisque pour protéger celle qu'il aime il s'en est fait une ennemie. Ah triste destin que celui d'Elric. Il va néanmoins rencontrer un compagnon inattendu, Smiorgan marin des cités pourpres. Tous les deux ils forment un duo bien équilibré, qui je trouve fonctionne bien dans l'histoire.
Le second moitié de l'album verra Elric envoyé à travers le temps, chez un de ses prédécesseurs qui comme lui a du s'acoquiner d'un dieu du chaos et en payer le prix... Cette seconde partie m'a moins emballé mais j'ai trouvé les messages véhiculés intéressants et cela va sûrement permettre à notre héros de rebondir dans une quête de la vérité de ses origines.
Les dernières pages sont de belles promesses pour la suite avec le réveil des dragons et l'apparition du nouveau seigneur de Melniboné!
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Je ne connais pas la totalité de ce qui a été écrit au sujet d'Elric, mes lectures se réduisant au cycle principal. Aussi ne puis je comparer avec le matériau d'origine. Ou bien je suis complètement passé à côté...
Cependant sur cette adaptation, on sent bien l'effort des auteurs pour mentionner cet épisode et lui rendre son importance dans la vie du Melnibonéen. Mêler ainsi passé et présent, confronter Elric à son ancêtre pour nourrir encore un peu plus la tragédie du personnage, tracer les lignes indélébiles de ce que sera son funeste destin, et ce faisant amener délicatement la figure mythologique du Champion Éternel, tout cela concordant parfaitement avec un final et une révélation "prend ça dans les dents!", c'est juste phénoménal.
On voulait de l'épique, on est servi. Et pas seulement par les mots, qui se veulent essentiels, concis, intenses mais également par les images.
D'une tonalité froide tout du long quelles que soient les teintes employées, les cases de l'équipe graphique sont simplement sublimes et transcrivent totalement ce que je me rappelle avoir lu des jeunes royaumes. de la froideur, il y en a aussi dans les personnages, leurs personnalités, leurs visages, leurs comportements ne sont que pâleur, anémie, blancheur cadavérique qui suintent, sentent, transpirent la mort ou la maladie.
Quels que soient les artistes qui interviennent sur cette bd, les graphismes et les couleurs sont toujours excellentes, et c'est tellement rare qu'il convient de le préciser.
En route pour La Cité qui Rêve...
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critiques presse (3)
Elbakin.net
23 avril 2018
Pour une “simple” adaptation, nous voilà toujours face à un véritable coup d’éclat perpétuellement renouvelé.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Sceneario
28 septembre 2017
Une somptueuse adaptation de l'oeuvre de Michael Moorcock ! Le Loup blanc est un excellent tome qui prouve la force de ce projet. Une oeuvre à ne pas rater !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
26 septembre 2017
Jusqu’à présent, les auteurs réussissent le difficile pari de se réapproprier l’œuvre pour construire une histoire adaptée au média tout en en respectant profondément les fondements.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les aventures d'Elric incarnent la quintessence de Moorcock, la pure came, non diluée et issue directement de la rue [...]. Elles couvrent toute la durée de sa remarquable carrière, et se poursuivent encore aujourd'hui. Baignant dans la couleur, ce sont des contes délirants et fabuleux emplis de déchirements, de pertes et de victoires douces-amères, tournant toujours autour du prince blafard et de son épée noire buveuse d'âmes. Ces histoires sont sages, douloureuses et intelligentes, et si vous les lisez bien, elles changeront votre vie.
(Avant-propos de N. Gaiman)
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J'ai vécu dans des geôles, dormi dans des étables... J'ai connu le froid, la faim, la solitude... Je me suis vu mourir... J'ai cru pouvoir te sauver... Combien de temps peut-on vivre dans un rêve, Cymoril? Combien de temps peut-on fuir sa propre destinée?
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T’arrive-t-il de rêver, Cymoril ?
T’arrive-t-il d’espérer que tout ceci ne soit qu’un songe ?
Que nos existences mêmes ne soient qu’un long spectacle dont le destin nous persuade d’attendre le dénouement ?
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La compagnie d'un homme cultivé n'a pas du prix !
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- A combien estimes-tu le prix d'une âme humaine marchand ?
- Son âme ? Ha ha ! Tant que tu as de quoi payer pour le corps, je te laisse l'âme avec ! Pour ce que ça vaut...
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Vidéo de Julien Blondel
ELRIC ET HAWKMOON - Comment adapter Michael Moorcock en BD ? - Live Imaginaire #1
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