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Critique de Meygisan


En ouvrant les premières pages de ce tome 4 qui constitue la conclusion du cycle premier, je fus presque déçu par les graphismes qui m'ont semblé un niveau en dessous de ce qui a été fait dans les tomes précédents. Pas de profondeur, pas de noirceur prononcée, pas d'exubérance osée. Et cela même s'ils demeurent d'une qualité excellente.
Jusqu'à ce qu'Arioch entre en scène. le ton change presque radicalement. le contraste entre le noir et le blanc est saisissant, l'encrage est forcé comme pour mieux marquer la noirceur émanant du seigneur du Chaos. La seule couleur alors présente est le rouge, celle du sang, pour souligner la violence qui caractérise l'épée noire. Ce sont ensuite les magnifiques planches qui illustrent la bataille navale puis la présence de la nouvelle impératrice, Cymoril, qui brille par sa prestance, sa sombre présence dominante ayant pu mériter des cases plus grandes. Elle brille aussi par son temps de présence, éphémère, marquant ainsi encore plus la malédiction d'Elric. Et enfin la dernière bataille, épique, grandiose, qui nous mène jusqu'à l'abyssale conclusion et la révélation qui déchire tout sur son passage et qui appelle forcément un cycle second.
Dans ce tome, les textes sont pratiquement superflus tant les images sont intenses et contiennent à elles seules le récit. On ne pourra pour autant pas se passer des mots, qui par leur puissance, leur force et leur amplitude, finiront d'élever le récit jusqu'à son paroxysme.
On a le droit de mettre 6 sur 5...?
Voilà j'ai fini...
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