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sur 280 notes
Lui-même prof, parent de deux enfants, Jean-Philippe Blondel dans son nouvel opus, nous raconte l'histoire d'une bande d'enfants et de leurs parents, des enseignants du primaire, habitant un groupe scolaire en province.

Nous sommes dans les années 70.
La femme, mariée et mère, travaille. Même avec des prétentions féministes, elle continue à remplir la totalité des charges domestiques et passe le plus clair de son temps à obéir aux diktats imposés par son conjoint . Ce conjoint qu'elle pense pouvoir garder que par le sexe et la cuisine ( information précieuse donnée par la maman ), ouille !
La bande d'enfants, microcosme de cette société dont on retrouve tous les sentiments humains à un stade encore verts, et dont le terreau est la famille est encore ouvert à l'espoir de l' homme idéal, parfait ....comme le jeune Philippe qui ayant mis la maman d'un ami sur un piédestal,même après une révélation très blessante de sa part sur son compte ne se résout pas à l'en faire descendre. Est-ce encore largement autobiographique ? le personnage du jeune Philippe Goubert serait-il inspiré de sa propre enfance ?
Quand aux parents, ils sont empêtrés dans leur vie familiale, mais pas que, car à
la même période comme chante Bob Dylan, “les temps changent”.....Et l'éducation nationale pensant que, qu'en temps qu'un groupe d'instituteurs ils s'endorment sur leurs lauriers et ne remettent plus en cause leurs pratiques pédagogiques, leur envoie «  un prof innovateur », qui pour eux ne peut être qu'”une taupe” aux desseins obscures.
« La taupe » va faire bouger les choses, mais pas qu'à l'école, quand à “La grande escapade “ qui en découlera , c'est le pitch de l'histoire......

Doté d'un sujet intéressant, de personnages à la psychologie fouillée ( Que dire du truculent esquisse du personnage de Big Coudrier is watching you !) et de petites trames aux détails cocasses en guise d'épices , le dernier Blondel est une brillante radiographie du corps enseignant et des familles de classe moyenne, de l'après Mai 68. Il est l'un de mes écrivains français préférés dont moult lectures de ses livres ne m'ont jamais déçue. Les sujets qu'il traite, écrits sans prétention mais avec intelligence et humour sont toujours intéressants à lire. Qu'ajouter de plus, sinon que de vous recommander sa lecture.



Un grand merci aux Éditions Buchet Chastel et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre intéressant.
#LaGrandeEscapade#NetGalleyFrance


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Le roman débute au milieu des années 70, avec une bande de gamins dont l'un d'eux Philippe Goubert se retrouve suspendu à une corniche, à une douzaine de mètres du sol, alors qu'il jouait à "la pique", jeu plus souvent appelé au loup avec ses copains sur cette bordure de pierre d'un mètre de large qui longe les toits du bâtiment. Ceci se passe dans le groupe scolaire où les parents de ces enfants enseignent. En effet, dans ces années-là, la plupart des instituteurs et institutrices habitent sur place, c'est le temps des logements de fonction. le décor est donc planté et nous allons suivre pendant une année la vie de ces enseignants, de leurs conjoints et de leurs enfants et vivre avec eux les changements en train de s'opérer après ce fameux mai 68.
Jean-Philippe Blondel restitue de façon remarquable, sans jamais céder à la nostalgie, cette période où tout change, que ce soit à l'école avec l'arrivée de la mixité, les changements de méthode d'enseignement avec la célèbre méthode Freinet, la fin de la rigueur éducative, ou dans la société avec l'émancipation des femmes, notamment, qui n'hésiteront plus, pour certaines, à prendre l'Arbalète pour Paris. Toutes ces mutations s'opèrent dans un milieu fermé, en vase clos dans ce groupe scolaire Denis Diderot où on s'aime, on se déteste et on s'épie. L'entraide est bien présente mais les ragots aussi ! Se combine à toutes ces modifications sociétales, le passage de l'enfance à l'adolescence pour notre bande de copains.
La grande escapade, avec cette galerie de personnages tous croqués avec beaucoup de justesse et beaucoup d'humour, redonne vie à cette époque pas si lointaine des années post soixante-huitardes. C'est un roman social, plein de délicatesse où la mélancolie est latente, où les émotions sont omniprésentes et les éclats de rire aussi, un roman où on ne s'ennuie jamais, un régal de tendresse et de vie. C'est un livre d'autant plus agréable à lire lorsqu'on a vécu ces années-là. Jean-Philippe Blondel est, décidément, un de mes auteurs préférés.
Je remercie les éditions Buchet Chastel pour cette superbe découverte.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Tableau d'une époque révolue, dans un monde en pleine mutation, alors que mai 68 n'a pas encore réussi à faire disparaître le ronron de l'enseignement : les pédagogies nouvelles font hurler au fou ceux qui tirent encore les oreilles ou font agenouiller les cancres sur des règles métalliques.

C'est en effet au sein d'une petite communauté de profs, contraints au voisinage imposé par les logements de fonction qu'une petite bande de garçons vit sa vie, comme un entrainement pour la future vraie vie, chacun endossant un costume qui ne lui convient pas toujours : on distingue les futurs chefs, les éternels soumis, les dépressifs , qui s'affrontent dans des querelles vaines.

Entre les adultes, les jeux sont plus dangereux : infidélité, commérages, lutte de pouvoir…


Cette chronique des années 70 est réjouissante, riche d ‘événements et de traditions oubliées. Mais c'est aussi une fine analyse des processus évolutifs d'une société qui sort de son ankylose, avec une jeunesse prête à bousculer les codes et décidés à prendre le relais de leurs ainés qui ont cherché la plage sous les pavés, pour se saisir des armes qui leur donneront l'illusion d'un pouvoir sur la marche de l'histoire.

C'est écrit à la façon d'un documentaire, que les personnages qui défilent rend vivant.

On ne s'y ennuie pas une minute, et surtout sans doute quand on a vécu cette période à l'âge qu'ont les enfants de la Grande Escapade.

#LaGrandeEscapade #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Brevet des collèges en ...68 , école normale d'instituteurs en 69 , premier poste en 73 , mariage en 75 , service militaire en 76.....Vous pensez bien que j'ai " sauté " sur ce bouquin dont j'ai pensé , à juste raison , qu'il avait été écrit pour moi ....Et puis , Blondel , on aime ou on n'aime pas et moi , j'aime....
Et je n'ai pas été déçu , profitant du talent de l'auteur pour me " vautrer " dans une période qui m'est familière , revivant des situations dont j'aurais pu être le témoin, même si je n'ai pas connu la vie en " collectivité " comme c'est le cas ici , et si la mixité dans les classes a toujours accompagné ma scolarité ....Ah les fêtes de l'école , travail effectivement colossal pour quelques minutes de spectacle qui , aux yeux des parents , servait aussi à
" juger" de la qualité de l'enseignant ....Des parents qui allaient rapidement " faire une entrée fracassante dans l'école " et jeter un regard pas toujours très objectif sur le travail de maitres qui , à leur avis , prenaient tout de même trop d'importance et s'octroyaient bien des prérogatives quant au travail et à la conduite des " chères petites têtes blondes " en route vers une nouvelle période, celle dite de " l'enfant roi " , autonome , responsable .....Ah , nostalgie ....
Et puis il y a ces adultes si différents , jaloux pour certains de voir leur " relation aux enfants " contestée par de nouveaux collègues aux méthodes innovantes et ludiques , suscitant l'admiration de l'inspection , reléguant les " hussards noirs " au second plan au risque de les priver de la récompense ultime , " les palmes académiques " dont a d'ailleurs si bien parlé l'extraordinaire Marcel Pagnol .Ce " passage vers un monde nouveau " ne se fait pas sans grincement , tout se " chamboule " , tout est bousculé , et la société patriarcale explose au grand dam des hommes , bien sûr , mais pour le plus grand plaisir de femmes enfermées jusqu'alors dans un carcan dévalorisant...C'était en 75 . Nous sommes en 2020....Que pensez - vous , mesdames de cette évolution ?....Pour ma part , je me garderai bien de tout commentaire ....Facile ? Oui , mais ...je suis un homme et donc...Mon petit doigt me sussure toutefois qu'il reste " encore du boulot ...non ? J'dis ça, j'dis rien....
Blondel fait vivre cette période à travers des personnages variés et plaisants .Les surprises sont tout de même nombreuses , dramatiques ou cocasses , on rit ou on prend un ton grave mais on ne reste jamais indifférent et , avec cet auteur , on ne sait pas toujours si " c'est du lard ou du cochon " pour reprendre une expression de l'époque .
J'ai beaucoup aimé ce livre pour tout ce qu'il m'a apporté de souvenirs nostalgiques . Être à ma place est un luxe que d'autres lecteurs plus jeunes n'auront peut - être pas même s'il est toujours agréable de " retrouver une école aujourd'hui disparue ". Un roman qui sait faire ressentir " une époque charnière " , post - soixante- huitarde , bien différente de celle qui est nôtre aujourd'hui .Un bon témoignage qui devrait plaire à beaucoup .
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Un portrait de groupe. Les enfants devant. Philippe, Baptiste, Pascal, Christian, Julien et Nathalie. Les parents derrière. Michèle Goubert, la directrice de la maternelle, Gérard Lorrain, celui du primaire, mais aussi Francine Berger, Charles Florimont et bien d'autres. Au coeur de cette école, les instits habitent tout près les uns des autres, dans des appartements de fonction. Les gamins sympathisent, inévitablement, jouent ensemble. Quand arrivent les grandes vacances, chacun vaque de son côté... pour se retrouver de nouveau ensemble à la rentrée. Ensemble mais différents. Les enfants grandissent, les femmes s'émancipent, les hommes s'interrogent...

Jean-Philippe Blondel photographie avec finesse, humour et réalisme une toute autre époque. Celle des années 70. Plongé au coeur du groupe scolaire Denis-Diderot, l'on se délecte de tous ces faits et anecdotes, de ces bruits de couloir, de ces messes basses dans le grenier ou la cabane secrète, de ces échappées interdites. L'on suit l'évolution des gamins qui grandissent et changent, l'on s'adapte à la mixité scolaire et aux nouvelles méthodes de travail. C'est dans ce décor que l'auteur nous invite à partager une année avec tous ses personnages, de Gérard Lorrain, directeur qui voit d'un mauvais oeil les nouvelles méthodes de travail, à Michèle Goubert, un brin coincée, en passant par Baptiste qui quitte son meilleur ami, Philippe, pour aller au collège ou encore ce même Philippe qu'on dit un peu étrange. Une galerie de personnages avec leurs défauts, leurs espoirs, leurs désillusions, leurs rancoeurs ou leurs blessures. Inscrit dans un contexte social passionnant (milieu des années 70 où la place de la femme change et où l'image de la famille est importante), cette chronique douce-amère est empreinte de tendresse et d'émotions mais aussi teintée d'une touche de nostalgie...
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L'école des années 70, une école comme il n'en existe plus. Une bonne et une mauvaise chose à la fois.

Une bonne chose qu'elle n'existe plus parce que c'était le temps où on pouvait encore recevoir des claques et autres châtiments corporels et heureusement, cela devait évoluer quelques années plus tard, c'était une époque de balbutiements pédagogiques durant laquelle on a tenté d'inculquer les maths modernes aux enfants, j'en suis une survivante marquée à vie, où on apprenait une certaine théorie mathématique sans en cerner les applications, telles, les histoires d'éléments d'un supposé ensemble de départ qui avait une image dans l'ensemble d'arrivée, ou le calcul en base qui devait servir à comprendre mieux la base 10, sauf que quand, en primaire, l'abstraction est faible... !

Une mauvaise chose parce les enfants à cette époque bénie, réglaient leurs comptes seuls, sans faire sans cesse intervenir les adultes, parce qu'ils savaient jouer, construire des cabanes, utiliser leur imagination, s'organiser socialement en bandes avec des projets. Certes, beaucoup d'entre eux aujourd'hui en sont encore capables, heureusement, toutefois les moyens techniques d'aujourd'hui réduisent considérablement leur imaginaire, on le constate en milieu scolaire et dans les familles où beaucoup sont victimes de l'addiction aux consoles, PC et autres tablettes.

L'école présentée dans ce roman, du fait de ses logements de fonction, devient une véritable communauté, communauté de familles, microcosme de notre société portée par les ondes provoquées par le tsunami de mai 68, qui conduisit à l'épanouissement de la femme, même si le chemin était encore long (et n'a pas abouti pour certaines), à des possibilités de carrière, qui fit évoluer les mentalités vers la notion de loisirs, de départ en vacances, les envies d'accession à la propriété et qui enfin vit naître la mixité dans les école, mixité que l'idée de supprimer ne nous effleurerait même pas aujourd'hui.

L'auteur présente avec finesse, la diversité des tempéraments des adultes et nous offre une promenade dans les coulisses de l'école, dans les coulisses des familles, dans l'esprit des enfants, étude très intéressante sur des comportements humains d'après 68 : on y rencontrera des femmes qui ont envie de s'épanouir même si parfois elles se l'interdisent, des couples illégitimes qui sortent des rangs en secret, des hommes perplexes, des enseignants prêt à répondre à l'appel de pédagogies alors non suivies en France, ce qui contrarie fortement un directeur sectaire qui voit d'un mauvais oeil tout ce progrès.

Mon regret, qui n'est que personnel, est de ne pas avoir été invitée plus longtemps dans les classes de ces enseignants pour me rappeler leur pratique, ni d'observer les comportements des enfants. Mais bon, cela serait sans doute l'objet d'un autre roman. Je regrette également que Jean-Philippe Blondel n'ait pas insisté sur la mode, la musique de l'époque.

Babéliotes des années 70, ce livre est pour vous, Il est aussi pour les autres babéliotes qui le liront comme un documentaire sur cette période.
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1975. L'évolution des moeurs post-soixante-huitarde touche peu peu les familles et les instituteurs du groupe scolaire Denis Diderot. Enfants comme adultes, tous voient avec plus ou moins de bonheur leur quotidien se transformer, qui avec la fin de l'enfance, qui avec la remise en cause de l'autorité à l'ancienne, le développement de nouvelles pratiques pédagogiques et l'émancipation féminine.


Jean-Philippe Blondel revisite ses souvenirs d'enfant pour nous livrer une chronique amusée et nostalgique inspirée de ses années en école primaire dans les années soixante-dix, où beaucoup de ses contemporains trouveront un écho à leur propre vécu.


C'est tout autant le point de vue des adultes que des enfants qui s'y exprime, par le biais d'une large brochette de personnages croqués avec une joyeuse lucidité, dans toutes leurs contradictions et leurs faiblesses d'humains ordinaires que l'auteur s'amuse, toujours avec tendresse, à pousser jusqu'à la cocasserie.


Cette malice bienveillante qui décrypte aussi bien le monde de l'enfance, - la camaraderie et les disputes, les jeux et les bêtises, les rapports avec les parents, les instituteurs et les filles, les prémices de l'adolescence -, que l'univers complexe des adultes, - la psychologie de chacun, l'éducation et ses méthodes, les relations entre enseignants et avec les parents, les conflits familiaux, la place de la femme dans le foyer et dans la vie professionnelle, l'évolution des moeurs et la liberté sexuelle, -, m'a fait penser par sa drôlerie à un Petit Nicolas version années soixante-dix. Ici, pas vraiment de personnage central, même si le jeune Philippe Goubert déroule un fil rouge aux sonorités autobiographiques, mais une vaste fresque centrée sur l'école, où, sous la plaisanterie et au fil de mille détails peints avec autant de justesse que de finesse, transparaissent toutes les transformations de la société d'alors : sociales, familiales, sexuelles...


Ce livre, écrit dans un style dont l'humble retenue fait tout le charme, fait mouche à chaque page, pour le plus grand plaisir du lecteur : on rit, on sourit, on s'attendrit, on se rappelle : que le monde et le métier d'enseignant que connaît bien l'auteur ont changé depuis cette époque ! La même fresque aujourd'hui serait-elle aussi drôle ?

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Jean- Philippe Blondel , professeur d'anglais à Troyes nous conte avec humour et sensibilité l'histoire de quelques couples d'instituteurs au mi- temps des années 70: les Joyeux, Lespinasse, Coudrier, Goubert et Lorrain, Philippe , Baptiste, leurs enfants et d'autres personnages...

Ainsi que Charles Florimont , adepte des méthodes de Célestin Freinet , dites révolutionnaires où l'on tente de développer l'esprit d'initiative des enfants, autonomie et épanouissement : ateliers , salle de motricité , intégration des touts- petits à l'entièreté du processus éducatif, mixité, travaux manuels et réalisations pratiques , en contraste ou en opposition à la toute puissance des méthodes poussiéreuses , traditionnelles, vouées parfois à l'autoritarisme....

J'ai apprécié la querelle entre les Anciens et les Modernes au sein du groupe Scolaire, ceux qui s'accrochent à leurs anciennes croyances et les idées de liberté , la « révolution pédagogique », (grand mot )....les envies de transgression qui se disséminent dans la société ..ainsi que le portrait humoristique d'une des héroïnes Geneviève ——qui adore la vie des autres , une « concierge »vivant par procuration, épiant ses voisins et collègues —— Elle se porte garant de la bienséance et de la morale, ment, brode, papote.....



Il faut ajouter que les instituteurs, dans ces années - là vivaient logés dans des appartements dits «  de Fonction » très près les uns des autres.

Ah, les innovations pédagogiques ! 40 ans après on en discute encore après les cours au sein des salles de profs au collège et en récréation à l'école élémentaire ...


JP. Blondel pose un regard bienveillant, amusé, un poil nostalgique sur l'état d'esprit des enseignants des années 70, une vision juste sur les revendications, les innovations, les changements de méthode .
Il jette un oeil sur les transformations sociales et sexuelles ..

Les femmes, toutes dévouées à leur mari tentent avec impertinence , à juste raison ( mais ce n'est pas encore gagné ) de prendre leur destin en main, elles ont envie de dévier, de croquer, d'inventer, de modifier, de secouer le joug...
Les hommes ne les écoutent guère, pensent qu'ils mènent encore la danse mais le monde est en train de changer à toute vitesse comme l'Arbalète, train filant vers Paris....

Ce récit est aussi une critique pertinente, juste et réaliste de ce milieu de la classe moyenne, confronté à la lourde machine de l'E.N.

Quel plaisir de savourer ce récit bien construit, fin et intelligent , aux accents généreux ,parfois passéistes et nostalgiques, mais éclairés et intéressants qui fait du bien .!

J'ajoute que j'aime beaucoup cet auteur: je l'ai rencontré.

J'ai lu presque tous ses ouvrages, je ne suis peut- être pas objective !
Merci à une amie de Babelio(elle se reconnaîtra) qui m'a fait acheter ce livre.
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Des personnages dont certains sont plus attachants que d'autres mais qui sont tous d'une banalité touchante. Leurs failles, leurs certitudes, leurs faiblesses, leurs attentes, nous sont relatées avec tendresse et une certaine dérision qui déclenche souvent des sourires.

Ce ne sera, certes pas, un roman qui me laissera un souvenir impérissable mais j'ai passé en sa compagnie un très agréable moment de lecture.
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Je lis systématiquement les romans de Jean-Philippe Blondel. J'aime sa manière de raconter la vie, de révéler les petits détails du quotidien, sa bienveillance envers ses personnages. Ce dernier opus m'a un peu moins convaincu que ses précédents ouvrages. J'ai bien aimé la chronique sociale, politique des années 1970 et La découverte du monde de l'enseignement (et de ses enseignants) pendant un an. J'ai moins aimé la multitude de personnages qui ne m'ont pas permis de m'attacher et de m'investir dans l'histoire. In fine, j'ai passé un bon moment avec cette lecture, parfois drôle, à la plume agréable mais j’en attendais plus. Merci à Netgalley et à l'éditeur pour cet envoi en avant-première.
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